Christian Labrune

Merci spartacul pour votre indignation, ça me fait un bien fou de vous entendre chouiner

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@Jeekes

Spartacus, ironiquement, s’amuse et nous amuse de la connerie ambiante. Il ne pleurniche nullement (sens d’un verbe « chouiner », un peu trop vulgaire et familier, qu’il conviendrait absolument d’éviter).
En revanche, il semble que vous supportiez fort mal cette ironie. Vous vous sentiriez directement visé ? Le réchauffement climatique de la secte pleurnicharde gaucho-bobo vous ferait tellement peur, à vous aussi ?

Si le mouvement des « gilets jaunes » n’obtient pour toute réponse qu’un mépris intellectuel poli et la répression en cours....

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J’allais moi aussi évoquer la création d’un Haut conseil sur le climat, mais je vois que Spartacus l’a déjà fait. 

Je me bornerai donc à souligner que c’était la meilleure réponse possible, et elle est venue immédiatement, le soir de ces horribles excès sur les Champs Elysées, qui ont fait éprouver à notre bien-aimé Président un sentiment de « honte ».

Le Maréchal, dans ses premiers discours après juillet 40 le remarquait déjà : la France a été fautive, il fallait donc qu’elle consentît, désormais, à expier sa légèreté et ses inconséquences.

La création d’un Haut conseil sur le climat mettra tous ces imbéciles des « classes moyennes et laborieuses » en face de leurs vraies responsabilités. Il n’est plus temps de songer à jouir des plaisirs de l’existence. Il faut empêcher notre planète de devenir un enfer, il faut donc se sacrifier au bonheur des générations futures.

Que les classes « moyennes et laborieuses » se plaignent de ne plus pouvoir rouler en bagnole, on s’en fout. Quand bien même demain elles ne pourraient plus se nourrir, quelle importance en face des enjeux planétaires qui sont l’essentiel de notre préoccupation ?

L’apocalypse est pour bientôt. C’est sur notre manière de nous être conduits face à cette échéance de plus en plus certaine que nous serons jugés. Le temps du repentir est venu, et la souffrance des classes moyennes et laborieuses ne peut donc être que salvatrice.

Dans le deuxième tome de Philosophie de la volonté de Ricoeur, il y a des chapitres un peu bizarres sur le « péché » et sur la « culpabilité » que je n’avais jamais compris avant de découvrir que ce maître à penser de Macron avait été un fervent admirateur du Maréchal dans les premières années de la guerre.

Maréchal, nous voilà !

@Siatom

Au risque de vous décevoir, j’ai la plus grande admiration pour la grande, l’immense Ségolène. Je sais bien que le ridicule n’a jamais tué personne, et c’est heureux pour tout le monde, mais elle a atteint dans ce domaine des sommets jusqu’alors inviolés. On le lui fit bien voir et sa seule évocation déclenche, chez tout individu normalement constitué, une espèce de rire automatique. Elle revient, sûre d’elle-même en dépit de tout. Cette obstination insensée force l’admiration.

Je suis pareillement étonné par notre Macron. Avant-hier soir, il avait honte de ce que les Gilets jaunes avaient fait sur les Champs Elysées, mais il n’avait pas honte de lui-même, ni de l’extravagante incurie d’un gouvernement qui rassemble la plus extraordinaire brochette d’imbéciles qu’on ait jamais pu voir dans une république.

Je détournerai pour l’occasion un exemplum de la tradition du zen japonais :

Le maître demande à son disciple : quand tu es arrivé tout en haut de la montagne, qu’est-ce que tu fais ?

-Euh...

Eh bien, tu continues à monter !

C’est ce que font nos énergumènes parvenus déjà, pourtant, au plus haut sommet de la connerie.

Article de Wikipedia à propos des glaciations quaternaires :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Glaciations_quaternaires

« Les glaciations quaternaires, aussi nommées glaciations plio-quaternaires, sont la succession d’au moins 17 périodes glaciaires (de durée variant entre 50 et 100 000 ans) survenant régulièrement depuis 2,58 millions d’années (durant le système Quaternaire, dernière période de l’Ère Cénozoïque3), et séparées par des périodes interglaciaires (de durée variant entre 10 et 20 000 ans)4. Cette période s’inscrit dans un événement de refroidissement global du climat en cours depuis plus de 50 Ma et en constitue la période la plus froide. « 

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Cette pédiodicité parfaitement établie des glaciations m’induit à proposer une question qui pourrait contribuer à développer l’habileté argumentative des illuminés de l’apocalypse :

Comment pourraient-ils expliquer que la prochaine glaciation sera la conséquence d’un actuel réchauffement qui les obsède ? Et s’ils n’y parviennent pas, comme il est à craindre, comment sera-t-il possible, quand tout gèlera, de dire encore qu’il fait de plus en plus chaud ? Evidemment, ils seront morts, et moi aussi, mais assurément pas d’hyperthermie !

Un article du CNRS datant de juin 2008 et intitulé  Le climat a basculé de façon extrêmement brutale à la fin de la dernière période glaciaire fait apparaître qu’il y a 14700 ans, à l’aube du néolithique, la période glaciaire qui avait duré plus de cent mille ans a pris fin de la manière la plus brutale, en seulement quelques années, c’est-à-dire beaucoup plus rapidement que l’actuel « réchauffement » dont on nous rebat les oreilles.

Adresse de cet article : http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1363.htm

Si ce réchauffement n’avait pas eu lieu, dont on ne peut assurément pas attribuer la responsabilité à homo sapiens, et si la période glaciaire s’était prolongée jusqu’à nos jours, il est bien probable que nous en serions encore, au fond des cavernes, à dessiner des rennes, des mammouths et des aurochs !

Par ailleurs, la terre ne cesse de se refroidir. Il n’y a pas dans le noyau central des réactions nucléaires génératrices de chaleur comme dans les étoiles. Dans cinq milliards d’années, le noyau de la terre sera plus froid que jamais, même si les couches les plus superficielles, en raison de la transformation du soleil en géante rouge, commenceront à être complètement calcinées. L’atmosphère elle-même aura disparu, et aucune vie ne sera plus possible. Mais nous n’en sommes pas encore là. L’intelligence artificielle qui nous aura dès longtemps remplacés aura eu tout le temps de prendre le large.

L’article du CNRS n’explique pas les causes humaines d’un changement climatique aussi brutal il y a exactement 14700 ans. Il ne pouvait pourtant résulter que de l’activité humaine, c’est ce qu’on nous répète sans cesse. Ou alors, ce serait Dieu ? De fait, entre l’Apocalypse de Jean à Patmos et les thèses du GIEC, la parenté semble de plus en plus évidente. Il devient donc urgent de nous repentir de nos fautes, comme les premiers chrétiens dans l’attente d’une parousie qui était pour bientôt. Au reste, Macron proposait hier, comme réponse à la crise ressentie par les « classes moyennes et laborieuses », la création d’un Haut conseil sur le climat propre à rafraîchir les esprits de ces fous dangereux. C’est qu’une bonne douche, comme celles que prescrivaient les aliénistes à Charenton au XIXe siècle, on n’a encore jamais rien trouvé de mieux !

@joletaxi

Un excellent bouquin, dont je n’ai lu que le début, mais comme ça correspond très exactement à ce que je pense, je pese que je me dispenserai de lire la suite :

https://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=eOLeRfmUCjIC&oi=fnd&pg=PT4&dq=r%C3%A9chauffement+climatique+d%C3%A9lire+apocalyptique&ots=MYyZyhcOUC&sig=jhTSYCj_h0W8kMMWEEK1D_KiavY#v=onepage&q&f=false