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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 11 novembre 2018 17:28

    @Gilles Mérivac

    Je n’avais pas vu les deux articles antisémites. Je crois les avoir repérés, ce qui n’est pas bien difficile.

    On est un certain nombre, et on est même de plus en plus nombreux, à réagir vigoureusement à ces sortes de publications, en bas des articles, mais cela ne sert à rien. Des tas de merde de cette sorte ne devraient jamais passer la barrière de la modération d’un site dont la charte prétend refuser l’antisémitisme, et c’est à la Rédaction d’AgoraVox qu’il faudrait systématiquement s’adresser pour obtenir qu’elle fasse enfin son boulot.

    J’ai pu obtenir naguère que des copies de discours de Nasrallah, chef de la pire organisation terroriste actuelle et proposés par l’un des auteur que vous mentionnez, soient retirés de l’espace de modération où ils avaient déjà obtenu une large majorité de votes favorables. C’est que, juridiquement, la propagande pour une organisation criminelle et terroriste, ça risque de plus en plus de coûter très cher à un site comme celui-là, mais je ne regarde pas souvent l’espace de modération.

    Il y aurait un principe très simple à mettre en oeuvre : ne jamais répondre à des pousse-au-crime, ne jamais accepter d’entrer dans la moindre discussion. Exiger systématiquement la suppression de tout ce qui contrevient à la charte, et si cela n’est pas suivi d’effet, renoncer définitivement à visiter ce site. Quand il sera devenu un concentré d’antisémitisme, il faudra bien qu’il soit fermé comme un certain nombre d’autres qui sont en sursis, mais plus pour très longtemps.



  • Christian Labrune Christian Labrune 11 novembre 2018 13:37

    @Massada

    Ce n’est pas kif-kif : l’antisionisme est bien pire, si c’est possible, que l’antisémitisme

    En cherchant dans Google un texte de Judea Pearl, le père de Daniel Pearl décapité par des islamistes, je tombe sur une mise au point que j’avais déjà faite le 3 avril de cette année à cette page d’Agoravox :

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/un-nouveau-terrorisme-semantique-d-202935

    Ces observations ayant tout à fait leur place à la suite de l’article de Moderatus, je me permets de les reproduire ci-dessous.

    …...............................................................

    A propos de la distinction entre antisémitisme et antisionisme, certains feraient bien d’essayer de comprendre cette analyse de Judea Pearl que je recopie plus bas. Son fils Daniel avait été éorgé en février 2002 par des jihadistes qui ont filmé et diffusé cette scène atroce, notamment Khalid Cheikf Mohammed qui avouera plus tard avoir lui-même décapité et découpé en plusieurs morceaux le corps de Daniel Pearl. A la différence de beaucoup qui s’expriment sur cette page, Judea Pearl sait de quoi il parle.

    J’ai mis en gras les passages les plus significatifs, c’est-à-dire la fin, mais le début sera fort instructif pour ceux qui ne connaissent Israël que par ce qu’en disent des media français très peu informés en général, quand ils ne s’appliquent pas, sciemment, à désinformer.

    Plus récemment, voir aussi cette émission très intéressante, sur i24news, qui commence précisément par cette distinction, tout à fait élémentaire et évidente, entre antisémitisme et antisionisme : https://www.dailymotion.com/video/x6gudur

    -------------------------------------------------------------------------

    L’antisémitisme rejette les Juifs en tant que membres égaux de la race humaine.

    L’antisionisme rejette Israël en tant que membre à part entière de la grande famille des nations.

    Les Juifs sont-ils une nation ? De nombreux philosophes argueraient que les Juifs constituent d’abord un peuple et secondairement une religion. Par ailleurs, la narration de l’Exode et la vision de la traversée vers la terre de Canaan se sont imprimées dans l’esprit du peuple juif avant qu’il reçoive la Torah au Mont Sinaï. Mais, philosophie mise à part, la conviction partagée de leur éventuel rapatriement sur leur lieu de naissance historique a constitué le moteur alimentant la persévérance et les espérances juives à travers le périple tourmenté qui a commencé avec l’expulsion romaine en l’an 70.

    Plus important : l’histoire partagée, et non la religion, est aujourd’hui la force unitaire primordiale qui est au principe de la société laïque, multi-ethnique d’Israël. La majorité de ses membres ne pratique pas les règles religieuses et ne croit pas à une transcendance divine, ni à la vie après la mort. La même chose s’applique au judaïsme américain, qui est, lui aussi, largement laïque. L’identification à un ethos historique commun, culminant dans la renaissance de l’Etat d’Israël, est le nœud central de la collectivité juive en Amérique.

    Il existe, bien sûr, des Juifs qui sont non-sionistes et même antisionistes. Le culte ultra-orthodoxe des Neturei Karta et le culte gauchiste de Noam Shomsky en sont des exemples notoires. Le premier rejette toute tentative terrestre d’interférer avec le projet messianique de D.ieu, alors que le second déteste toutes les formes de nationalisme, et plus spécialement, celles qui réussissent.

    Il y a aussi des Juifs qui trouvent difficile de défendre leur identité contre la perversité croissante de la propagande anti-israélienne, et qui, éventuellement cachent, renient ou dénoncent leurs racines juives, en leur préférant la reconnaissance sociale et autres commodités.

    Mais ce sont là, au mieux, des minorités marginales ; les forces vives de l’identité juive, actuellement, se nourrissent de l’histoire juive et de ses dérivés naturels – l’Etat d’Israël, sa lutte pour la survie, ses réalisations culturelles et scientifiques et son inlassable quête de paix.

    Selon cette approche de l’idée de nation juive, l’antisionisme est, de plusieurs manières, plus nocif que l’antisémitisme.

    Premièrement, l’antisionisme prend pour cible la partie la plus vulnérable du peuple juif, précisément, la population juive d’Israël, dont la sécurité physique et la dignité personnelle dépendent, de façon cruciale, du maintien de la souveraineté d’Israël. Dit de manière brutale, le projet antisioniste d’en finir avec Israël condamne 5 millions et demi d’êtres humains, la plupart d’entre eux réfugiés ou enfants de réfugiés, à vivre éternellement sans défense dans une région où les incitations génocidaires ne sont pas rares.

    Deuxièmement, les sociétés modernes ont développé des anticorps contre l’antisémitisme, mais pas contre l’antisionisme.  Aujourd’hui, les stéréotypes antisémites provoquent la répulsion chez la plupart des gens de conscience, alors que la rhétorique antisioniste est devenue un signe de sophistication académique et de reconnaissance sociale, dans certains cercles autorisés de l’université américaine et de l’élite médiatique. L’antisionisme se travestit sous la grande cape du débat politique, en s’exonérant du sens et des règles de la civilité, qui président au discours interreligieux, pour s’attaquer au symbole le plus cher de l’identité juive.

    Finalement, la rhétorique antisioniste est un couteau planté dans le dos du camp de la paix israélien, qui soutient, de façon écrasante, la solution à deux Etats. Il donne aussi une crédibilité aux ennemis de la coexistence, qui proclament que l’éventuelle élimination d’Israël est l’objectif secret de tout Palestinien.

    C’est l’antisionisme, dès lors, et non l’antisémitisme, qui constitue une menace existentielle bien plus dangereuse pour la vie, pour le triomphe historique de la justice et pour les efforts de paix au Moyen-Orient.

     Judea Pearl

      Professeur à l’UCLA (Université de Los Angeles) et Président de la Fondation Daniel Pearl.

      On trouvera le texte entier à cette page :

    http://www.debriefing.org/28090.html




  • Christian Labrune Christian Labrune 11 novembre 2018 13:16

    @Massada

    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que vous écrivez du CRIF. J’ai écouté attentivement un certain nombre de discours de Franck Khalifa, son président, particulièrement au fameux « dîner », et ils étaient sans concession, mettaient clairement le pouvoir en face de ses responsabilités, sans trop recourir à des formules diplomatiques, et cela faisait contraste avec certaines attitudes du CRIF qui m’avaient paru tout à fait détestables à l’époque du mitterrandisme, où on paraissait ignorer délibérément, par un coupable souci d’arrondir les angles, que l’homme à la francisque était le copain de l’ancien chef de la police de Vichy, organisateur des rafles. Je ne le savais pas encore à l’époque, mais le CRIF, très bien informé par les Klarsfeld, ne pouvait certainement pas l’ignorer.

    Ce qui est très critiqué actuellement, c’est que le vice-président du CRIF, Gilles Taieb ait accepté, à la demande de l’Elysée, d’organiser un rapport sur la question de l’antisémitisme. Je ne l’ai pas lu, mais il est à craindre qu’il ne soit trop complaisant, et de toute façon, il connaîtra le même destin que le rapport de « l’homme blanc » Borloo sur les banlieues. En utilisant le vocabulaire même des Indigènes de la République, Macron laissait entendre que les banlieues appartenaient déjà légitimement à ceux qui les avaient progressivement occupées, et que la République française des « blancs » n’avait plus rien à faire dans ces territoires perdus devenus au fil des ans terres d’islam. Depuis quand les Juifs pourraient-ils avoir quelque chose à dire en terre d’islam, quand bien même ils y seraient persécutés ? S’ils ne sont pas contents, qu’ils dégagent.

    En acceptant de rédiger, sous l’autorité d’un gouvernement aussi pétainiste que celui de l’homme à la francisque, un rapport sur l’antisémitisme, Taieb, comme c’était à craindre, cautionne d’avance ce qu’il fera, ou plutôt, ce qu’il ne fera jamais. La seule position cohérente eût été celle d’un « J’accuse », à la Zola.C’est celle, par exemple, d’un Goldnagel, qui me paraît autrement plus pertinente.



  • Christian Labrune Christian Labrune 11 novembre 2018 12:51

    Loin de moi la volonté de justifier les actes antisémites par le conflit israélo-palestinien, mais il se trouve qu’Israël a des soutiens parmi les Juifs de France. Ne cherchent-ils pas le bâton pour se faire battre ?

    ================================
    @moderatus
    Je ne comprends rien à cette observation. Vous voudriez quoi ? Qu’ils devinssent eux aussi « antisionistes », pour complaire à l’islamo-gauchisme ?

    La politique actuelle d’Israël, en comparaison de celles qui sont menées en Europe, est tout à fait légitime et intelligente. Elle n’est ni connue ni comprise en France parce que les seules sources d’« information » des media français sont la presse israélienne « de gauche » qui n’a pas encore compris qu’Oslo avait été un échec lamentable. Mais il y a déjà longtemps que Haaretz et d’autres feuilles du même tonneau ne reflètent plus aucunement l’opinion moyenne des Israéliens, lesquels, s’il y avait des élections, reconduiraient encore une fois Netanyahou à son poste en dépit de toutes les casseroles qu’on essaie de lui accrocher pour le faire tomber.

    L’imbécile français qui subit le matraquage idéologique des télévisions et des radios nationales regarde Netanyahou et son ministre de la défense comme d’abominables va-t-en guerre -et « d’extrême droite » !-, ce qui est parfaitement idiot, et on vient encore d’en avoir la preuve avec ce qui se passe depuis des mois à la frontière avec Gaza, qui aurait justifié bien des fois qu’on envoyât les chars pour régler définitivement son compte au terrorisme.

    Ce que les Français croient savoir d’Israël est complètement erroné, n’a aucune espèce de rapport avec la réalité des choses. Israël est une nation, au sens que Renan donnait à ce mot, et c’est ce qui fait que sa politique est parfaitement en phase avec une analyse correcte de l’histoire et avec ce qui se passe actuellement partout dans le monde, particulièrement en Amérique. Les peuples en ont assez de voir leurs intérêts et la culture qui a fait leur histoire délibérément ratatinés par des « élites » soucieuses, comme en Europe, du maintien de leur seul pouvoir devenu tyrannique.

    Vos articles font voir clairement que vous êtes un patriote soucieux des intérêts de la nation (ce qui n’a évidemment rien à voir avec ce nationalisme belliqueux d’un autre temps dénoncé dans les discours simplistes d’un Macron). Eh bien, ce type de cohérence que vous voudriez voir s’imposer en politique, vous le trouverez dans l’Israël d’aujourd’hui. Quand les Israéliens regardent l’Europe, ils rigolent, et de la France actuelle, dont l’inconsistance est manifeste, ils disent qu’elle est hors-jeu. Cela correspond aussi, très exactement, à mon propre sentiment de citoyen français.



  • Christian Labrune Christian Labrune 11 novembre 2018 11:57

    Le multiculturalisme n’est pas une fatalité. C’est un fait. On peut se féliciter ou non de cette situation, on ne peut pas la contester.

    @Julien Esquié

    17 juin 1940 :

    Français !

    à l’appel de M. le président de la République, j’assume à partir d’aujourd’hui la direction du gouvernement de la France. Sûr de l’affection de notre admirable armée, qui lutte avec un héroïsme digne de ses longues traditions militaires contre un ennemi supérieur en nombre et en armes, sûr que par sa magnifique résistance elle a rempli son devoir vis-à-vis de nos alliés, sûr de l’appui des anciens combattants que j’ai eu la fierté de commander, sûr de la confiance du peuple tout entier, je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur.

    En ces heures douloureuses, je pense aux malheureux réfugiés, qui, dans un dénuement extrême, sillonnent nos routes. Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude[*]. C’est le coeur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat.

    Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités.

    Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’écouter que leur foi dans le destin de la patrie.


    =============================================

    18 juin. Autre discours. Extrait.

    « Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non ! »
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