• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Christian Labrune

Christian Labrune

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 10342 470
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 681 264 417
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 20:36

    la culture, c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale 

    ===================================
    @Bernard Mitjavile

    Vous touchez là un point particulièrement sensible : j’ai toujours eu peur de mourir idiot, et l’étendue de mon ignorance est encore telle, malgré un âge déjà bien avancé, qu’il ne me reste plus assez de temps pour tenter d’y remédier d’une manière vraiment significative.
    Il me reste tout de même un mince espoir...
    Vous connaissez nécessairement mieux que moi la règle de François d’Assise. Si quelque novice entre parmi nous, dit-il à peu près, s’il est ignorant et même s’il ne sait pas lire, on se gardera bien de l’instruire.
    Il faut entendre par là que son innocence, et la mienne aussi, bien évidemment, sont plus proches de la sainteté que la satisfaction boursouflée de bien des doctes.
    Mais passons : c’est la seule charité qui m’induit à donner une suite à votre mortifiante mais nécessaire intervention. J’ignorais il n’y a pas dix minutes que le Saint-Père fulminât encore contre le pélagianisme dont vous paraissez être ici, avec votre négation de la prédestination, un bien fâcheux représentant. Lisez plutôt cet article de La Croix :
    https://www.la-croix.com/Religion/Religion-et-spiritualite/Comprendre-pelagianisme-2018-11-17-1200983747



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 19:46

    Il s’agit principalement de la résurrection de votre âme et le corps,

    ...................................................................... ..
    @Pascal L

    Très intéressante, votre intervention, mais j’aimerais quand même avoir quelques précisions. Il est de fait qu’à la résurrection, nous retrouverons notre propre corps. Dans un passage célèbre des Tragiques, Agrippa d’Aubigné écrit (je cite de mémoire et peut-être pas dans le bon ordre) plusieurs vers tout à fait admirables :

    Comme un nageur venant du profond de son plonge,
    Tous sortent de la mort comme l’on sort d’un songe.
    Ici un arbre sent, des bras de sa racine,
    Grouiller un chef vivant, sortir une poitrine
    Là, l’eau trouble bouillonne et puis, s’éparpillant,
    Sent en soi des cheveux et un chef s’éveillant.

    ou encore, parlant de ceux qui ont souffert le martyre  :

    Les cendres des brûlés volent à leur poteau
    Riant au ciel riant d’une agréable audace

    Tout cela est vraiment très bien, mais il y a quand même pour moi un problème : j’ai largement passé la soixantaine ; autrement dit, quelque effort que je puisse tenter, il est inévitable que je meure vieux, c’est-à-dire à un âge où on ne peut plus guère prétendre séduire des jouvencelles. J’ai beau être en pleine forme, je n’ai quand même plus la tronche de mes quinze ans. Or, c’est à cet âge-là que j’aimerais ressusciter. Une adolescence éternelle, ça m’irait très bien. Une vieillesse éternelle, beaucoup moins.
    Comment faire ? Je ne voudrais pas abuser de votre bienveillance, mais si vous pouviez me conseiller sur ce point, ma gratitude vous serait acquise pour l’éternité et même un peu plus.
    Faut-il que je formule une demande ? Sur papier libre ou bien un formulaire est-il prévu, un peu comme pour les impôts ? En combien d’exemplaires, et surtout, à qui adresser ce document ?



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 17:56

    J’ai écrit un article à l’occasion d’un pèlerinage inter-religieux à Jérusalem

    ...................................................................... ...
    @Bernard Mitjavile

    Votre article est plein de bonnes intentions, mais pour moi qui ne suis pas juif, qui ne suis plus chrétien, mais qui m’intéresse à l’histoire des religions, et de leurs conflits, ça reste tout à fait inacceptable et même choquant.

    Dans un monde antique où il y avait tant de dieux, les Juifs n’en avaient qu’un, certes pas très commode et même un peu rancunier, mais tout à fait capable de rendre aussi au besoin les plus grands services. Il est le Dieu d’un seul peuple, et quand on lit la Bible, on voit bien aussi qu’il ne saurait en exister d’autre.

    L’erreur monumentale de Jésus, c’est de vouloir faire croire que ce Dieu-là pourrait devenir celui de tous les hommes. Les chrétiens, à la suite de ce prophète de malheur qui prétendait dépasser l’ancienne Loi, ont donc littéralement volé aux Juifs leur religion qu’ils ne comprenaient pas du tout, et ils l’ont complètement dénaturée, abâtardie, grossièrement simplifiée.

    Il n’y a évidemment aucune espèce de comparaison possible entre la subtilité de la tradition talmudique prenant naissance à l’époque d’Esdras et de l’exil à Babylone et ce qu’on peut trouver dans les Evangiles et les premiers conciles.
    Je préfère ne rien dire de l’islam, venant plus tard, et qui simplifie encore plus l’héritage hébraïque pour en faire une espèce de pâtée pour les cochons, à avaler sans comprendre et sans discuter.

    Les religions à prétention universaliste, christianisme et plus encore islam, sont en train de disparaître. Elles y auront mis le temps, mais c’était fatal. Le judaïsme, en revanche, pourra continuer à exister parce qu’il est constitutif de la très forte et très singulière identité d’un seul peuple, et que ce n’est pas quelque chose de très facile à connaître et à comprendre. L’athéisme qui existe en Israël n’est évidemment pas non plus le même qu’en Europe : il est loin d’être aussi simpliste.

    Nous pouvons bien dire que l’Europe est chrétienne, l’Amérique aussi, mais du point de vue de l’identité, dont on parle tant aujourd’hui, cela reste secondaire. Ce n’est assurément pas le christianisme qui pourrait nous distinguer de la nation italienne. C’est autre chose, mais les singularités, peu à peu s’effacent, on tombe dans une indifférenciation générale. De fait, en Europe, les nations disparaissent, et c’est une calamité. Ne sachant plus qui nous sommes, nous risquons fort de devenir n’importe quoi.



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 16:52

    Jésus ne condamne pas le profit, voir la parabole des talents et de nombreuses autres occasions où Jésus parle de l’argent sans « cracher ni sur l’argent, ni sur le commerce ni sur l’immobilier ».

    =================================
    @Bernard Mitjavile

    Il vaudrait mieux dire que la doxa chrétienne, sur toutes ces questions, est d’une accablante incohérence dont votre intervention vient d’être le reflet parce qu’elle paraît nous dire que, dans le discours du Christ, tout est dans tout, et réciproquement.
    En fait, c’est une position anarchisante au pire sens du terme : on flatte les pauvres autant qu’on le peut parce que le public de Jésus, dans ses grands meetings, n’est évidemment pas constitué des plus riches. C’est pour cette raison que j’ai parlé, peut-être bien à la suite de l’autre article, concernant les miracles, d’un populisme.
    Mais en même temps, comme dirait l’autre, on reste dans le vague. Certes, les riches entreront plus difficilement que les autres dans le royaume des cieux, mais on berce d’illusions les pauvres. Dans les premiers chapitres de Matthieu, les « petits oiseaux des champs » ne se soucient pas de ce qu’ils mangeront le lendemain, il faut être comme eux. Facile à dire !!! Prenez la parabole des vignerons de la onzième heure, je doute qu’elle ravisse un militant de la CGT soucieux de justice sociale ! On pourrait multiplier les exemples, on verrait seulement que les pauvres, à qui on s’adresse et qu’on caresse, sont bien meilleurs que les riches. Or, est-on pauvre par accident ou par nature ? Il semble, à suivre la leçon des évangiles, qu’on le soit plutôt par nature. Un Socrate, s’il avait pu lire les Evangiles, aurait évidemment tout de suite examiné ce point.

    Tout cela se retrouve de toute évidence dans la religion du Prophète Karl Marx . Evidemment, l’eschatologie est un peu différente : le paradis du communisme sera sur terre, mais qu’est-ce que cela fait puisqu’il sera dans un avenir où nous serons probablement déjà morts ? La projection dans un temps lointain du devenir historique est tout à fait équivalente au chemin de transcendance qui sépare les deux Cités d’Augustin.
    Surtout, et c’est à cela que je voulais en venir, les pauvres, les prolétaires, d’un seul coup, se voient chargés, comme par nature, d’un rôle messianique. Ils triompheront nécessairement, à la fin des temps, de ce monde diabolique des exploiteurs bourgeois. Qu’adviendra-t-il de ceux-là, qui méritent l’enfer ? La répons est très simple : ils connaîtront l’enfer sur terre, comme quatre à cinq millions de koulaks réactionnaires en Ukraine au début des années 30 (holodomor) ou plus d’un million de salauds de Cambodgiens ennemis de la révolution après le milieu des années 70.



  • Christian Labrune Christian Labrune 26 avril 2019 16:11

    Oui, enfin, tout cela pour dire que « l’histoire de Jésus qui renvoie à une simple affaire de police » est devenue la source principale d’inspiration de la culture occidentale et d’autres cultures. Il y a peut-être un bug dans votre logiciel de compréhension du monde.

    =====================================
    @Bernard Mitjavile

    Vous voudrez bien m’excuser de ne pas répondre longuement à votre argumentation : au-delà d’un certain degré de complexité dans la suite des arguments, quand les « chaînes de raison » dont parle Descartes sont trop longues et trop subtilement liées l’une à l’autre par les nécessités d’une logique démonstrative difficile à embrasser d’un seul regard, très vite, je perds pied.

    Ne m’accablez pas trop, ce n’est que la conséquence d’une infirmité de l’humaine nature, buggée jusqu’à l’os. Dieu sait que les bugs, ayant passé des centaines de milliers d’heures à programmer, je ne les connais que trop, et ils sont inévitables (errare humanum est !). Il n’empêche, si j’avais devant moi le Premier Programmeur qui a si mal conçu mon ma petite cervelle humaine, il ne tarderait pas à recevoir le plus grand coup de pied au cul qui ait jamais été donné.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv