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Christian Labrune

Christian Labrune

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Tableau de bord

  • Premier article le 06/02/2012
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2019 23:20

    @Bernard Mitjavile

    Votre article est la deuxième manifestation de bigoterie chrétienne que je lis sur ce site depuis hier. L’autre portait sur les miracles du Nouveau Testament et n’était pas moins rigolo. En voici l’adresse :
    https://www.agoravox.fr/?page=commentaires_auteur&id_auteur=78630
    En un sens, je préfère ça à la défense des systèmes totalitaires, voire de l’islamisme, qui paraissaient être le pain quoitidien sur ce site. SI les chrétiens commencent à cesser de tendre l’autre joue comme ils l’ont fait ces dernières années, à l’imitation du gras évêque de Rome, c’est plutôt bien.
    Il reste que je trouve quand même un peu incongrue la comparaison que vous osez faire entre le philosophe Socrate, grand maître dans l’analyse des questions philosophiques et morales les plus subtiles, et la prédication du pauvre Jésus qui, sur le plan intellectuel, ne lui arrive pas même à la cheville : le « message » du christianisme est d’un simplisme, on dirait aujourd’hui d’un « populisme » particulièrement naïf et vulgaire.
    Je rejoins d’autant plus volontiers les remarques, ci-dessus, de Galilée, qu’à propos de cet autre article dont je parlais en commençant, j’écrivais à peu près la même chose que lui : l’histoire de Jésus renvoie à une affaire de simple police, et c’est ce qui fait qu’on n’en trouve pour ainsi dire aucune trace chez les historiens du temps. Des faux messies en Galilée à cette époque-là, annonçant la fin des temps et multipliant les miracles, on aurait pu en trouver autant qu’on l’aurait voulu. Cet énergumène qui renversait dans le Temple les tables des changeurs se comportait à peu près comme nos gilets jaunes dans leurs jours les plus funestes. Brave type, sans doute, mais un peu trop excité, aussi dangereux pour les juifs du Temple que pour les Romains. Il n’était pas le premier à finir crucifié ; c’est assurément horrible, mais c’était la loi romaine, laquelle n’y allait pas avec le dos de la cuillère, surtout dans les régions conquises et trop remuantes.
    Dans un Moyen-Orient où se développaient depuis déjà pas mal de temps les délires des gnostiques, l’histoire du malheureux Jésus a dû enflammer les imaginations de pauvres bougres très éloignés d’un certain rationalisme néo-platonicien qui se prolongerait encore jusqu’à Plotin. C’est ce qui fait qu’on en parle encore, mais tout ce que vous nous racontez de la résurrection de Jésus, c’est vraiment de l’ordre de la construction mythologique. Dois-je vous rappeler que jusqu’au concile de Nicée en 325, la plupart des « chrétiens », et en particulier les barbares christianisés d’Europe, suivaient les thèse d’Arius. C’est seulement après la condamnation de l’arianisme lors de ce concile voulu par Constantin que Jésus devient le « fils de Dieu consubstantiel au père ». Le dieu trinitaire du christianisme est une fabrication, un échafaudage intellectuel empruntant beaucoup à la métaphysique de Plotin (Plotin qui n’aimait guère les chrétiens !), et il faudra plus de trois siècles après la crucifixion pour que commence à s’imposer ce symbole de Nicée-Constantinople que tous les chrétiens ont appris par coeur, mais la plupart d’entre eux sans y rien comprendre.



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2019 20:52

    Le Père, le Fils et le Saint-Esprit, trois en Une. trop long pour expliquer,

    ...................................................................... ......
    @Pale Rider

    Je crains fort que la métaphysique de l’UN de Plotin, un peu bricolée, n’ait beaucoup servi aux théologiens qui ont fabriqué l’étrange échafaudage intellectuel que constitue ce symbole de Nicée-Constantinople que les chrétiens ont tous appris par coeur sans jamais, pour la plupart, y rien comprendre.

    Tout cela est d’autant plus drôle que Plotin était hostile aux premiers chrétiens, et plus encore son disciple Porphyre, lequel avait beaucoup fait pour la propagation de cette métaphysique. Porphyre détestait carrément les chrétiens !



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2019 19:23

    mais j’ai un niveau qui me permet de contrôler ce qu’on raconte : c’est édifiant !

    ========================================
    @Pale Rider

    Je n’ai jamais dit que Jésus n’avait jamais existé. Il reste qu’il me semble que vous trouverez difficilement des textes qui pussent attester que Marie était vierge après comme avant la naissance de Jésus, ni qu’il ait ressuscité le troisième jour !

    Je suppose que les scribes de la Synagogue, bien que la tradition veuille que Jésus ait comparu devant Caïphe au Sanhédrin, n’ont gardé aucune trace de l’événement, encore moins relaté l’épisode de la crucifxion : il n’était pas le premier faux messie à faire des miracles dans la région et à créer des désordres sur la voie publique, très embêtants pour les Romains ; je pense aux tables renversées des changeurs dans les allées du Temple.

    Ce qui est certes un peu étrange, c’est qu’un événement de simple police, somme toute assez banal à l’époque ait pu progressivement mettre en branle les imaginations et susciter tant de récits plus ou moins convergents. Cela dit, on parlait des évangiles canoniques retenus par Jérôme, mais les apocryphes font bien voir qu’on est dans une période d’extraordinaire fermentation gnostique se développant tout à fait en marge de cette exigence de cohérence rationnelle que constiituait encore le néo-platonisme grec. L’époque est terriblement confuse, un peu comme la nôtre, et il était assez fatal que n’importe quoi pût en sortir.



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2019 16:24

    Suite du texte ci-dessus

    Mais qui tuerait le malade ? J’évite à dessein l’euphémisme « euthanasier », parce qu’euthanasier, qu’on le veuille ou non, c’est mettre à mort, par des moyens particulièrement expéditifs et il faut appeler un chat un chat. Ce ne sont évidemment pas des médecins, ça n’est pas leur rôle, pas plus que celui du personnel soignant, et la position de l’Académie de médecine (1) sur toutes ces questions est fort claire : on peut laisser mourir lorsqu’aucun traitement n’est plus efficace, éviter l’acharnement thérapeutique, mais certainement pas tuer. Il faudrait donc recruter, sur dossier de motivation, un personnel spécialisé de tueurs, et probablement aussi prévoir des espaces particuliers du côté des morgues, là où opèrent en général les employés des Pompes funèbres. Au reste, pourquoi ne pas rattacher ce personnel un peu particulier à l’administration des Pompes funèbres, ce serait plus simple. De toute façon, l’euthanasie n’impose pas un environnement stérile, on pourrait bien évidemment utiliser toujours la même seringue, un sou est un sou. Les risques d’infection, de maladie nosocomiale, n’existent plus et on n’a plus à craindre je ne sais quel effet secondaire du « médicament » utilisé.

    Toutes ces questions, les partisans de l’euthanasie évitent bien évidemment de les poser. L’intitulé de leur association est du reste extrêmement révélateur du processus de déni du réel qui les caractérise. Pour eux, il ne s’agit évidemment pas de « tuer » le malade, puisqu’il est pour ainsi dire déjà mort. Parlant du cadavre et citant Tertullien, Bossuet, dans son « Sermon sur la mort », le décrit comme « un je ne sais quoi qui n’a plus de nom dans aucune langue ». Les membres d’ADMD pourraient bien dire la même chose de l’agonisant : c’est parce qu’il n’est déjà plus dans un état qui correspondrait à l’idée qu’ils se font d’une vie « digne » qu’ils le tuent. Mais ils se croient fondés à considérer qu’ils ne le tuent pas puisqu’aussi bien il est déjà mort à leurs yeux : l’agonisant, pour eux, même encore conscient, n’est déjà plus qu’une charogne.

    Dans son article « Torture » destiné à l’Encyclopédie, Voltaire remarquait déjà qu’un homme ne peut, en conscience, en torturer un autre. Pour que la chose devienne psychologiquement soutenable pour le tortionnaire, il faut d’abord dégrader l’autre, le priver de sa « dignité » d’homme, en faire une simple chose qui excite la répugnance et le dégoût. Lorsqu’il s’agit de tuer, c’est encore plus vrai. On ne procédait pas autrement dans les camps nazis où ceux qu’on destinait à l’extermination n’étaient plus qu’un troupeau de corps à moitié nus, décharnés et tatoués. L’agonisant n’est donc plus un homme, mais un tas de chair corrompue ; et s’il reste une conscience, il serait irrationnel et indécent qu’elle voulût autre chose que mettre la réalité en accord avec la pseudo-évidence du diagnostic de l’entourage : pour nous, la question est déjà réglée, mon pauvre vieux : tu es déjà mort et la piqûre, dans tout cela, a la légèreté d’une simple régularisation administrative. Mais entre la vie et la mort, il n’y a pas de moyen-terme : en deçà de l’instant fatal où les fonctions vitales s’arrêtent, on est vivant et tout peut arriver ; on a même vu des gens dont l’électro-encéphalogramme paraissait tout à fait plat sortir d’un coma profond après des années. Au-delà de l’instant fatal, en revanche, on est mort, il n’y a plus rien à espérer.

    Il y aurait une solution technique qui permettrait aux partisans de l’euthanasie pour eux-mêmes (si on n’en est pas partisan pour soi-même, je vois mal qu’on puisse la désirer pour les autres !) de supporter la peur panique que la pensée de leur déchéance paraît leur inspirer, sans imposer pour autant leur pathologie particulière à l’ensemble du corps social. On sait que pour limiter le personnel dans les locomotives, la SNCF a mis au point ce système qu’on appelle « de l’homme mort ». A intervalles réguliers, le conducteur du train envoie un signal électrique qui assure le système de sa vigilance. S’il perdait conscience, le train s’arrêterait immédiatement. La technique permettrait aujourd’hui sans grande difficulté d’insérer sous la peau de l’épaule un clavier en silicone où le postulant à l’euthanasie pourrait périodiquement taper un code connu de lui seul. S’il ne le faisait pas, un micro-processeur libèrerait dans la circulation sanguine, après un certain délai, un neuro-toxique puissant qui arrêterait immédiatement les fonctions vitales, ou bien provoquerait une fibrillation cardiaque. Cela fonctionnerait un peu à l’inverse du pacemaker déjà si répandu. Pour les distraits, il conviendrait évidemment de prévoir une alarme ! Si le sujet tombe dans le coma, il meurt dans les délais qu’il aura programmés. S’il tombe soudain dans la paralysie générale, il peut évidemment, en urgence, demander une petite intervention qui désamorce momentanément le système, ce qui sera fait, n’en doutons pas, dans un bon nombre de cas. Le chirurgien qui installe le dispositif ne tue personne, l’individu ainsi appareillé vivra aussi longtemps qu’il le voudra. Il ne s’agit plus de l’euthanasie active qui suppose un TUEUR, mais d’un suicide conditionnel programmé qui, de la part des moralistes les plus rigoureux, ne saurait susciter la moindre objection.

    Il reste qu’on peut aisément prévoir qu’une pareille proposition suscitera l’horreur de ceux qui pourtant devraient s’en réjouir. Pourquoi ? Je suis curieux de lire les réactions qu’on peut aisément prévoir et qui ne manqueront pas de contribuer à éclaircir le débat.

     

    (1)Le point de vue de l’académie de médecine est à cette page :

    http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=27&idLigne=2097



  • Christian Labrune Christian Labrune 25 avril 2019 16:22

    Cette information me plonge dans le dégoût. Comment un pays comme la France, non seulement allié désormais de l’islamo-nazisme iranien peut-t-il de surcroît cautionner des pratiques qui étaient celles du nazisme allemand ? Je suis resté au moins cinq minutes devant l’écran, ne sachant même quoi quoi écrire. Je viens de me rappeler que j’avais déjà proposé ici des articles sur cette question. Ils n’ont évidemment pas été publiés et je vais recopier ici le dernier. Sylvain Rakatoarison me pardonnera sans doute de pirater sa page, puisqu’il convient d’enfoncer le clou et qu’on n’en fera jamais assez.

    Déconstruction d’une idéologie mortifère.

    Texte

    Depuis bien des années maintenant, l’association ADMD répand impunément dans le public sa sinistre propagande pour le droit à « mourir dans la dignité ». Pour qui ne dispose pas d’un minimum de culture philosophique, cet objectif peut paraître séduisant mais il est aisé de mettre au jour ce que dissimule une pareille idéologie.

    Il y a une dizaine d’années, j’avais pu constater que mes élèves pourtant déjà bacheliers mais sensibles à la propagande médiatique, étaient majoritairement persuadés que les hôpitaux étaient remplis de tétraplégiques aphasiques désirant la mort et très empêchés de l’obtenir. Ces gens-là, il fallait bien évidemment les tuer de toute urgence. Un jeune m’avait même dit : « M’sieur, les chiens, quand il sont vieux, on les pique, ça vaut quand même mieux que de les laisser souffrir ! ». C’est ce que voudraient aussi la plupart de ceux qui, souvent en parfaite santé, réclament à cor et à cri une légalisation de l’euthanasie. Qu’on puisse donc enfin piquer comme des chiens les vieux qui en sont au dernier acte ! J’avoue que je ne vois pas très bien où serait l’exigence de « dignité » dans cette manière d’aligner le destin des hommes sur celui des chiens, mais passons.

    Ce que les fanatiques de l’euthanasie sont incapables de comprendre, semble-t-il, c’est qu’il ne suffit pas de « vouloir » mourir, les choses sont loin d’être aussi simples. On s’abstiendra évidemment de porter un jugement sur quiconque a décidé de mettre fin à ses jours librement : il SE tue, c’est son affaire. Mais peut-il demander à UN AUTRE de le tuer ? N’y a-t-il pas dans une pareille demande quelque chose d’exorbitant et qui met en jeu, lors même qu’on à renoncé à la vie et à la liberté qui va avec, lors même qu’on a déjà consenti à l’absolue passivité du cadavre, la liberté de l’autre, celui qui va vous achever ? Parmi les partisans de l’euthanasie, il y en aurait probablement très peu, du moins je l’espère, qui accepteraient de céder à une pareille demande. Ils auraient absolument raison. Pourquoi ?

    Parce que rien n’est plus banal, dans un moment de désespoir ou de dépression, que de se dire qu’on préfèrerait être mort. Lorsqu’on entend de pareils propos, on se garde en général de les prendre au sérieux, on se dit que le sujet est en proie à une souffrance et que c’est à cela qu’il faut d’urgence trouver un remède. Quand le suicidaire entreprend d’enjamber le garde-fou du Pont Neuf pour se jeter à l’eau, l’intention d’en finir paraît tout à fait évidente et néanmoins on essaie d’arrêter, manu militari s’il le faut, le geste irrémédiable. Dans bien des cas, le désespéré ne recommencera pas. On me dira que l’individu qui agit ainsi n’est pas grabataire, qu’il est même souvent en parfaite santé, que sa situation est sans comparaison possible avec celle de l’agonisant. Eh bien, parlons un peu de l’agonisant.

    Dans le cadre actuel de la loi Léonetti, le mourant a le droit, si j’ose dire, de prendre son temps, et la norme est même d’attendre que le processus suive son cours, en utilisant tous les moyens dont on dispose - et ils sont efficaces-, pour faire en sorte que les choses restent supportables physiquement et psychiquement. Personne n’est actuellement fondé à représenter au mourant qu’il y aurait une autre solution plus rapide, réputée moins douloureuse et assurément plus économique pour l’institution hospitalière. Mais si une loi stipulait que c’est un droit de se faire « piquer » comme un vieux chien, il deviendrait tout à fait normal dans ces conditions, et même tout à fait indispensable, d’informer le mourant de tous ses droits, y compris celui d’être achevé. Tout plaiderait évidemment en faveur du droit à disparaître « dans la dignité » : le mourant occupe bien inutilement un lit d’hôpital ; son agonie, si elle se prolonge au delà du souhaitable, va peser lourdement sur le vécu quotidien de son entourage, et de toute façon, au point où vous en êtes, chère Madame ou cher Monsieur, les carottes sont cuites, etc. Bref, la « liberté » de la décision, dans un tel contexte, paraît fort relative, et qui voudrait continuer à vivre ne le ferait que pour compliquer l’existence de tout le monde, il y aurait de sa part beaucoup de mauvaise volonté et même, disons-le, une certaine lâcheté.

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