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  • Pascal L 17 juillet 2014 20:39

    Merci @Trelawney d’avoir pris le temps de me répondre.

    Autant je suis d’accord avec l’effet de masque de la réforme, autant je ne le suis pas sur l’économie. La Californie est un mauvais exemple puisque les américains réfléchissent à la couper en plusieurs états…

    L’économie dépend principalement de l’écosystème mis en place. Le premier élément est la monnaie, donc une partie des décisions économiques sont prises à Francfort. Et ce n’est pas les monnaies régionales qui vont permettre d’avancer car elle sont basées sur l’Euro.
    Le deuxième est la recherche. L’ANR est une des principales source de financement et cet organisme est national. Il est d’ailleurs difficile d’imaginer un financement des grands sujets de recherche morcelé entre les différentes régions. Une bonne partie du financement est d’ailleurs européen.
    Viennent ensuite les clients et les partenaires des entreprises. Dans un domaine porteur comme l’informatique ou l’aéronautique, les clients et partenaires se trouvent partout sur la planète. Même si Airbus a beaucoup de partenaires sur Toulouse, il s’agit de la communauté d’agglomération et non la région. Le reste est ailleurs. Je travaille dans l’informatique et je n’ai aucun contact dans mon environnement proche. Tout se fait par Internet. Je n’ai jamais eu de soutien par mon département ou ma région alors que j’en ai eu d’une agence européenne et d’une fédérale US.
    Quand vous parlez du développement de certaines villes, je doute que ce ne se fasse pas au détriment d’autres villes. Il faut une vision beaucoup plus large pour avancer et surtout il faut relancer l’investissement.

    Quand à la démocratie, je peux encore parler librement avec mon maire et mon conseiller général. Au delà, ce n’est plus à ma portée. Il est certain que la démocratie n’est pas dans l’organisation des pouvoirs, elle est plutôt dans l’organisation des contre-pouvoirs mais le sujet est tabou dans la Vème république. C’est pourquoi, je m’inquiète.
    Quand vous dites que l’avenir de Strasbourg est en Allemagne, je suis encore plus inquiet. Tous ceux qui se sont battus pour que Strabourg ne soit pas allemande doivent se retourner dans leur tombe. Si mon grand-père a déserté l’armée allemande en 17 pour s’engager dans l’armée française, c’est qu’il ne voyait pas la France comme l’Allemagne. Voir les choses différemment n’implique pas forcement la haine de l’autre.


  • Pascal L 17 juillet 2014 18:42

    L’asservissement des Etats européens est déjà rentré dans les faits avec l’Euro et la crise. Les Etats de la zone Euro n’ont aucun moyen de rétablir la situation s’ils ne peuvent pas mettre en place une politique monétaire adaptée. La phase suivante est de leur faire sortir juste le nez de la boue dans laquelle ils s’enfoncent en leur faisant signer à peu près n’importe quoi. 


    Par contre, je ne peux pas vous suivre sur le rôle de la science dans l’asservissement des populations. Dans les études scientifiques, le meilleur côtoie le le pire. Si j’étais dans une multinationale, je commencerai par embaucher les meilleurs pour être le plus proche possible d’une vérité scientifique, quitte ensuite à utiliser les plus mauvais pour la déformer.
    Les associations qui s’opposent aux multinationales évitent les meilleures études pour ne pas apparaître au côté de leur ennemi et produisent souvent des résultats qui ne sont pas exempts de reproches, surtout lorsque cela est annoncé avec aplomb. La synthèse du GIEC sur le climat ne reproduit pas par exemple les doutes et les incertitudes des scientifiques, ce qui finit par donner une image assez fausse de l’état de la science. Les politiques ont peur du doute et il faut un caractère bien trempé pour annoncer au monde qu’on ne sait pas…
     Il faut un solide esprit critique pour se faire un chemin au milieu de toutes ces vérités. La manipulation est partout. Si on vous demande qu’elle énergie est la plus dangereuse, le nucléaire arriverait très haut dans les réponses. Dans la réalité c’est plutôt l’inverse et même si on n’est pas d’accord avec la méthode, cela ne risque pas de modifier les résultats tellement l’écart est grand.
    Alors qui sont les méchants ? Si on me demande, je répondrai que je n’en sais rien, vu la complexité des problèmes. Ce que je devine, c’est que l’humanité doit se protéger d’elle-même. Il y a peut-être 1 à 5% de la population qui profite du système et sans doute 80% qui aimerait être à leur place et c’est justement ces 80% qui protègent ceux qui en profitent le plus. Nous ne devons pas nous battre contre une minorité, nous devons d’abord nous battre contre nous-même. Nous nous comportons dans les relations sociales exactement comme des babouins qui sont des cousins pas si éloignés que cela. La promotion est souvent donné à celui qui tient la porte ouverte au chef. Ce chef se définit essentiellement par son niveau de testostérone et non par sa capacité à faire le bien de l’humanité.


  • Pascal L 17 juillet 2014 13:06

    Une réforme des régions n’est pas impensable en France, mais dans ce cas, je me demande bien à quoi ça sert puisqu’il n’y a pas eu de réflexion préalable. Cela sent le nuage de fumée. Pendant que tout le monde s’étripe sur le sujet, on ne discute pas d’un autre dépeçage, celui de notre économie.

    Il manque clairement une vision stratégique sur le sujet, tout ce remue-ménage finira donc dans une débâcle.

    On ne peut pas faire une réforme de cette ampleur sans se poser la question de la représentation démocratique. Les élus des nouvelles régions seront forcément plus éloignés de leur électeurs, d’autant plus qu’il est également question de supprimer les conseils généraux (mais chut, on n’en parle pas maintenant, cela pourrait faire capoter cette réforme).

    Une telle réforme va forcément coûter les yeux de la tête, car il faudra revoir les responsabilité et l’organisation de toutes les administrations départementales, régionales, voire nationales. Quid des fonctionnaires ? Va-t-on les licencier ? les muter ? Ils me semble qu’on a pas commencé à demander leur avis. De toutes façon, en période crise, la réduction de personnel passe forcément par la case chômage ou retraite, donc ces personnes restent à la charge de l’Etat et il n’y aura pas d’économie.
    Une réforme de cette ampleur ne peut être conduite que dans une période de forte croissance. 

    Quels sont ensuite les vrai objectifs de cette réforme puisqu’il est illusoire de faire des économies ? S’agit-il de supprimer l’Etat Français à terme ? On en saura un peu plus avec la répartition des responsabilités entre l’Etat et les régions, mais il sera trop tard à ce moment.

    Enfin, l’examen de la carte montre de grosses disparités entre les régions. De grandes régions autour de grands métropoles, principalement dans le Sud (Bordeaux, Toulouse, Lyon, Marseille) et des régions plus petites où aucune métropole ne se détache réellement. Où sera la capitale de la région Nord-Est : Châlons-en-Champagne, Reims, Metz, Nancy, Strasbourg, Mulhouse ? Belle bataille en perspective et cauchemar pour le gouvernement. Y aura-t-il des régions pauvres et des régions riches ?


  • Pascal L 17 juillet 2014 12:11

    Difficile de contester la qualité du sondage, ils publient l’essentiel des informations sur l’échantillon, la date du sondage, le pourcentage d’erreur… Si nous avions ça pour les sondages en France, cela commencerait à devenir intéressant.

    Ceci dit, certaines données sont extrêmement volatiles d’une année sur l’autre. Ce sondage a été réalisé en France en 2014 juste après le referendum d’autodétermination en Ukraine et il est probable que ces événements ont eu une influence sur les réactions des personnes interrogées. Il est probable qu’un sondage réalisé aujourd’hui donnerait des résultats différents.


  • Pascal L 15 juillet 2014 12:12

    La sécurité sociale nous a toujours caché ce qui, dans nos cotisations, était du ressort de l’assurance et ce qui était du ressort de la solidarité, sans compter ce qui était du gaspillage. Il n’est pas étonnant qu’ils doivent en payer le prix maintenant.

    Cette absence de transparence a permis tous les enfumages sur le déficit.
    La solidarité est nécessaire, mais son financement ne doit pas reposer sur les seuls salaires.
    Le rôle de l’état n’est pas de gérer la sécurité sociale, mais de faire en sorte que personne ne soit laissé sur le bord du chemin et que personne ne puisse en tirer un avantage indu.
    C’était bien l’objectif de départ, mais la réalité et le laissé-faire ont changé la donne. Il n’est pas normal par exemple, qu’on ait laissé les cotisations retraite à 85% des dépenses dans les 30 glorieuses sans faire de capitalisation avec les 15% restant. Aujourd’hui, je ne connais plus le taux actuel, mais dans les années 90, on en était à 120% de cotisation. Je payais donc 120% de ce que je pouvais à l’époque espérer gagner lorsque je prendrai ma retraite. Tout cela pour maintenir un sytème basé uniquement sur la répartition où l’on fait payer aux seuls actifs le coût actuel de l’ensemble des retraites. Avec un tel système, je doute que je gagnerai alors plus de la moitié de ce que j’aurais cotisé.
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