Dans cette histoire, personne n’avait intérêt à descendre un avion civil, car celui qui l’a fait, quel qu’il soit, a déjà perdu cette guerre.
Je ne peux pas dire s’il y a des nazis à Kiev ou des communistes dans le Dombass, car nous recevons en permanence de la propagande provenant des deux camps. La seule chose que nous pouvons examiner, ce sont les faits lorsqu’ils sont crédibles. Et ce qui est crédible, ce sont les images de cet accident et les connaissances que nous pouvons avoir sur les missiles anti-aériens. Pour le reste, les autres images peuvent être vraies comme peuvent avoir été tournées dans un autre contexte et je fais plus confiance aux enquêteurs internationaux qu’aux politiques de tous bords.
Les faits :
le vol MH17 a été descendu par un missile sol air ou par un missile air-air.
Les opérateurs qui l’ont descendu avaient les moyens de savoir qu’il s’agissait d’un avion civil : Dans les deux cas l’acquisition de la cible se fait par un radar et les avions civils codent l’onde radar retour par un transpondeur pour s’identifier. Jusqu’au dernier moment, il est possible de détruire le missile en vol lorsque l’erreur est perçue.
Le vol MH17 venait de l’ouest, ce qui exclue qu’on ait pu le prendre pour un avion russe.
L’histoire de l’avion de Poutine qui serait passé juste avant est une fable. Jamais les pilotes de Poutine n’auraient pu déposer un plan de vol traversant cette zone et si c’était le cas, il n’aurait jamais été accepté par l’Ukraine.
Les missiles sol-air sont plutôt conçu pour attraper une cible en approche avant que celle-ci puisse détruire le système de missile. Une attaque par le côté est aussi possible. Cela place la zone de tir nettement dans la zone contrôlé par les rebelles, même si une attaque par l’arrière reste possible.
Les russes ne peuvent pas déployer d’avions sur le terrain sans signer leur présence, les rebelles n’ont pas d’avions.
L’Ukraine ne peut pas déployer un système de missile sol-air pour faire face aux seules menace sol-sol des rebelles car ces missiles sont totalement inefficaces sur des menaces à basse altitude et le radar de veille est un signal qui dirigerait les missiles sol-sol directement sur le système.
Tout ceci tend à conforter le scénarios des américains sans même connaître les données issues de leurs satellites de surveillance. Dans tous les cas c’est une épouvantable erreur.
Par contre, dans ce qui n’est pas encore dit, il reste des zones d’ombre et l’Ukraine n’est peut-être aussi blanche qu’on le dit.
Le changement de trajectoire du vol MH 17, même si c’est une pratique quotidienne des contrôleurs aériens, peut poser des questions.
Il existe des tonnes de raisons pour qu’un contrôleur aérien demande un changement de trajectoire, en particulier cela peut être dû à un encombrement sur un secteur aérien, mais cela peut aussi être fait à la demande des autorités militaires. Les vols militaires croisent peu les zones civiles, surtout au dessus de 10000m mais ils sont prioritaires, y compris en France. Il est possible que les militaires aient demandé un déplacement du vol, non pour éviter un croisement, mais pour permettre à un avion de se placer dans le sillage du vol civil. Vu le nombre d’avions militaires déjà descendu, il me semble que c’est assez logique. Je n’ai aucune preuve de ce scénario, mais j’aimerai bien connaître les explications de l’Ukraine. De toute façon, l’Ukraine donnera la réponse un jour, car ils risquent de se retrouver sans possibilité de communications aérienne avec le reste du monde. Les autorités aériennes ne sont pas tendres lorsque l’on joue avec la sécurité des vols.
Dans les périodes de vaches maigres, les comités Théodule trouvent toute leur raison d’exister. Ils permettent de sortir quelques personnes des statistiques du chômage et en plus les participants ne savent pas qu’ils sont en fait au chômage.
Sinon, côté résultat, ce n’est pas terrible. Le déplacement du piratage vers de nouvelles technologies s’est accéléré et la promotion de l’offre légale est en panne. Il semble qu’ils n’ont toujours pas compris comment définir la notion de propriété pour les biens immatériels, mais ils n’ont pas été formés pour cela. Combien d’ingénieurs dans la Hadopi ?
Il y a tout de même un gros paradoxe. On veut définir la notion de piratage de biens immatériels alors que les entreprises ne peuvent pas inscrire les biens immatériels qu’ils ont créés dans les actifs (alors que c’est possible s’ils les ont achetés). Comment qualifier le vol de quelque chose qui n’a pas de valeur ?
Si l’état veut diminuer le chomage, il doit financer directement l’investissement et non financer les entreprises en espérant quelles feront de l’investissement.
Le mot travail provient d’un instrument de torture, le tripalium. Vu sous cet angle, je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de monde intéressé par la torture. Le problème n’est donc pas l’absence de travail, mais l’absence du salaire qui est nécessaire pour vivre dignement.
Il existe par ailleurs énormément de travail qui pourrait être fait si le financement était assuré, par exemple pour l’amélioration de notre environnement.
Si notre société se posait la question de ce qui a de la valeur à nos yeux, nous pourrions résoudre le problème. Autrefois, la création monétaire se faisait en clonant un tas d’or, c’est-à-dire ce qui était considéré comme ayant le plus de valeur. Aujourd’hui, le système est un peu plus pervers, les banques clonent jusqu’à 10 fois environ la monnaie émise par la BCE.
En créant une monnaie sur ce a une vrai valeur à nos yeux (l’environnement, la qualité de la vie…) nous pourrions financer une augmentation de cette valeur en faisant une anticipation sur la valeur future. Cette technique a déjà été utilisée pour construire des ponts ou des lignes de chemins de fer. Les salariés recevaient des bons échangeables pour l’utilisation future du pont ou du train.
Notre gouvernement cherche comment imposer des économie d’énergie alors qu’il suffit de calculer l’économie future et de créer l’équivalent en monnaie pour financer les travaux.
L’économie réelle n’est plus considérée comme rentable même si quelques entreprise arrivent encore à bien rémunérer leurs actionnaires. Ces entreprises ont effectivement la capacité à trouver des financements sur la bourse, mais ce sont les arbres qui cachent la forêt. Il semble qu’aujourd’hui, il sort plus d’argent de la bourse (par les dividendes) qu’il n’en rentre, ce qui ne peut que provoquer qu’un resserrement de l’économie réelle.
La faute est moins à trouver du côté des actionnaires qui cherchent à maximiser leur rendement que de l’organisation du système monétaire qui favorise le court terme et rend le coût financier de l’investissement exorbitant en réclamant les intérêts avant que l’investissement soit rentable.
La solution passe forcément par un changement des règles monétaire.