@Bendidon ... voila l’Ankou !
C’est lui qui se prend pour un roi. Moi je ne vois en lui qu’un ambitieux autosatisfait à intelligence réduite.
Il parlé de cent jours,
moi je le vois plutôt dans un« jour sans » (sans fin !).
RIP mort-né par la volonté du monarque.
RIP : Rest In Peace
Bonjour Fergus.
Tu écris : « En l’occurrence, il est évident qu’il a voulu enfoncer le clou le plus tôt possible. »
Il a enfoncé le premier clou de son cercueil...
Excellent travail de journalisme citoyen. Un travail qui surclasse de loin et de haut le travail bâclé d’un journaliste de plateau télé plus préoccupé par les effets qu’il peut produire que par la recherche de la vérité.
Hommage au grand Jacques Brel au passage. La fiente des aigris et des jaloux n’atteint pas les blanches colombes.
@Lynwec
Je n’ai pas commis d’erreur car c’est à dessein que j’emploie le pronom « nous » dans deux sens. Je peux résumer mon propos ainsi :
Nous, les Occidentaux, avons « besoin » d’une défaite nécessaire et suffisante de la Russie et nous (les gens du monde entier) avons besoin d’une paix qui ne soit pas entièrement dictée par la vision occidentale ou pire : la vision de l’Otan ! D’où l’intérêt de la coopération chinoise.
Quant à l’avidité, elle est partout...Elle n’est pas l’apanage d’un seul pays ou d’un seul camp.
Deux points sur lesquels je souhaite apporter mon opinion :
1 — « il faut que la Russie perde » ? Non : nous avons « besoin » d’une défaite nécessaire et suffisante
« Il faut » est une affirmation qui n’a pas de sens. Il est plus juste de dire que « nous » (les Occidentaux(, nous avons « besoin » que la Russie perde. L’expression est plus exacte car elle se limite à la nécessité de la paix et de l’équilibre du monde.
Ensuite, que met-on sous l’expression « que la Russie perde » ? Que doit-on entendre par ce « besoin » que la Russie perde ? Qu’elle soit dévastée, démembrée, jetée dans le chaos ?
Non ,il me semble que nous (les Occidentaux) avons seulement besoin qu’elle perde sa guerre pour la possession des territoires ukrainiens récemment conquis. Nous n’avons pas besoin que la Russie perde davantage que cela. Nous n’avons pas besoin qu’elle soit complètement défaite ni que son territoire soit atteint pour récupérer à tout prix la Crimée.
C’est un peu ce qu’a voulu exprimer très maladroitement le chef de l’Etat (« Il ne faut pas humilier / écraser la Russie »). Ce propos est absurde car aucun état ou coalition n’est à même d’écraser la Russie. Cette phrase est donc inutile en plus d’être absurde et cause de grande perplexité pour ceux qui l’ont entendue.
Restons-en au besoin, clairement circonscrit, d’une défaite nécessaire et suffisante pour obtenir un accord de paix et un certain équilibre à long terme.
2— « Il remarque que nous avons jusqu’à présent eu « une attitude conciliante » vis à vis des mauvaises actions menées par Poutine »
Les Occidentaux ont eu cette attitude conciliante aussi parce qu’eux-mêmes avaient beaucoup de crimes à se reprocher et donc ils n’en menaient pas large (Kossovo, Irak, Palestine, Libye, abandon des Arméniens et d’autres causes). Les Occidentaux étaient donc très mal venus de venir donner des leçons. Obama l’a bien compris quand il s’est abstenu d’intervenir en Syrie. Il avait eu la sagesse d’anticiper la haine anti occident qui montait et que l’interventionnisme à l’ancienne manière avait vécu.
Deux besoins à satisfaire pour une paix solide
— 1er besoin : le monde a besoin d’une paix bâtie sur une défaite nécessaire et suffisante de Poutine et de la Russie. Rien de plus. L’outrance est à proscrire. Pas de vengeance ni de lutte d’idéologies ni opportunisme.
— 2ème besoin : L’interventionnisme occidental a commis trop d’abus et d’erreurs dues à son aveuglement. Nous avons besoin (« nous » désigne cette fois-ci le monde entier) que l’Occident fasse amende honorable et agisse dans le sens d’une paix qui prenne en compte une conception plus mondialiste des choses. L’Occident doit cesser de croire qu’il détient tout seul la vérité. En cela, l’apport réflexif de la Chine me paraît utile pour l’avenir.
Je trouve navrant de voir les Américains s’employer à faire capoter le possible plan de paix de la Chine au seul motif qu’ils veulent rester les maîtres du monde et qu’ils ne supportent pas l’idée que la Chine soit à l’origine de quelque chose de positif.
« Les oppositions n’ont plus de boussole ». Par cette formule, l’ancien maître des horloges se voudrait aujourd’hui maître des boussoles. Il incite vertement ses amis de droite à pointer l’aiguille, non plus vers le Nord, mais vers sa Glorieuse personne. « Messieurs, Mesdames, le roi danse ! »
La principale boussole, c’est le Peuple : « vox populi vox dei ». Celle de Macron, c’est son credo obsédant « touche pas à mes riches ! »
Il est vrai que les oppositions ne défendent pas toujours bien les intérêts du peuple mais se montrer autoritaire et sourd au point de ne pas même écouter François Bayrou qui propose de taxer les hauts dividendes et de réviser cette réforme injuste et trompeuse, c’est un signe de radicalisation caractérielle.
Les oppositions n’ont plus de boussole mais les macronistes n’en ont qu’une : c’est leur maître ! Retirez Macron de l’équation et ils ne sont plus rien du tout. Quelques survivants se vendront au plus offrant...
@Jean Keim
Mon propos ne porte pas tant sur la pensée que sur la notion de paix : comment la paix se conçoit ou se produit. Soit la paix est le résultat d’une pensée ordonnancée, soit la paix est l’état qui résulte de l’action du champ de bataille.
Je suggère que l’on examine la question de la paix en sortant un moment de cette conception binaire pour prendre en compte la nature humaine dans toute sa dimension, à savoir (exemples) :
— que toute paix sera très imparfaite, puisque la nature humaine est imparfaite et commet des erreurs.
— qu’elle ne pourra être travaillée qu’en gardant en tête que les belligérants veulent poursuivre la guerre (c’est dans la nature humaine).
— que le doute, s’il est le levier d’Archimède de la pensée humaine, va aussi de pair avec l’humilité et que l’humilité fait défaut.
En prenant en considération la nature humaine dans tous ses aspects, dans sa totalité (sans l’idéaliser comme l’a trop fait l’Europe qui croyait trop au pacifisme), on déchantera, certes, mais on n’en sera que plus clairvoyant.
Quant aux moyens, ils doivent se décider en fonction de la finalité.
Quelle finalité poursuivons-nous ? L’offensive, mais jusqu’où ?
La paix, mais quelles « concessions » l’Ukraine, l’ONU et l’Otan considèrent-ils comme acceptables ?
L’Europe avait une finalité de paix et elle a réduit ses moyens de guerre en conséquence. La Russie est restée dans une finalité de guerre. En réalité, nous devons travailler parallèlement sur deux finalités (la paix, la guerre) et donc deux scénarios parallèles.
Quand j’ai appris que Zélensky voulait reprendre la Crimée par les armes avec l’aide de l’Otan, j’ai compris que la Russie allait relancer la guerre encore plus fort et que le scénario de la paix n’était pas pour demain. Un scénario de paix eut été possible avec une finalité plus modeste et moins provocatrice. Mais, ce n’est que l’avis d’un citoyen qui regarde de loin les choses et ignore beaucoup de ces choses.
La voie pour essayer de s’en sortir ne peut être que la voie responsable. Je n’emploie pas le mot « raisonnable » car il ouvre la porte à des concessions ou compromis déshonorants.
La voie responsable est la voie humaine.
Penser humain, c’est d’abord appliquer le principe selon lequel rien de ce qui est humain ne doit m’être étranger. Nul n’est censé ignorer l’humain.
Partant de là, il faut reconnaître que l’être humain est par essence imparfait et que la paix qu’il trouvera par ses laborieux efforts sera, elle aussi, imparfaite.
Penser humain, c’est aussi reconnaître une évidence : la guerre fait partie de l’Homme (on dit même qu’elle lui appartient en propre).
Penser humain, c’est rappeler ce qu’ont dit Sartre et Camus. Je schématise : le premier a dit que l’être humain est responsable de ce qu’il est, le second a dit que l’être humain est responsable de ce qu’il fait. Appliquons leur philosophie : cherchons ce qui est humain plutôt que ce qui est juste (Camus préférant la vie de sa mère à la défense à tout prix de la Cause). La quête de justice est une soif sans fin et l’idée de ce qui est juste varie grandement d’une partie du monde à l’autre. Elle est teintée d’idéologie.
Sans poursuivre la justice à tout prix. Limitons-la au Droit : les crimes et délits de guerre constitués sont répréhensibles. Nul n’est censé ignorer le Droit.
Pour tout le reste, évitons la morale et préférons nous montrer responsables. En un mot : soyons humains !
Deux scénarios philosophiques :
— Si l’on dit que la paix ne peut découler que de la pensée, alors il faut toujours un certain ordre préalable créé par cette pensée. Car la pensée a besoin d’ordre pour se mettre en mouvement ; elle déteste l’agitation et la profusion. L’ordre émanerait de la pensée ; c’est la conception de René Descartes. Mais si cela marchait, l’ONU, institution qui a été pensée au niveau mondial après la guerre, aurait déjà réglé le problème.
— Si l’on pense, au contraire, que la paix ne résulte pas de l’ordre (de la pensée) mais du désordre de la vie (et de l’action), on accepte alors par avance le verdict des contingences guerrières et politico-économiques, on se range du côté des « pragmatiques » de la Real politic.
Dans les deux cas, l’idée de paix remonte à l’idée d’ordre. Mais l’ordre de la pensée n’est pas du tout le même en démocratie et dans un état autoritaire. Dans une partie du monde, l’ordre s’impose par le haut comme le salut face à tous les dangers.
La première hypothèse est idéale car on n’a pas le temps de penser la paix quand les choses vont trop vite. Un cessez-le-feu pour réfléchir ? Les deux camps en profiteraient pour préparer de nouvelles offensives...
La seconde hypothèse est purement inacceptable. Peut-on admettre quel paix soit le seul résultat du fait accompli et que la loi du plus fort comme dans la fable du Loup et de l’Agneau (même s’il n’y pas ici d’agneau) ?
La paix issue de l’ordre de la pensée ou la paix issue du verdict des combats ?
Quelque part entre les deux, il existe une troisième voie possible.
L’auteur de l’article le croit aussi. Aucun des deux scénarii philosophiques n’est pleinement satisfaisant.
La pensée, c’est le bon ordre mais la pensée n’est pas synonyme de vie ni de création : elle est stérile face à la plupart des situations qui la dépassent. La vie est chaos et profusion d’où émergent la création. Si la pensée commande, on cherchera des règles, des normes, des valeurs et l’on ne se mettra d’accord sur rien au plan international. Ou bien alors ce sera un accord éphémère et trompeur pour offrir a paix surtout aux dirigeants de ce monde (ils sont très soucieux de leurs carrières et de leur postérité dans l’Histoire). Cette paix fragile et instable serait le ferment de désordres à venir( comme on l’a vu en 2014).
Si c’est l’action qui décide, alors on continuera de compter les bons et mauvais points des deux côtés et on continuera dans l’enchère et la « sur en chair » à canon !
Si on fait un pas de côté en sortant de ce dualisme philosophique, on peut s’interroger : qu’est-ce qui est humain ?
Article très utile et très intéressant. Merci à vous et au collectif « Nos services publics » !
Votre idée est intéressante. Quand une manifestation de grande ampleur se déroule dans la civilité, elle mériterait d’être prise en compte.
Mais cela supposerait une révision de notre constitution car nous sommes en démocratie indirecte, ce qui signifie que nos représentants élus de façon régulière sont censés s’exprimer en notre nom.
Mais on voit bien que certains de ces élus, à commencer par le premier d’entre eux, abusent de la philosophie de ce système. Il faudrait poser des limites institutionnelles à ce dévoiement de l’esprit des lois.
Savez-vous pourquoi Macron est si pressé de faire adopter cette réforme de retraite ? C’est pour permettre à ses successeurs (de droite comme lui), de peaufiner plus rapidement le volet suivant tout aussi douloureux et qu’ils ont déjà en préparation...
Macron, l’autre jour encore, nous a adressé d’un pays étranger un de ses fameux messages désobligeants, prétendant, comme à chaque fois, nous apprendre la vie !
Moi je dis qu’un homme qui te critique le plus souvent à l’étranger n’est pas franc du collier.
La démocratie ne consiste pas à se soumettre aux ordres d’un homme seul qui veut tout régenter à son goût mais à s’accorder sur des lois et à les appliquer dans le cadre d’un respect mutuel. Nous ne sommes pas sujets mais des citoyens !
Quant aux gens qui se moquent de la Rue, ils devraient s’inquiéter et agir pour que cesse d’augmenter le nombre de personnes jetées à la rue faute de ressources et de logements. Une augmentation considérable en 2022 ! On y voit de plus en plus de personnes âgées (la réforme de retraite n’arrangera rien...) et de mères avec enfants. Ces gens qui méprisent le peuple ne connaissent que les palais ; ils n’ont jamais vécu la pauvreté et la peur des lendemains.
Comme le dit le poète, l’important c’est la rose.
Créer ou recréer ?
Peu importe que rien ne se crée : ce principe de Lavoisier qui vaut pour la matière vaut aussi pour l’art et implique que l’IA peut aussi « créer ».
Créer pourquoi ? Pour connaître la joie. La joie se trouve aussi dans l’amour des œuvres des autres. Car apprécier l’art, c’est encore créer (ou recréer en soi). La joie seule justifie l’acte de créer et sa nécessité. L’IA n’éprouve aucune joie.
« ’Je pense donc je suis » : ajoutons « Je suis donc je crée ».
Voilà l’Evidence que l’IA ne peut ni énoncer ni connaître en son for intérieur (d’ailleurs, a-t-elle un for intérieur ?).
Le point 7 propose un reset ou une recette : « trier voire ignorer ce qui est exprimé par les habilités à parler du système ».
Un reset cartésien est trop long et fatigant.
Ignorer des informations est quasi impossible. Notre cerveau n’est pas équipé d’un système anti-spam qui relègue automatiquement les messages indésirables dans un dossier spécial.
Notre cerveau a tendance à trop absorber car il est émotif. Dès lors, il faut trier a posteriori et cela n’est pas chose aisée.
A propos du sommeil et surtout du rêve, la nature nous a donné par ce moyen un système ingénieux et grandement utile. Le rêve évacue les déchets et fait peut-être à sa manière une forme de « reset ». Nous sommes plus frais le matin. Ensuite, il s’agit de ne pas trop s’exposer aux pollutions mentales qui nous bombardent. Pas simple car nous sommes cernés.
A défaut de pouvoir faire un « reset » à l’état d’éveil, il reste toujours possible de faire un nettoyage éveillé en écoutant de la bonne musique, en lisant les bons auteurs anciens ou par d’autres voies saines. « Sain » voilà le mot lâché ! Mais comment retourner à l’état sain ? Quelles sont les choses saines ?
Sinon, comme alternative au « reset », et en moins violent, vous disposez de la touche « Echap » ! Couper la télé, par exemple.
Faire « Echap » et, hop, on s’aère !
@Silence, on pique !
J’ai entendu aux infos que depuis l’annonce de la réforme, les assurances privées de retraite sont submergées de demandes. Le privé se frotte les mains...
En tous cas, Elisabeth Borne est sereine. Elle s’est arrangée pour ne pas être touchée par sa réforme « nécessaire et juste ».
Elle peut écouter le concerto numéro BWV49-3 dit concerto des « plumeurs de pigeons ». Un concerto de Bach spécialement créé en son honneur (notez bien le numéro du concerto...).
@Fergus
Les 1200 €, c’est le miroir aux alouettes !
Tu évoques les « pensions minimales à 1200 euros. » Mais :
1 — Ce montant est un arrondi supérieur au montant réel
2 — C’est en brut et il faut déduire les divers prélèvements : «
»La contribution sociale généralisée (CSG), la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) et la contribution de solidarité pour l’autonomie (Casa) s’appliquent aux pensions de retraite.« (source)
3 — Il y a l’inflation et la non indexation sur la future inflation.
4 — Le gouvernement se réserve le bon plaisir d’augmenter les taux de ponction des CSG, RDS et autres.
5 — The last but not the least pour compléter la liste : il faut une carrière complète. Chose de plus en plus rare d’autant que c’est une notion est...évolutive. En effet, qu’est-ce que sera une »carrière complète« au sens des prochaines réformes de retraite ? On ne peut pas le savoir...
Donc, les 1200 €, c’est bien le miroir aux alouettes ! et nous connaissons tous la chanson :
»Alouette, gentille alouette.
Alouette, je te plumerai !"
Le travail ne doit pas être l’instrument de l’appropriation de l’homme par l’homme.
Le travail doit être valorisé comme l’activité qui permet d’accéder à l’autonomie, à la satisfaction de ses besoins et à la solidarité avec les plus faibles.
Le travail, vu comme instrument de l’appropriation de l’homme par l’homme, crée une sorte de droit de tirage illimité sur la personne du salarié jusqu’à ce qu’épuisement ou mort s’ensuive. Ce n’est pas là une conception digne et humaniste du travail.
Civilité et réforme des retraites
En somme, Rousseau fait observer que le passage de l’état naturel à l’état de civilité passe par le questionnement suivant : « est-il légitime de posséder ? Voilà la question essentielle. Et le philosophe répond quelque chose comme »c’est légitime mais jusqu’à un certain point qui est à définir dans le contrat social".
Ainsi, il est légitime que chacun se possède lui-même et s’extirpe de toutes formes d’esclavage. Il n’est pas légitime de s’approprier la nature par opportunisme et par le seul souci du gain égoïste.
Le patron qui détient un droit de tirage illimité sur son salarié jusqu’à épuisement physique et moral de celui-ci, commet un abus de droit. Le salarié qui ne peut plus obtenir qu’un droit de tirage très conditionnel à une retraite décente est simplement spolié d’une part non négligeable de son existence même.
Il existe manifestement un déséquilibre entre les droits de tirage des uns et des autres. Le malheur, c’est que l’Etat, garant de la civilité et de la justice dans l’idée de Rousseau, se ranger ici du côté des plus forts.
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