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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 novembre 2018 01:42

    @popov

    Je vous lis souvent et je n’avais encore jamais été heurté par l’une de vos interventions, mais là, je suis vraiment surpris : ce que vous proposez est atroce et je ne vous aurais jamais cru capable d’une telle inhumanité.



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 novembre 2018 01:29

    Ont-ils raison d’exprimé ainsi leur colère contre le Président Emmanuel Macron au point de lui coller sur le dos toutes les mauvaises nouvelles sur leur pouvoir d’achat, même éventuellement celles qui n’ont pas beaucoup de rapport avec ses décisions ?

    ==========================

    A cette question, je réponds résolument : NON !

    Ni Macron ni Castaner ni leurs émules qui travaillent à polir les sièges de l’Assemblée avec leurs fonds de culottes ne sont responsables de ce qui est en train de se passer en France.

    Quand les experts assermentés près les tribunaux déterminent qu’un prévenu ne disposait pas de toutes ses facultés au moment du crime ou qu’il est atteint d’une déficience mentale permanente, le procureur renonce à requérir une sanction pénale . L’irresponsable est placé d’office dans une institution hospitalière où il pourra recevoir des soins. On y prendra toute mesure qui s’imposerait pour que sa dangerosité soit contrôlée et contenue. Qu"on envoie donc tout ce monde-là à Sainte-Anne, et qu’on n’en parle plus.

    Les Français qui prennent conscience un peu tardivement de la situation ne sont pas coupables non plus. J’avais pensé qu’ils avaient un cerveau qui leur permettait de penser et de prévoir, mais à la place ils n’ont qu’une sorte de jerrican plus ou moins rempli de carburant, avec une jauge qui, de temps à autre, déclenche une alarme. C’est ce qui vient de se passer, et ça ne tardera pas à recommencer : c’est automatique.



  • Christian Labrune Christian Labrune 18 novembre 2018 01:04

    à l’auteur,

    Un article tout à fait intéressant.

    Quand on parle d’intelligence artificielle, il s’agit pour l’instant, nécessairement, de l’IA faible, mais l’émergence de l’IA forte, c’est-à-dire d’une intelligence consciente d’elle-même, capable de réflexivité, ne devrait plus trop tarder. On verra ça avant le milieu de ce siècle. Beaucoup de spécialistes considèrent même que c’est pour la fin de la prochaine décennie, donc à peu près dans dix ans. Dès que la parité sera atteinte avec l’intelligence humaine, il ne faudra que quelques mois pour que nous soyons, irrémédiablement dépassés. L’avenir de l’homme, c’est donc à coup sûr la machine pensante. Non pas DES « robots » plus malins que nous, mais UNE machine planétaire dont la mémoire gigantesque et le « système nerveux » existent déjà : c’est le Web

    Je préfère ne pas imaginer le jugement qu’une intelligence artificielle très supérieure à la nôtre pourra porter sur l’état actuel du monde ! Au fond, l’homme ne sera sorti de cette barbarie bestiale qui se voit encore partout que pour disparaître assez vite, non pas qu’on voudra le détruire, mais parce qu’il se rendra vite compte de lui-même de son obsolescence.

    Les grands singes dans les zoos ne souffrent probablement pas trop de leur infériorité parce que, s’ils sont relativement intelligents, ils ne le sont pas assez pour s’en rendre compte, mais l’écart entre une IA forte et la misérable intelligence humaine sera bien plus considérable que l’assez faible distance qui nous sépare du chimpanzé. Les malheureux enfants qu’on s’obstine encore à faire naître aujourd’hui seront quand même assez intelligents, eux, pour se rendre compte de l’irrémédiable insuffisance de leur cerveau biologique.



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 novembre 2018 12:13

    La périptéticienne : « Moi, c’est debout que je me repose. »

    ...........................................................
    @popov

    Vous nous éclairez grandement ! C’est que je n’avais même pas pensé, dans mon innocence incurable, que les funestes agités de « la nuit debout » étaient probablement des militants du Droit à la paresse cher à Paul Lafargue.



  • Christian Labrune Christian Labrune 17 novembre 2018 11:48

    "la paternité m’a changé totalement.

    « 

    ================================

    à l’auteur,

    Très drôle, ce morceau d’une phrase que vous citez. Autrefois, on faisait des enfants parce qu’on ne pouvait pas s’en empêcher, parce que les »funestes secrets« touchant à la contraception, dont ont parlé quelques démographes, ne se sont répandus qu’à l’époque classique. Quand on se retrouvait avec des moutards sur les bras, et souvent sans les avoir désirés, on assumait, et le plus souvent ça se passait tant bien que mal, dans les limites tragiques de l’humaine condition.

    En général, on faisait des enfants à un âge où l’on avait l’illusion d’avoir l’éternité devant soi ; on ne pensait évidemment pas qu’on allait donner naissance à de pauvres bougres qui seraient demain (un siècle, qu’est-ce que c’est !) des vieillards dont on serait directement responsable de la mort. Mais dans l’exaltation un peu idiote de la jeunesse, on n’y avait pas même pensé et cela restait donc excusable. Madame de Sévigné vieillissante, en proie aux rhumatismes, écrit à sa fille Madame de Grignan qu’elle aurait bien préféré »mourir entre les bras de sa nourrice« . On pourrait lui faire remarquer que c’est à sa fille qu’elle écrit ça, laquelle serait bien fondée à penser pareillement dans quelques années : » je suis embarquée dans la vie sans mon consentement ; il faut que j’en sorte, cela m’assomme".

    Mais Madame de Sévigné n’a jamais « voulu » la naissance de sa fille, encore moins sa mort ; il y des choses qui se font, au plumard, sans qu’on y pense.

    Depuis la possibilité d’une contraception devenue très efficace, ceux qui n’y ont pas recours peuvent être tenus pour responsables de la mort de leurs enfants. Ils ont voulu leur vie, et « sans [leur] consentement ». Il leur ont donc fait cadeau d’un beau fruit, sans pouvoir ignorer qu’il était déjà rongé par les vers de l’intérieur.

    Que la paternité ait « changé totalement » cet olibrius, on s’en fout complètement. Si on fabrique des enfants, c’est-à-dire de futurs cadavres pour se soigner parce qu’on ne va pas bien, il vaudrait mieux recourir à la médecine et à la psychiatrie. Voire se suicider : un suicide est moins grave qu’un meurtre.

    Ce que je dis vaut pour les hétérosexuels mais devient encore plus préoccupant lorsqu’il s’agit des homosexuels. Pour les défendre lorsqu’ils ne se souciaient pas encore d’être « comme tout le monde », on aurait pu dire : au moins, et même sans contraception, ils ne tueront personne. Mais voilà que cet avantage moral qui compensait la désapprobation dont ils étaient victimes, ils viennent de le perdre

    de la manière la plus idiote.

    On trouvera la lettre de Madame de Sévigné que j’évoquais à cette page :

    https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_choisies_(S%C3%A9vign%C3%A9),_%C3%A9d._1846/Lettre_93

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