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Eurasien
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  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 19 novembre 2008 14:25

    Bin voilà, c’’est précisément là qu’est la méprise (qu’on peut très bien soupçonner d’arrières pensées machisgtes)
    .
    "D’égal à égal"

    L’égalité homme/femme dont il a été question depuis un siècle concerne tout un tas d’aspects de la vie (dont celui du travail et des droits civils) mais pas la courtoisie. 

    Prétexter le mot d’ordre d’égalité entre les sexes, pour ne pas ouvrir une porte à une femme, pour ne pas la laisser passer devant soi, pour ne pas lui laisser son siège, pour se comporter face à elle comme face à un mec, pour exiger d’elle sa main ou sa joue, c’est de la grossièreté, rien d’autre.



  • easy easy 19 novembre 2008 14:00

    Sandro l’a déjà dit ici, mais je le redis en insistant.
    Chez nous il y a une règle qui veut qu’un homme ne commence jamais à tendre la main à une femme, quelle que soit la hérarchie ou la positiion d’invité/invitant.
    Et par ext’ension, il faut observer la même règle de bienséance au sujet de la bise.

    Combien de femmes, de jeunes filles, ne veulent pas faire la bise à des hommes qu’elles trouvent trop désagréables pour être bisés. Elles sont bien trop souvent contraintes à devoir biser au motif que leur refus vexerait le malotru, le boutonneux ou le sent-pas-bon.

    Alors oui, il y a dans l’affaire citée, des circonstances particulièrement "politiques" ou "religieuses" en tout cas militantes. N’empêche que si cet homme avait respecté le principe de base qui prévaut entre nous, il n’aurait pas essuyé ce refus.

    Même le baise-main est à l’initiative de la femme. L’homme courtois se penche et ce n’est que si la dame tend sa main qu’il l’a baise.
    C’était donc constamment que les hommes de l’époque du baise-main devaient subir le oui ou le non de la femme devant laquelle ils s’inclinaient. Et bien entendu, il n’était pas question qu’ils grimpent au rideaux si la belle ne tendait pas sa main. (Et si elle la tendait, ne pas la baiser était considéré comme un énorme grossièreté)

    Bien qu’il y ait ici un contexte spécial, je trouve intéressant et utile de rappeler aux hommes qu’il y a des égards partticuliers à devoir aux femmes.
    Lorsqu’il y a, en quelques endroits de la planète, des viols systématiques ou des lapidations subis par des femmes, on attend que dans les pays qui dénoncent de tels faits, il soit apporté un soin tout particulier au bon vouloir des dames. 




     



  • easy easy 18 novembre 2008 16:35

    Merci à Imhotep pour ce sujet (celui de Bernard Dugué aurait été posté peu après celui-ci)

    Grâce aux nombreux commentaires, l’indignation a été dite. Je ne vais pas en rajouter inutilement.

    Je me propose de profiter de ce sujet pour aborder cette question de l’anomalie d’une façon plus générale.

    Pourquoi nos parlementaires (toutes obédiences confondues, semble-t-il) ont été si peu hésitants à rendre hommage à .... ?


    Je vois cinq réponses possibles, toutes convergentes.

    • Un parlementaire n’est rien sans le système parlementaire, sans les autres parlementaires, adversaires compris, surtout adversaires compris. Et le Parlement n’est rien sans le système politique, sans la Constitution, sans le Grand Bazar qui lui accorde sa place, sa si belle lace. Entre parlementaires de tous bords, on ne cesse de s’invectiver, le plus publiquement possible tant qu’à faire. Mais jamais au grand jamais, un parlementaire ne va mettre en cause la légitimité d’un siège, du temple, de la religion. De là, il faut toujours s’attendre à ce que les assemblées d’élus honorent les assemblées d’élus et que chaque élu, sacrifie systématiquement tout individuum, toute pensée libre, au profit du Temple
    • Or, il n’y a pas que les élu qui s’appuient sur le Temple et en vivent. De par sa position centrale, ce Temple est la chose sur laquelle tout le Système repose. Alors tous ceux qui ont plutôt le sentiment que ce Système leur profite, tous ceux qui ont réussi à y faire leur lit, voient un intérêt immédiat, instantané, incontournable, à le soutenir. Se joignent donc aux élus, tous ceux ne voient aucun intérêt à ce que la ruche perde sa reine.
    • Au delà de ces questions d’intérêt (tellement profonds qu’ils ne sont même plus perçus consciemment par ceux qui les ont) il y a encore l’esprit de corps qui joue. Des gens qui ont partagé des épreuves similaires voire communes, se sentent toujours plus proches, plus frères d’armes. Et au moment de prouver leur solidarité, même aveugle, même risquée parfois, ils manquent rarement de répondre à l’appel. Et tous les parlementaires ont vécu des épreuves pénibles à peu près identiques, ils le savent. Idem pour les marins pêcheurs, pour les bergers, les maçons, les traders..
    • Encore au-delà de ces premiers points, arrive l’esprit de sexe, le sexisme, la part de sexisme que peu ou prou nous aurions tous. Esprit qui pousse à un minimum de solidarité sexiste. Notre Assemblée aurait été constituée d’une majorité de femmes, ce point aurait pu contrarier les points précédents.
       
    • Transcendant tous les points précédents, il y a encore autre chose. Un parlementaire, c’est tout de même quelqu’un qui en a vu de pas mal de couleurs, c’est quelqu’un de tout de même plus expérimenté, de plus imprégné de la vie que la moyenne. A ce niveau de conscience, un drame apparaît d’abord comme un drame, une désolation et non un prétexte à séparation manichéenne Bien/Mal, Bon /Méchant. J’aurais été parlementaire, tous les points précédents auraient influé sur ma décision d’accepter la minute de silence et pendant cette minute là, j’aurais pleuré le drame, le drame en son entier, sans séparer l’époux de l’épouse. Car il me semble que c’est un drame conjugal. Dans une vie conjugale, il y a deux adultes majeurs, responsables et ça dure, ça dure, jusqu’à ce que ça devienne dur, très dur. (Evidemment que dans le drame de Cantat/Trintignant c’est lui l’assassin, le criminel mais elle, elle n’aurait vraiment rien à voir dans cette liaison constamment difficile. Pourquoi ne pleurerions-nous pas sur le cas global Bertrand+ Marie ?)

    Y compris chez les plus révolutionnaires (à l’exception des Anarchistes) il y a toujours une part de l’énergie rhétorique qui se consacre à soutenir les briques qui forment le socle du Pouvoir ou en tous cas de l’Ordre. Même Idi Amin Dada, savait placer dans ses discours les plus paranos, des éléments propres à soutenir le principe du Pouvoir central

    Même un Besancenot ne peut employer toutes ses forces à démolir complètement le Système. Pour une part, il aurait envie et intérêt à dénoncer cette minute de silence, pour une autre part, il se dit qu’il ne faut pas démolir le Temple.


    Alors nous autres ici ?

    Nous autres ? Je dirais que ceux d’entre nous ici, qui seraient le mieux installés dans le Lit à baldaquin ne seraient pas intervenus, se contentant de moinsser tout au plus.
    Cela, pendant que les plus frustrés, qui ne trouvent aucun intérêt à ce Grand Bordel lâchent leur chien.

    Cette dichotomie est à nuancer en ceci que nous nous savons tous, ici, de peu de pouvoir, de peu d’importance. Nous savons que nos grognements sont sans aucune portée ni conséquence. Du coup, même ceux d’entre nous qui croient mordicus à la Ruche et à la Reine mais souffrent ici ou là de quelques frustrations, ne se gênent pas pour se tirer une flèche dans Le Pied.

    Bien petite flèche, bien petit arc, mais délicieuse à tirer tout de même pour le peit archer que nous sommes.



    Pourquoi nos parlementaires (toutes obédiences confondues, semble-t-il) ont été si peu hésitants à rendre hommage à ....je ne sais pas bien quoi ...personne ne sait pas bien quoi au fond...peut-être à la tristesse...peut-être à la désolation...peut-être à elle-même, l’Assemblée ... peut-être à la voie parlementaire...peut-être à la propre difficulté que chacun des parlementaires vit en ses dimensions intimités  ??,,,,

    Indiscutablement, chacun des parlementaire avait une pensée particulière, différente de celle de son pair. Nul ne peut dire exactement à quoi l’ensemble des députés rendait hommage, sur quoi ils priaient, car il y a bien des minutes de silence qui équivalent à des prières.

    C’est nous qui, de l’extérieur, réduisons ce flou à une chose précise
    "Ils ont refusé de voir qu’en leur colègue il y avait d’abord un assassin" 
    ou pire encore
     "Ils ont rendu hommage à un assassin"







  • easy easy 11 novembre 2008 19:47
    Holbecq,

    Les points que tu mets en exergue se retrouvent souvent et en substance sur le Net, mais comment dirais-je, sans être faux, je trouve qu’il manque à chaque fois la vue depuis l’autre angle. Car il y a d’autres angles de vue possible d’un même fait reconnu. Comme nous en sommes à imaginer des révolutions financières, il me semble qu’il faut commencer par diversifier ses angles de vue

    Faute de temps et pour ne pas faire trop long, je ne vais traiter que de quelques points en m’appuyant sur ton texte

    "- Depuis 1971, plus aucune monnaie n’est liée à un étalon réel (or), ce qui la rend depuis totalement virtuelle et donc potentiellement infinie. Seules les règles définies par les hommes eux-mêmes en limitent l’émission."

    Est riche celui qui détient des légions d’hommes suant pour lui à toutes sortes de choses (creuser la terre pour y chercher des raretés, construire des palais, cultiver des champs...) ou qui détiendra des engagements irrévocables de légions d’hommes à suer voire à se tuer pour lui à toutes sortes de tâches.
     
    « Donnez-moi une tonne d’or et jetez-moi sur une île déserte, je vous rendrai l’or contre quelques esclaves »
    Ou
    « Un seul Vendredi ferait, de tous mes jours, des dimanches »

    C’est bien pour cela que l’esclavage a existé sous une forme si impudique autrefois et qu’il perdure sous mille formes plus pudiques et moins absolues depuis que le christianisme a reconnu une âme aux Indiens
    Si pour un Midas ou un Crésus, l’or tiré du Pactole constituait la richesse stockable, inaltérable, échangeable de premier plan, il ne faut surtout pas croire que la richesse d’un roi ou d’un seigneur ne se comptait qu’en or. Elle se comptait d’abord en vies assujetties avec son corollaire de territoire contrôlé.
    L’or en soi n’intéresse personne à part Picsou. Quand on en a, une fois quelques réserves faites, on se précipite pour convertir le reste en objets traduisant mieux le travail (ponts, bijoux, soieries, palais, tableaux, sculptures, vins…)

    L’homme aura constamment cherché le moyen de réaliser la conversion réciproque entre travail humain (et animal) et quelque chose de neutre, de stockable, d’inaltérable, d’échangeable
    Tout le monde a participé à cette recherche et les banques en ont fait leur spécialité
     
    Il y a le travail passé, d’amplitude infinie, (qui se retrouve dans un château, dans un pont, dans une digue terminés, dans un lingot d’or)
    Il y a le travail présent partagé entre passé et futur (qui s’exprime dans le fait qu’on nous serve notre repas à l’instant, qu’on nous coupe les cheveux, qu’on nous cire les pompes, qu’on soit en train de creuser une mine)
    Il y a le travail futur, à valoir, promis, et c’est là qu’intervient le contrat, l’engagement, la SIGNATURE et toute la question de la contrainte, de l’enchainement
    C’est surtout sur ce travail futur, sur cet engagement à produire, qu’ont travaillé les banques et elles ne pouvaient trouver de solutions sans le concours des autres secteurs. L’idée étant que si l’on ne peut plus se permettre d’enchainer un esclave, il faut bien trouver un moyen d’obliger un contractant à honorer ses promesses. Alors tous les autres secteurs ont aidé le secteur bancaire à contraindre ses contractants : Identification, Police, Justice, sédentarisation, inscriptions multiples et croisées, enregistrements en tous genres…
     
     



    "
    Contrairement à ce que croit la majorité d’entre nous, ce ne sont plus les États qui émettent la monnaie, maisv le système bancaire privé. La Banque Centrale Européenne a seulement le monopole de l’émission des pièces et billets (soit 15% de la masse monétaire) ; les banques commerciales créent la différence, soit 85%. Comment ? Lorsqu’elles acceptent une demande de crédit. Elles ont donc en main le destin des peuples, puisqu’elles seules décident d’accepter ou de refuser le financement des projets dont les citoyens demandent le financement. "

    La loupe est particulièrement pointée vers le guichetier comme s’il était le seul incitateur, le seul demandeur et le seul décideur. Or, de l’autre côté du guichet, face au banquier, il y a une personne qui propose, qui demande, qui supplie parfois, qu’en contrepartie de son engagement à produire plus tard de la richesse, il lui soit fait confiance et qu’il lui soit accordé de l’or ou de la monnaie, sur le champ. Il veut du cash contre sa parole. C’est lui qui argumente, revient à la charge et insiste.
     "Je ne possède rien mais je suis doué, j’ai toutes les capacités et la jeunesse pour produire un travail de qualité. Avancez-moi de quoi m’acheter un outil, je vous le rembourserai en seulement 10 ans"
     
    En finale, cet argent qui circule, qu’il soit papier ou électronique, est un argent certifié par les banques qui auront toutes examiné les risques à la loupe et consenti la conversion avec circonspection et prudence.
    Ca c’est le principe de base qui permet à toutes les banques de se faire mutuellement confiance, de reconnaître entre elles la même valeur accordée à leurs contrats ; de ses les échanger ; de se les transmettre et d’inscrire leurs opérations dans la colonne des actifs selon une même norme comptable. C’est grâce à cette uniformisation de principe que les banques en sont venues à créer quasiment ab nihilo et avec un risque raisonnable, le cash demandé par l’emprunteur (que certains appellent argent-dette)

    Ce principe de base à risque raisonnable fonctionnant à peu près malgré ses innombrables imperfections, ce travail de conversion bancaire étant lui-même une richesse, les clients comme les banquiers ont eu tendance à augmenter le niveau de risque au fil des années (comme dans le cirque, dans le cinéma, dans le transport, le ski, comme partout en fait : « Toujours plus haut, toujours plus fort »).
    Et on aura alors entendu
    " Je n’ai encore rien fait de mes dix doigts, je me suis fait virer de partout, j’ai déjà plein d’engagements envers des tas de gens, mais je ne suis pas plus con que mon voisin à qui vous avez dit "oui", alors je pense que, moi aussi, je pourrai vous rembourser ; mais sur 30 ans"
    Demande à laquelle certaines banques spécialisées - probablement créées par des opportunistes - ont répondu favorablement avec une stratégie de court terme : mensualités réduites au départ pour tenter le chaland et faire illusion quelques années le temps de refourguer (après moult reconditionnements, assaisonnements et re-notations) ces engagements à hauts risques aux consœurs.
    Il n’y a aucune raison pour que la remballe qui se produit dans la politique, l’alimentation, l’assurance, l’automobile, l’habillement ou l’immobilier, ne se produise pas également dans la finance.

    De même que le réseau sanguin n’a pas le destin du corps entre ses mains, les banques n’ont pas le destin des peuples entre les leurs. Dans les deux cas il y a interdépendance.
    Ce n’est cependant pas parce qu’il y a des embolies, des infarctus, des leucémies, des hémorragies, que le principe de la distribution de sang via un réseau spécialisé est mauvais.
     
     
     
     
     
     
    « C’est ainsi que dans notre pays, depuis 1973, nous avons déjà payé, au seul titre de l’intérêt, plus de 1300 milliards d’euros, soit une ponction actuelle sur nos impôts et sur le fruit de notre travail de près de 120 millions d’euros par jour, et nous devons toujours 1250 milliards d’euros en principal. Si nous n’avions pas eu à payer d’intérêts, nous n’aurions pas de dette publique ! »
     
    Est-il anormal qu’arrivant « au monde » dans un pays structuré présentant à la fois contraintes et avantages, il y ait à devoir tous les jours un loyer de 5€ pour le service de la dette (capital+ intérêts) pour ces structures ?
     
    Ces 5 € /J que paie chacun Français par le biais de ses divers impôts et taxes, correspondent à peu près à ce qui nous est demandé sous l’appellation de TVA
    Il aurait été difficile de payer 25€ / Jour famille autrefois, mais il est très possible de les payer aujourd’hui grâce à nos meilleures infrastructures, à notre meilleure espérance de vie aussi
    Et plus tard, chaque famille sera en mesure de payer 40€/j pour habiter cette France équipée-meublée parce qu’il y aura alors eu de nouveaux progrès en tous genres qui permettront à chacun de produire de la richesse encore plus facilement qu’aujourd’hui
    Cependant, il n’est pas surprenant que dans certaines activités, la progression de la « facilité à fabriquer de la richesse » soit plus rapide ou plus évidente que dans d’autres. Un cas est flagrant : celui des pêcheurs. Malgré les progrès techniques et législatifs qui auraient pu rendre l’activité de la pêche plus aisée, les pêcheurs n’ont pas trop l’impression de fabriquer plus facilement des richesses aujourd’hui qu’autrefois. Et cela parce que c’est une activité prédatrice encore très insuffisamment réorganisée. Au contraire, les créateurs de jeux vidéo ne sont limités par rien.et gagnent plus facilement leur vie que les amuseurs publics d’autrefois.
    Alors certains vont trouver que 5 €/j pour ce meublé ce n’est pas bien cher pendant que d’autres ne pourront pas suivre.
     
     
     
     
    «  Suite au Traité de Maastricht (article 104 qui interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d’accorder un quelconque crédit aux institutions ou organes publics de la Communauté), toute l’Europe est dans la même situation. Cela conduit les États à s’endetter pour obtenir, au prix fort, auprès de la finance privée, la monnaie « virtuelle » qu’ils pourraient émettre eux-mêmes par l’intermédiaire de leur Banque Centrale. »
     
     
     
    Quoi ? Il y aurait une monnaie unique que chaque Etat pourrait imprimer à sa guise ? Ouh la la !
    Quoi, chacun des Etats US pourraient imprimer du dollar ?
    Dans la zone Euro il n’y a pas de banque centrale nationale
    Il n’y a qu’une seule Banque Centrale, c’est la BCE. Elle est absolument autonome et seule à pouvoir fabriquer la monnaie.
    Il est tout à fait normal qu’à partir du moment où l’on cherche à fixer une monnaie européenne, on interdise à ses adhérents de fabriquer, chacun pour son compte, de cette monnaie.
    Ce n’est pas parce qu’on est utilisateur d’une monnaie qu’on peut forcément la fabriquer.
     
    Il est tout à fait normal que chaque Etat membre offre quelque chose de valeur (un engagement de son peuple à suer pour rembourser) en gage ou en retour s’il veut du papier de la part de la BCE 
    Sinon c’est le Zimbabwe.




  • easy easy 9 novembre 2008 13:18

    Ah ?
    Tu m’étonnes, vraiment !

    Il y a des déchirures en France comme partout. Mais pour l’instant elle sont peu territoriales.

    Or ce qui définit un pays tient en très grande partie à la notion d’occupation territoriale. Dès que dans un pays quelconque, apparaît une déchirure à composante territoriale, l’hypothèse d’une séparation est posée et un gouvernement unique, quel qu’il soit, sera systèmatiquement invalidé.
    Pour peu que cette déchirure territoriale se situe sensiblement dans une proportion de 50/50 ; que le pays soit déjà divisé en plusieurs administrations régionales à cultures différenciées ; qu’il manque une transcendance pour faire lien commun, on se retrouve avec le meilleur cas possible pour aboutir à une séparation effective.

    Les combles sont atteints lorsque deux groupes ne veulent même plus parler la même langue coupant court à toute possibilité d’entente.

    Même si en France, comme partout ailleurs, on peut trouver des déchirures marquées, amplifiées par un schisme linguistique (l’orthographisme, le SMSisme et le Verlanisme en faisant partie au même titre que le Bretonisme) Elles sont rarement marquées en même temps par un découpage territorial. Et lorsque ce dernier existe, ce n’est pas dans une proportion de 50/50


    Je pense que la Belgique devra vivre pendant quelques décennies un divorce consommé et ensuite les deux parties reconnaîtront éventuellement qu’elles y gagneraient à se rasembler à nouveau.
    Mais il sera peut-être trop tard, la Wallonnie sera peut-être déjà remariée avec la France.







     

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