easy

Legendre

Tu as résumé tes doléances par

"bref, pour mettre en œuvre la solidarité nationale (et même internationale) dont ils sont supposés être les garants."

Chais pas avec quels yeux tu écoutes mais de mon côté, dans le discours du candidat Sarkozy, je n’ai strictement rien senti comme odeur de "solidarité"

Je pense avoir vu de mes oreilles qu’il promettait plus d’argent à ceux qui travaillaient plus, que chacun allait pouvoir s’acheter son logement, qu’il allait éliminer la racaille...alors en ça oui il s’est présenté en garant,

Mais la solidarité, chez Sarkozy ?  



Ou alors tu t’étais déjà vu faisant partie de ses copains....auquel cas tu serais marri  



Ahhhhh Ok ça y est, ça me revient maintenant, c’était dans son 14ème point, presque le dernier. Il avait en effet cité le mot "solidarité"
Pas bête d’avoir pensé.



Faut toujours placer ce mot quelque part dans un programme. Juste le mot, sans rien autour ; Surtout rien autour. Ca laisse plus de place aux rêves....

Voici le programme sur lequel il s’est engagé

Merci Bernard, de nous faire partager tes peaux de saucisson et tes fonds de miettes de thon

Ce que tu ressens est couramment ressenti, ce n’est pas pour ça qu’il n’est pas à dire.

Le hasard, le seul hasard fait que c’est encore du Dugué, alors il y en a quelques uns qui fatiguent et iraient à t’accuser d’envahisement.
T’inquiète, le Net espace est infini, tu ne voles rien à personne.

Mah, pourquoi suis-je en train de t’expliquer ce que tu sais très bien ?

P’’tet par esprit de solidarité....
 

Toute religion, toute philosophie, toute éthique, toute politique qui aura été au pouvoir et qui aura déçu est vouée à la casse.
En toute lucidité, ceux qui avaient porté au capitole le PS, auraient dû en jeter la coquille vide dès les premiers fruits amers du Mitterrandisme
 
Beaucoup d’années ont déjà été perdues en vain.

Bravo à l’auteur pour la clarté de sa pensée, la qualité de son exposé et son feu romantique (qui contient toujours une bonne dose d’audace, de volontarisme).

Même s’il est toujours vrai qu’on élit des personnes en leur entier - du moins telles qu’elles nous apparaissent - et non pour leur seul programme, il me semble que pour Ségolène, c’est particulièment le cas.
Dieu sait qu’on lui en connaît des défauts, et pourtant malgré son autoritarisme, malgré ses maladresses ou ses naïvetés constantes, elle est clairement adoptée par beaucoup, beaucoup de monde.

On sent chez elle ce que l’on ne sent chez aucun autre éléphant : un profond sentiment de révolte.
Or les révolutions n’ont pas toujours eu de programme très clair, très défini.
Ignorant ce qu’on aimera mais sachant tout de ce qu’on déteste, on se concentre bien plus sur la démolition du bétonnage que sur la reconstruction.
Elle ne sait pas encore ce qu’elle va nous concocter mais elle veut déjà changer sa vaisselle, sa cuisine et ses meubles.
De tous les politiques, elle est la personne la plus à même d’évoluer, sur tous les plans. A côté d’elle, même le très jeune Besancenot semble définitivement fixé. 

C’est moins un programme qu’un étendard qu’elle brandit

Considérons donc que la moitié des militants socialistes ont d’abord envie de bravitude. Comme elle, ils en ont assez des flamby, des ventres mous et de la grassitude.