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easy

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59 ans
Eurasien
Déçu

Tableau de bord

  • Premier article le 17/11/2009
  • Modérateur depuis le 16/07/2010
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Derniers commentaires



  • easy easy 1er décembre 2008 12:42

    @ Christophe,

    Je me doutais bien qu’il allait surgir au moins un exégète ou un amateur éclairé pour dire que l’anthropologie ne se résume pas à C L-S et de nous faire un exposé de la diversité des sources d’inspiration.

    De même que pourrait surgir un psychanalyste pour nous prouver que Freud n’est pas l’Unique source.

    Il peut apparaître à un étudiant en anthropologie obligé d’engloutir des sommes que les influenceurs sont innombrables. Il est même possible d’affirmer que Jules Cesar, Bougainville, Yuan-Tsann, Hassan al-Wazzan et autres Marco Polo sont à compter parmi les contributeurs des sources de l’anthropologie.
    Mais il me semble que depuis le point de vue d’un non spécialiste qui se contente des bibliothèques communales, cette science, qui se veut pourtant multi et transculturelle, n’est éclairée que par une poignée de Blancs dont C L-S est la figure centrale. Alors qu’il apparaît au quidam que les sources des expressions culturelles comme la musique, la danse, le théâtre, la poésie, sont de tous les horizons et que nous sommes réellement en train d’en déguster aussi bien des purs jus que des cocktails .

    Holistique oblige, il est regrettable qu’il n’y ait pas beaucoup de Massaïs, de Mongols ou d’Inuits dans ta liste des maîtres de cette science.




  • easy easy 30 novembre 2008 07:02

    Fouadraiden,

    C L-S, un esprit élaboré. je veux bien.
    Mais, pas plus chez lui que chez n’importe quel autre "influenceur", je ne trouve des avertissements du genre "Attention mes chers lecteurs. Ce que je vous raconte c’est ce que je vois et interprète sur le terrain, en, première main donc, mais avec mon regard qui est un prisme à fort indice et avec des urgences toutes personnelles. 
    Alors, observez donc les choses directement pour vous faire votre propre idée sur elles à partir de votre propre prisme. A défaut, n’ayez jamais d’idées arrêtées sur ces choses que vous n’auriez jamais vues directement. Inspîrez-vous de regards des autres, s’il est de première main, mais ne les faites jamais vôtres"

    Car il est devenu une habitude, que dis-je une loi dans nos régions, d’apprehender les choses au travers une multitude de prismes médias (dont celui de la scolarité) Comme nous pratiquons tous cette intermédiation (ne serait-ce qu’au travers de l’exemple de ce topic sur un centenaire médiatisé) il en résulte certes un certain état de faits (par exemple, si Brad pète, il se produira le fait que 100 000 000 de personnes au moins vont en parler en rigolant) mais ces faits résultent plus de la mécanique médiatique et du panurgisme bien compris que de la nature de l’Homme.
    Sauf à ce que notre nature soit déjà devenue essentiellement médiatique et panurgique (la démocratie et ses nécessités de coaguler des masses autour d’un cristal en seraient une des causes, le travail industrialisé en serait une des autres causes. Cf Nietzsche le travail et la perte de l’individuum)


    Si des influenceurs à l’esprit aussi élaboré ne mettent pas d’abord en garde leur lectorat contre notre très mauvais habitude de ne saisir les choses qu’au travers du regard d’autrui, lequel n’est pas de première main non plus, c’est qu’ils sont plus narcissiques ou égocentriques que bons pères.



  • easy easy 29 novembre 2008 18:43

    C’est une blague ou quoi ?


    Je connais un peu l’Histoire mais je ne connais personne ayant fini ses jours emballé par le Grand Résultat de son Epoque (en regardant bien au-delà de l’iconographie populaire qui tend au contraire présenter les illustres comme des gens satisfaits du Grand Résultat)

    Je dirais même que, sans doute par égard pour la jeunesse, les vieux se retiennent de dire tout le mal qu’ils pensent du Résultat. Et bien malgré cette relative retenue ou pudeur ; il transpire tout de même d’eux une constante amertume ou désolation de laisser le Monde en un si mauvais état.

    En exception, autant les citer tout de même, n’auraient exprimé une certaine satisfaction, que ceux qui se seraient senti mourir au lendemain d’une victoire militaire par exemple.






  • easy easy 29 novembre 2008 18:25

    Comme Hieronymus, je trouve à redire sur l’oeuvre de ce personnage.

    Mais pour ma oart j’apprécie ses rélfexionx sur le structuralisme sauf que je ne pige pas du tout pourquoi il a utilisé la racine "structure" là où il aurait mieux fait, à mon sens, d’utiliser la racine "relation" ou "perspective" (pour : mise-en-perspectiive) ou ’’interaction"

    Un mot n’est pas à considérer isolément comme pourrait l’être l’atome mais plutôt dans un contexte donné. Or s’il est très pertinent de parler de la "structure" de l’atome (pris isolément donc) , il ne fallait pas utiliser "structure" pour parler de l’essence toujours contextuelle ou relative ou relationnelle ou intersubjective du mot. (surtout que l’étude de sa st’ructure interne n’offre que peu d’intérêt)

    Là où je trouve à redire c’est simplement sur le fait qu’il s’est retrouvé finalement le seul ou quasi seul anthropologue du Monde.
    Etre l’unique médium Mondial, issu d’une seule culture, pour un sujet aussi multi-culturel, ne peut aboutir qu’à un point de vue partial. Ce point de vue est très valable, mais il n’est que le point de vue, l’analyse d’un judéo chrétien,
    Nous devons considérer son analyse, mais nous devrions disposer de l’analyse de mille autres anthropologues issus de mille autres cultures.

    C’est du reste la même remarque que je ferais au sujet de Freud

    Alors que pour Darwin, je tolère mieux son unicité. J’imagine mal ce que d’autres observateurs, venus d’autres régions du Globe, auraient pu nous dire de très différent.


    C Lévi-Strauss est loin, très loin d’avoir passé quelques années avec les millers de peuplades ou ethnies qui composent notre Monde. D’autre part, comme beaucoup d’Occidentaux, il tenait à trouver LA Formule magique. LA Grille de lecture universelle. Il a donc recherché tout ce qu’il pouvait y avoir de commun, de partagé entre les quelques peules qu’il a recontrés. A ce jeu, on trouve, forcément quelques points communs. Mais rien ne prouve que ces points soient centraux pour chacun de ces peuples. Je pense en particulier au sujet de l’interdit de l’inceste

    Le "drame" c’est que ses conclusions ont servi de spot , de cristal, de base, à toutes les études postérieures du fait de la disparition à grande vitesse des diversités culturelles et des ethnies. Et cela, en même temps que son succès a -subjectivité faisant’- influencé les cultures restantes au point de les conduire progressivemen,vers LA Formule.

    C’est le coup des Peaux Rouges réitéré. Après quelques années de pollution par les Blancs, il est devenu possible de dire qu’ils sont souvent alcooliques, qu’ils aiment les armes à feu et les motos, qu’ils supportent la prison et les chaussures.serrées comme tout le Monde





  • easy easy 29 novembre 2008 16:50

    Otekwen,
    La guerre, je l’ai vécue de près mais la question n’est pas là car je ne vois pas le rapport. Je ne vois pas en quoi le fait d’avoir vu ou vécu de près une guerre où il n’y a plus que des abus, donnerait titre ou droit pour parler du problème que je pose et qui n’a rien à voir avec le fond du sujet.

    Concernant un texte, on peut discuter de son fond et aussi de sa forme. Sur le fond du sujet principal, je n’ai rien à en dire puisque l’idéal, pour en discuter serait de connaître tous les tenants et aboustissants comme on dit..
    Par contre je peux facilement discuter de sa forme puisqu’elle se produit là sous mes yeux et que ses preuves sont indélébiles

    Et bien avec mes yeux, je vois que l’auteur, sans même le réaliser probablement, cherche à influencer son lectorat en débordant du factuel et en moulinant dans l’émotion.

    Lorsqu’on est écrivain, là je pense à Dostoïevski, on raconte la pensée des personnages, sans complexe puisqu’on les a inventés. Ils sont comme on les a fait, ils sont nos marionnettes et nous les faisons penser, parler, agir à notre guise d’auteur. Aucun problème. Faut juste que ça tienne la route.
    Mais quand on est journaliste, on se fourvoie et on manipule, en accordant aux personnages des pensées, des sentiments, des émotions qu’on imagine.
    .

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