Jean-Paul Foscarvel

Il est triste de voir le même président de la république aux côtés des monarchies du Golfe, dont on peut dire qu’ils sont les plus terribles régimes actuellement en place, plus proches de la barbarie absolutiste et fasciste que de tout autre mode de gouvernement, refuser d’aller en Russie, oubliant le rôle qu’elle a eu, contre le nazisme en Europe, sous prétexte que des néo-nazis en Ukraine ne peuvent pas exterminer comme ils l’entendent la population russophone de l’Est.

Il donne raison ce faisant à Emmanuel Todd qui compare les actes du régime Valls-Hollande au pires heures de Vichy. Non seulement au niveau intérieur (loi sur le renseignement, premier minsitre qui veut imposer ses vues idéologiques), mais aussi extérieur (allégeance aux foreces dominantes (USA), compromission avec des régimes fascistes, refus de reconnaitre l’histoire).

Quant à la gerbe conjointe avec Kerry, c’est oublier le mécontentement Gaullien face aux USA, qui ont un temps effleuré l’idée d’un gouvernement de la France avec Darlan.

Notre président-poire a de plus en plus l’allure d’un traitre à la nation.

Lorsque la barbarie est ainsi remerciée, soutenue, aidée, que dire de celui qui la porte ?

Que dire lorsque celui qui s’affiche avec les pires régimes de la planète prétend incarner la version la plus haute de la démocratie ?

De celui qui se hausse au niveau de l’idéal de liberté inspiré par un esprit, pour offrir ses services aux exterminateurs de cette liberté, que dire ?

Que dire de celui qui porte ainsi la possibilité de la terreur effective en la justifiant par la beauté de sa technologie ?

De celui qui sourit au sabre porté contre la femme dans son essence, tandis qu’il prône la parité, que dire ?

Que dire de lui, au-delà de la plus parfaite duplicité, lorsque cet homme dirige un État meurtri par ceux qu’il adule ?

Que dire d’autre, sinon qu’il est un traitre ?

@Jean-Paul Foscarvel
Pour l’othographe, sans que cela soit une excuse, je tape sur un clavier qwerty hispanophone...
@Philouie
C’est une vraie question.
Il y a eu une manipulation du mouvement, qui a pourtant été en partie spontanné : c’est sa contradiction. Par contre, il y a une confiance générale dans le systéme, qui est cepenadnt destructeur.
Chacun a eu un sentiment de peur suite aux attentats, mais chacun pense que la surveillance concerne l’autre, car c’est beaucoup plus insidieux.

La destruction des individus par le système est insidieuse, et globale. Économique, intellectuelle (l’éducation selon NVB, les médias), liberticide (droit du travail, droit d’opinion sur Internet), et sociale (droits sociaix progressivement abolis). De plus elle se décide à un niveau européen sous l’égide des banquiers : lutter contre elle demande la compréhension et les moyens d’agir qui nous font défaut en ce moment.

Je suis assez d’accord avec l’article.

J’ai eu le livre de Todd sur l’étal d’une librairie, bien sùr, je ne l’ai pas lu dans son ensemble, mais ceci ressemble tout de même à une démonstration pour laquelle la conclusion est connue d’avance.

Quant à la notion de « catholiques zombies », franchement, quoique résoument athé, cela me choque. Qu’est est-il alors des islamistes cagoulés et armés de kalachnikov qui desccendent des intellectuels qui ne pensent pas comme eux ?

Car c’est bien de la liberté de penser dont qu’il est qustion, et la liberté de ne pas être d’accord l’un avec l’autre. C’est la base de la démocratie. Et pas la défense de la religion catholique.

Alors, effectivement, il y a les inégalités sociales. Mais cells-ci ne sont à combattre via la religion, l’appartenance ethnique, ou culturelle, mais avec les moyens du politique, et une vraie crituque du libéralisme, au-delà du systéme capitaliste lui´meême, et surtout pas de la liberté des femmes ou de la liberté d’expression.

Todd fait comme si l’bsence de formation à la cotoyenneté, l’absence de conscience pooitique et économique justififiait une quête de différenciation par l’intolérance de l’autre.

Car il faut tolérer l’islam danms sa composante modéré, mais pas ceux dont le but est l’abolition de notre démocratie, et dont le moyen est le meurtre.

Ceci dit, je sens que Valls et Hollande ont trahi « l’esprit du 11 janvier » :

* l’un en faisant voter une loi liberticide telle que ce commentaire sera bientôt considéré comme suspect : C’est-á-dire qu’au nom de la défense de la liberté, il supprime cette même liberté.

* l’autre en se vendant aux régimes contributeurs de l’intégrisme le plus archaïque, les pétromonarchies du golfe. Il appuie par là les régimes les plus archaïques de la planète, et qui nous menacent directement (via le soutien soujacent aux ultra-radicaux)

*Lorsque valls critique officiellement Emmanuel Todd, il enfreint son rôle et donne á voir une dérive qui frise la dictature.

Car même si je peux éprouver une gêne face au livre de Todd, il est évident que ce livre, par son existence même, a le mérite d’ouvrir un débat nécessaire.

Que le nazisme ukrainien soit soutenu par les USA n’a rien de surprenant.

Ils ont installé Pinochet, ils soutiennent (avec la France) l’Arabie Saoudite, ils ont toujours soutenus les pires dictateurs lorsque ceux-ci étaient USA-conformes.

La nouveauté pour nous est que ceci se passe en Europe. Zone que nous pensions être un sanctuaire des droits humains.

Pour les USA, il n’y a pas de sanctuaire. Même chez eux. Le seul sanctuaire étant le cœur de leur oligarchie.

Cela nous ramène à notre place réelle dans l’échiquier : celui du fou.

Les USA sont eux-mêmes au bord de l’abîme, et provoquent à tout va. Contre le Venezuela, contre la Russie, contre les BRICS, car au fond la dédollarisation est en cours, et ceci les affole.

La Russie, par son action, est un des principaux acteurs de cette dédollarisation. De plus, elle est indépendante face aux entreprises US comme Monsanto, Mac Donald, ou autres. Au nieau technologique, elle n’est plus un dinosaure vitupérant. Bref, elle est l’ennemi des USA.

La crise ukrainienne est donc une aubaine pour eux. Un vecteur pour étendre la contestation à la Russie et créer un changement de régime en Russie même.

Sauf que rien ne se passe comme prévu, et que cela commence à ressembler à un fiasco, avec désentente de l’Europe en interne, absurdité des responsables ukrainiens, résistance de l’Est, etc.

Il est impossible de vraiment savoir ce qui va se passer, car les USA sont eux-même devenus fous, voireflous. L’épopée de Daesh, au départ menace contre la Syrye, ou l’’attaque du Yemen par l’Arabie, par exemple, quin’a pas vraiment de sens stratégique, montrent qu’il sont-ils peut-être en train de perdre la main rattrapés par leurs créatures qui leur échappe.

Donc en Ukraine, tout est possible, y compris le pire. Mais c’est aussi aux peuples concernés, en Europe, de réagir. Ce qui pour le moment reste une utopie.