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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

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  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 13 novembre 2007 13:23

    Comme souvent, les problèmes linguistiques sont passés souvent silence ; je me permets de mettre un extrait de mon récent article d’agora vox sur le plurilinguisme à la sauce Commssion européenne qui nous conduit à marche forcée vers l’anglais obligatoire, (Italie et Portugal l’ont fait, et nous pratiquement, sans aucun vote) :

    "Pourtant, cette évolution vers un bilinguisme européen langue nationale-anglais aurait de lourdes conséquences.

    - Quels sont les inconvénients de l’anglais comme lingua franca de l’Europe ?

    C’est une grande injustice, pour de nombreuses raisons. Brièvement :

    Injustice financière : la GB (et les USA) tirent une fortune de l’usage de leur langue. Le rapport Grin, qui évaluait ce flux financier à 10 milliards d’euros par an, n’a jamais été contesté, seulement boycotté...

    Quasi-monopole des natifs sur toutes les traductions et interprétations vers l’anglais, soit, dans un tel système, la plus grosse part des traductions.

    Injustice humaine dans toute situation ou un natif discute avec un non-natif.

    Injustice commerciale dans toute réunion ou négociation entre des natifs et des non-natifs, dans la rédaction et l’étude des contrats. Bientôt, si le protocole de Londres est signé, des documents en anglais auront valeur juridique sur le sol français.

    Injustice scientifique : un article paru dans une revue non anglophone n’a aucune chance de rapporter des points dans un classement établi par des anglophones. Les natifs parlent davantage dans les congrès, les autres étant gênés de montrer leur manque de maîtrise de l’anglais. Cela pousse la science européenne à adopter les méthodes de financement, les normes, les acronymes, le vocabulaire, les voies de recherche, le mode de pensée lui-même de la science anglosaxonne, voire à faire de l’Europe un simple sous-traitant de cette science. Les grandes revues scientifiques, par leurs comités de lecture, sont toutes dirigées par des anglophones, avec un possible favoritisme ou une rétention d’information - le temps d’informer des équipes amies. En outre, tout le temps qu’un scientifique a passé à acquérir un bon anglais, le chercheur concurrent l’a consacré à ses travaux, ou à sa guise. L’un gagne des années, l’autre en perd tout autant ! Naturellement, c’est aussi valable pour les commerciaux et les politiques, et finalement pour tout le monde !

    Injustice politique : tous les organismes internationaux seront dirigés soit par des natifs soit par des « fluent english » acquis à leur cause et à leur façon de voir. Absurdité politique de choisir la langue du pays le moins européen, qui n’a pas adopté l’euro.

    Injustice linguistique, car un usage plus large de l’anglais dans l’enseignement universitaire comme en Suède ou en Norvège et dans la société en général est un grand risque d’appauvrissement de la langue nationale, notamment par une perte progressive de son vocabulaire technique et scientifique, faute de l’utiliser et de l’actualiser. Et ridiculement injuste, lorsque dans une réunion où est présent un seul anglophone, tous doivent discuter en anglais, révérence oblige.



  • Krokodilo Krokodilo 9 novembre 2007 17:45

    Très intéressant article, sur un sujet que j’aime bien. L’accumulation et la densité de l’information accentuent la sauvagerie de leurs moeurs, mais heureusement le récit de la collaboration indiens-anglais ou indiens-français est là pour rappeler que nous sommes tous aussi sauvages les uns que les autres ! Et que leur vie comportait de nombreuses périodes de paix relative entre les affrontements petits et grands (représailles remisés à l’an prochain, après l’hiver !). En outre, ceratines tribus devaient être plus pacifiques, je pense à celles du nord-ouest (celles qui faisaient d’immenses totems)et vivaient de la pêche.

    http://www.artindien.com/totem.html

    Il me semble que dans cette région se pratiquait parfois une étonnante fête d’inspiration « communiste », basée sur la redistribution volontaire des richesses faite par un chef déjà riche et respecté : cette teuf redistribuait ses biens de son vivant et asseyait définitivement sa renommée !

    Dans cette région également, les tribus déménageaient parfois (ce n’étaient pas des nomades), ce qui avait un double avantage : éviter l’épuisement des ressources (rongeurs, saumons,etc. ) où on voit que les primitifs l’étaient moins qu’on le croit, et sur le plan psychologique, redonner un nouveau souffle à la tribu, un territoire à explorer.

    D’autres tribus vivaient dans des coins tellement hostiles que personne d’autre ne s’y pointait ! Les navajos dans un désert rocheux (ce qui leur a assuré de pas mal résister à la colonistaion), et les séminoles dans les marécages.

    Je reviens à mon idée : l’accumulation des conflits historiques met l’accent sur la culture guerrière, ce qui est vrai pour autant que je puisse en juger, mais je préfère les romans, où cet aspect n’est pas occulté, mais intégré à une histoire et à des descriptions d’autres aspects de leur vie, particulièrement ceux qui décrivent les années des premiers contacts. Perso, j’ai bien aimé ceux-là :

    Mille Femmes blanches : (Poche)de Jim Fergus, basé sur un fait historique.

    Sacajawa, d’Anna lee Waldo, Sacajawa a réellement existé. Elle a servi de guide à la première expédition à travers les rocheuses, les faits décrits sont véridiques et de nombreuses statues d’elle existent aux USA. mais les Shoshones ont perdu presque tout leur territoire....

    Little big man.

    Colorado saga, de James Michener (très bien adapté en série télé avec Robert Conrad)

    L’excellent film sur la vie de Géronimo, qui est même allé serrer la pince d’un président, et comme dit dans l’article, qui se pensait protégé par magie contre les balles des blancs.

    Et n’oublions pas les BDs françaises : Blueberry, Jerry spring, les nombreux Davy crockett dont celui-ci : d’Ollivier, Boujon et klineJean (Davy Crockett contre les hommes loutres . La vallée heureuse . Cœurs fidèles). Pour les films, il faudrait des pages ! Danse avec les loups : « les blancs vont venir, nombreux comme les étoiles ! »



  • Krokodilo Krokodilo 8 novembre 2007 10:00

    Effectivement, il n’y a pas d’effets secondaires ni de contre-indications, mais il n’y a pas non plus d’indications !



  • Krokodilo Krokodilo 8 novembre 2007 09:48

    Ne faites pas attention au commentaire hautain et méprisant de Dominique, cette expérience fascinante devrait effectvement être davantage vulgarisée, jusqu’à être enseignée et connue de tous les élèves, car elle nous en apprend beaucoup sur nous-même et sur le fonctionnement de toute barbarie passée ou à venir...

    En outre, quelle imagination il fallait pour concevoir ce protocole reproductible partout ! Et dans le film « I comme Icare », le spectateur lui-même est cobaye de l’expérience, moins intensément peut-être, mais il est amené comme le personnage à se demander à quel moment il a fini par trouver cette expérience un peu malsaine, même sur des volontaires.



  • Krokodilo Krokodilo 5 novembre 2007 11:36

    Bon article, et sur un sujet sur lequel il faudrait sens cesse revenir. Car, comme l’a dit Bigre, l’ambiance malsaine commence dès les clubs amateurs... et ce sont non seulement les sportifs pro qu’il faut protéger contre eux-même, mais aussi nos propres enfants, qui seront exposés à la tentation et aux pressions, quel que soit leur niveau.

    Nous avons tous une part de responsabilité, plus ou moins grande, mais les seuls en mesure de prendre des décisions efficaces sont les dirigeants politique set sportifs.. ; Malheureusement, comme vous l’avez dit, la mesure la plus efficace, les contrôles les inopinés dans n’importe quel pays, est fermement refusée par certains pays laxistes, et quel intérêt de faire des compétitions sportives si certains pays sont largement avantagés par le dopage ?

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