Krokodilo

Quel con ce kroko, tout le monde sait que c’est Alien 4 qui a été réalisé par un Français, recruté parce que le troisième était franchement raté, pour donner un coup de fouet aux story-tell-us des USA.

C’est une fausse idée de croire qu’un terme anglais recouvre un champ plus vaste, ou a davantage de significations que le nôtre, ou que celui qu’on pourrait facilement construire selon les habitudes lexicales du français. Le roman recouvre tellement de genres, de formats et de styles différents que je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire.

Une souris peut être aussi bien un petit animal qu’un bidule à roulettes sur notre bureau ; fallait-il faire comme les Italiens et garder « mouse » ?

Je suis arrivé là après la lecture de votre artricle sur l’autisme (très intéressant), mais votre ironie vis-à-vis de l’article du Monde est vaine.

Si vous parliez plutôt des articles du Canard enchaîné ? Preuves à l’appui, ce journal a clairement établi des faits pouvant justifier une accusation de corruption et prise illégale d’intérêt, qui sont des délits pénaux... M. sarkozy, ou actuellement le Président sarkozy n’a pas porté plainte contre ce journal, qui aussi bien sous Giscard que sous Mitterand, n’a jamais été pris en flagrant délit de mensonge.

Je partage votre avis sur Stephen king, mais j’avais toujours cru que c’était un romancier.

C’est un article ou une leçon d’anglais ? storytelling = narration, ou racontage, soryteller = conteur, success story = histoire d’un (à, de) succès, etc. etc. et d’une manière générale on abuse inutilement d’anglicismes : coach = entraineur, prime time = début de soirée, intelligence économique = veille économique ou espionnage (selon les cas).

Certes, les séries américaines sont (souvent) remarquables et j’en ai moi-même suivi avec grand plaisir : Ally mac beal, Desperate housewives, Stargate, mais remarquons qu’autrefois on traduisait le titre des films et des séries, maintenant non. Nous avons franchi un pas de plus dans la soumission à la colonisation linguistique par l’anglais, déjà lingua franca de l’Union européenne malgré les mensonges de la Commission.

Pour revenir au sujet, rappelons aussi que, si les scénaristes de Hollywood sont excellents, ni eux ni les cinéastes ne sont tous américains, la machine à rêves sait attirer les talents (Alien 3 a été réalisé par un français, Jeunet je crois). Et surtout, rappelons qu’ils méprisent l’étranger au point de refuser de doubler les films, et préfèrent racheter systématiquement les droits des bonnes histoires pour en faire des remakes à la sauce américaine, « adapté à leur public » selon les excuses habituelles, et avec leurs acteurs. Il serait plus juste de dire que tous ces remakes font aussi tourner la machine.