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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

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  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 10 février 2007 10:42

    Voici des extraits d’un très intéressant rapport du Sénat

    http://www.senat.fr/rap/r03-063/r03-0631.html#toc14

    « Les inquiétudes que formulait la mission d’information en 1995 à l’égard des risques d’effets pervers de la politique d’apprentissage précoce des langues vivantes, à savoir le prolongement et la consolidation du « tunnel du tout anglais », se sont vues confirmées, en dépit des harangues du ministère précédent à faire de la diversification le pendant de la généralisation des langues à l’école. (...) Plus de dix ans après le premier bilan de l’EILE établi par l’Inspecteur général Jean Favard en décembre 1992, lequel soulignait que « l’expérimentation n’a pas permis de progresser dans la diversification de l’offre des langues enseignées », le constat reste toujours insatisfaisant, même si la part des autres langues reste plus élevée à l’école qu’en 6ème. (...) Si le Bulletin officiel décline les programmes de langues vivantes à l’école primaire en 8 langues étrangères (chinois, russe, anglais, allemand, espagnol, italien, portugais, arabe) et en langues régionales (basque, breton, catalan, corse, langues régionales d’Alsace et des pays mosellans, occitan-langue d’oc), ce large éventail théorique contraste avec la réalité : à la rentrée 2002, l’anglais est étudié dans 78,6 % des classes de cycle III (soit 82 % des élèves) dans le secteur public, et 89 % des classes (90 % des élèves) dans le secteur privé.

    L’allemand s’affaiblit d’année en année : dans le public, 16,4 % des classes de cycle III (13,5 % des élèves) l’étudient en 2002, contre 15 % l’année précédente ; dans le privé, l’allemand est implanté dans moins de 8 % des classes, contre 11 % en 2001.

    Quant aux autres langues, leur part est minime : ( ...) (2) L’« appel de la frontière » : des traductions limitées

    La prépondérance de l’anglais est écrasante dans l’ensemble des académies : plus de 90 % des effectifs l’étudient dans 29 départements, contre 24 en 2001. Si la répartition des autres langues est généralement liée à la situation géographique, cette influence reste bien fragile pour contrebalancer la part dominante de l’anglais :

    - si l’allemand conserve encore sa place de leader dans l’académie de Strasbourg (plus de 95 % des effectifs), il se maintient plus difficilement à Nancy-Metz (47,3 %, derrière l’anglais, 51,5 %), ou à Besançon (23,5 %) ;

    - la proximité de la péninsule ibérique n’attire que 15 % d’hispanisants dans l’académie de Toulouse, environ 8 % à Bordeaux ou Montpellier, l’effet ne se prolongeant pas jusqu’à susciter un intérêt pour le portugais ;

    - 6 % seulement des CM apprennent l’italien dans l’académie de Grenoble, et 8 % dans l’académie de Nice : mais l’écart existant entre les départements des Alpes-Maritimes (où 16,2 % des élèves étudient l’italien) et celui du Var (seulement 1,9 % des élèves) révèle combien l’effet proximité reste précaire et soumis à des engagements de personnalités locales variables d’un département à l’autre ;

    - seuls 2 % des élèves optent pour le Néerlandais dans l’académie de Lille, la seule à proposer cet enseignement à l’école primaire ;

    - quant aux langues régionales, leur part reste faible, excepté en Corse, en Bretagne ou dans l’académie de Bordeaux (basque ou occitan). »

    A noter que malgré la pertinence et la précision de ce rapport, on trouve une phrase ambiguë comme « la proximité de la péninsule ibérique n’attire que 15 % d’hispanisants dans l’académie de Toulouse ». Rappellons qu’en 2006, certains collèges dans les départements proches de l’Espagne n’offraient aucune possibilité de prendre Espagnol en LV1 ! Malgré les protestations de groupes de parents dans l’Académie de montpellier. Par contre, il était possible de prendre allemand.

    Mais on y trouve aussi un chapitre de propositions, par exemple : « Supprimer la hiérarchie LV1 - LV2 - LV3 et mettre en place, au lycée notamment, des groupes de performances, aux contenus adaptés aux objectifs des élèves. »



  • Krokodilo Krokodilo 10 février 2007 10:21

    Saluton Esperantulo :

    Il règne surout une sacrée pagaille, à la fois dans les buts de l’enseignement précoce des langues et dans son application. L’historique de ces décisions est bien détaillé dans un rapport du Sénat : http://www.senat.fr/rap/r03-063/r03-0631.html#toc14



  • Krokodilo Krokodilo 10 février 2007 10:08

    Effectivement, j’ai trouvé ces références sur Internet, qui datent un peu : "L’enseignement précoce de l’allemand en Alsace Französisch Heute, décembre 2000, n° 4, p. 400-411 L’article fait le point sur l’enseignement de l’allemand dans une région qui comporte deux spécificités : l’école maternelle, spécificité nationale française, l’apprentissage précoce de l’allemand comme langue régionale. De fait, l’académie de Strasbourg dispose d’une forme extensive de l’apprentissage de l’allemand et d’une forme intensive, présentes toutes les deux dès le premier degré. Dès 7 ans, les enfants bénéficient de 7 heures d’allemand par semaine, ce qui suffit à maintenir le bilinguisme naturel à la région."



  • Krokodilo Krokodilo 9 février 2007 22:19

    Merci, mais c’est simplement une synthèse à partir d’articles de fond de spécialistes et de sites plus complets. Effectivement, on pourrait commencer la ou les langues de son choix vers la fin du collège : la motivation d’avoir réellement choisi soi-même parmi les diverses langues proposées aboutirait à un enseignement plus efficace. Mais si on devait vraiment importer des dizaines des milliers d’enseignants d’anglais, alors qu’il y a un fort chômage en France, il faudrait au moins que la GB et les Etats-unis paient la facture !



  • Krokodilo Krokodilo 9 février 2007 19:37

    Je n’ai pas dit ça, relisez. Je voulais dire que recruter une foule de natifs revenait à vouloir aider la GB à résorber son chômage.

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