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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 25 janvier 2007 12:12

    Saluton ! Je t’ai mis une réponse après ton message dans la discussion sur l’homéopathie. Sur la bouffe, j’ai lu récemment que l’Union européenne s’apprête à assouplir fortement les critères de l’appellation « bio ». On aura du bio au rabais, semi-industriel ! (source : le Canard enchaîné d’hier) Sur les langues : hier aux infos de 13h sur A2, la journaliste a présenté un reportage sur Expolangues en disant qu’au primaire « les parents choisissent majoritairement l’anglais » !! Au primaire, les parents ne choisissent JAMAIS la langue à laquelle leurs enfants vont être initiés (sauf langue régionale). En tout cas, nous, on ne nous a jamais posé la moindre question...



  • Krokodilo Krokodilo 19 janvier 2007 20:56

    Cet article pose comme axiome qu’Erasmus fait l’unanimité puis disserte sur son historique. Il aurait été bien plus intéressant d’expliquer à quoi peut bien servir Erasmus, d’en faire le bilan détaillé, de prouver qu’il mérite toutes les subventions qui y ont été englouties. C’eût été plus intéressant que cette emphase dans l’autosatisfaction.

    C’est dans sa propre langue que l’on pense le plus efficacement, en témoignent les récits des difficultés rencontrées par les étudiants qui en ont bénéficié. C’est donc dans sa propre langue que la formation professionnelle doit se faire. Qu’un stage ou deux à l’étranger soit utile pour certains post-docs ou profils très pointus, pourquoi pas, mais cela justifie-t-il toute cette infrastrucutre lourde et prétentieuse, et pleine d’autosatisfaction eurocratique ?



  • Krokodilo Krokodilo 10 janvier 2007 11:17

    Merci de votre témoignage de première main. Effectivement, j’aurais pu ajouter avec la définition de l’apprentissage précoce un lien vers les textes officiels en vigueur en France depuis peu, dès le CE2 comme vous le rappelez.

    « En somme, on fait en primaire une pré-sixième »

    C’est bien dit. Je regarderai mais je ne crois pas que l’obligation de poursuivre dans la même langue soit officielle, car les textes parlent d’initiation. Il est possible que, l’habitude aidant, on calque au primaire les structures rigides du secondaire, alors que le primaire est par nature souple et polyvalent, lieu idéal d’une initiation large telle que certains commencent à le proposer, sans que leurs avis soient pour l’instant relayés dans les IUFM, les Rectorats, les Ministères et les revues professionnelles (sauf peut-être les revues syndicales auxquelles je n’ai pas accès). Ce ne sont même pas des problèmes récents : de mon temps déjà, je n’avais pu choisir espagnol LV2 faute de poste de prof d’espagnol dans mon lycée. Récemment, ma fille n’a eu de choix en 6e qu’entre anglais ou bilingue anglais-allemand, ce qui revient à l’anglais obligatoire, en contradiction avec les textes officiels qui parlent de choix, et avec les recommandations européennes d’étudier la langue du pays voisin (pour nous, 800 km !). Il existe un accord officiel entre la France et l’Allemagne pour soutenir mutuellement leurs langues, chacune en baisse dans les pays respectifs, une preuve de plus de la relativité du choix et de l’importance des décisions administratives.

    Je savais déjà que nombre d’instits (mes parents l’étaient, et je suis attaché à ce vocable) n’avaient guère d’enthousiasme envers cette réforme, pour la bonne raison que sur le terrain, le flou conceptuel qui préside à ces réformes, les problèmes logistiques et l’absence de choix sont évidents. Il faut être dans les nuages de la pédagogie, de la didactique, ou des bureaux ministériels pour l’ignorer. En matière de langues on marche sur la tête, faute d’aborder les vraies questions : initiation/spécialisation, filières/souplesse ou modules, apprentissage de l’anglais ou large choix ? Nous sommes tous un maillon dans une chaîne, ce qui est regrettable, c’est ce refus d’en discuter chez ceux dont justement c’est le rôle ! (sur le site APLV, association des professeurs de langue vivante, quelques professeurs de langue ont critiqué divers aspects suite au CECRL, mais plutôt la succession de réformes ou l’absence de formation que les aspects que vous avez abordés.)



  • Krokodilo Krokodilo 9 janvier 2007 16:35

    Effectivement, on se rapproche de la question de fond. Dans le monde de l’entreprise, vous avez dû voir nombre d’exemples de cadres qui n’osent prendre la parole en anglais de peur de se ridiculiser, de peur de montrer qu’on a compris de travers, ou de gens qui demandent aux copains de leur expliquer telle ou telle circulaire an anglais, etc. Vous savez aussi que la durée et le nombre des interventions de non-anglophones dans les conférences internationales sont nettement inférieurs à ceux des anglophones, pour les mêmes raisons. Vous militez donc pour corriger ceci par un renforcmeent de l’anglais à la maternelle et au primaire. Mais nos gouvernements et l’Union européenne savent bien que c’est inacceptable politiquement dans certaines régions et dans certains pays. Ils le font donc sans le dire !

    La question de fond est bel et bien celle de la communication mondiale entre les gens. Chacun sent qu’avec la mondialisation, il est absurde que l’Humanité ne dispose pas d’un outil de communication efficace, passant au-dessus de la barrière des langues. A croire que nous sommes moins intelligents que nous le croyons. J’ai voulu m’en tenir à l’apprentissage précoce, mais effectivement, ce thème est lié au plurilinguisme, et les deux sujets sont liés à cette communication mondiale - en fait à son absence !



  • Krokodilo Krokodilo 9 janvier 2007 16:19

    Mais le chinois dont vous parlez n’est-il pas justement « un truc nouveau », et particulièrement difficile à cause des tons qui changent le sens des mots ? Tout le problème est là : un monde fluctuant, diversifié mais qui a grand besoin d’un outil de communication. L’anglais a largement fait la preuve qu’il ne convenait pas dans ce rôle, depuis des dizaines d’années qu’on l’enseigne dans plein de pays. Trop dur, trop long. Une langue de communication pour tous (pas seulement pour les « élites »)ne peut être que la moins dificile à apprendre des langues.

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