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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 4 janvier 2007 17:49

    Corrigez-moi si je me trompe, mais la vogue des professeurs « bi-praticiens » a commencé à cause du problème des langues vivantes, lorsqu’on a décidé soudainement qu’il était bon de faire une initiation aux langues à l’école primaire, ce qui veut dire en fait à l’anglais, et parfois à l’allemand... A prix constant, naturellement.

    Puis on a remonté la chaîne : les IUFM devront former et certifier cette nouvelle capacité des instits (pardonnez-moi, j’aime bien l’ancienne appellation), qui eux-mêmes devront, pour présenter le concours, choisir une langue en option, etc.

    Pour garder la théorie du plurilinguisme facile et souhaitable pour tous, on tord la structure dans tous les sens jusqu’à ce qu’elle s’adapte au dogme ! Car envisager que la théorie puisse être fausse ou inadaptée... Ce n’est pas dans les habitudes des rectorats et de tous les hauts conseillers pédagogiques de l’Education nationale.



  • Krokodilo Krokodilo 4 janvier 2007 15:40

    Dread

    Comme l’a dit Skirlet, même l’anglais n’est pas (officiellement) obligatoire, même si en pratique... Rendre l’arabe obligatoire serait injuste, je ne parle même pas des problèmes politiques... c’est un peu provocateur, non ?

    Vous soulevez pourtant une intéressante question sur laquelle je ne trouve pas de renseignements : qui comprend l’arabe littéraire, qui le parle parmi les élites et parmi les populations ? je suppose que lire le Coran peut être comparable au fait que je peux déchiffrer en espagnol ou en italien, mais je suis incapable de participer à une conversation, ni même de la comprendre à vitesse normale, quoiqu’en disent les chantres de l’intercompréhension passive. Autrement dit, un tunisien du peuple peut-il discuter avec un marocain en arabe littéraire ? je n’en ai pas la moindre idée, et tous les témoignages et précisions seront les bienvenus.

    Par ailleurs, j’ai oublié un aspect important dans ma présentation des niveaux en langues :

    Contrairement au vélo qui, dit-on, ne s’oublie pas, les langues s’oublient, et même assez vite. Le niveau n’est pas un palier qu’on atteint une fois pour toutes, c’est un pic intermédiaire sur lequel il faut essayer de rester. Tous les immigrés ou émigrés en ont fait l’expérience : s’ils n’entretiennent pas leur langue natale, comme un sportif entretient sa forme, des mots qu’ils connaissaient leur échappent, des tournures s’oublient, les nouvelles expressions leur sont inconnues, bref, leur niveau baisse. Dans l’hypothèse du plurilinguisme (par exemple une langue de chaque groupe linguistique à un bon niveau) comme solution à la cacophonie européenne ou à l’hégémonie de l’anglais, il faudrait donc que ceux d’entre nous qui n’auraient pas l’occasion de pratiquer régulièrement dans ces trois langues, non seulement atteignent ce niveau élevé dans 3 langues, mais aillent régulièrement à un cours du soir pour entretenir leur niveau ! Quant à l’intercompréhension passive, comme je l’ai dit plus haut, je ne comprends pas ce que c’est : personnellement, je ne comprends pas les autres langues latines lorsqu’une conversation se déroule devant moi.



  • Krokodilo Krokodilo 4 janvier 2007 15:21

    Effectivement, la discussion sur le niveau B1 et B2 est « imbuvable », mais j’ai une excuse : c’est pire dans le document original ! Il y a de nombreux tableaux annexes que je n’ai même pas cités. Il me fallait mettre des extraits pour montrer comment les pédagogues officiels manipulent déjà cette échelle, pourtant détaillée, en affirmant qu’en fin de scolarité on doit être, on peut et on sera B2, voire C1 dans les filières de langues, soit un niveau licence, voire agrégation !



  • Krokodilo Krokodilo 30 décembre 2006 15:24

    Quelle importance que sa judaïté ait été en partie source de son idéalisme juvénile de réunir les hommes par une langue facile ? De plus ce n’était qu’un des facteurs, les autres étant que sa communauté vivait dans une ville actuellement polonaise mais autrefois russe, où cohabitaient avec beaucoup de tensions quatre langues différentes.

    Dans vos échanges avec Skirlet et vos commentaires sur cet aspect indépendant de l’espéranto, l’homaranisme, tombé en désuétude depuis un siècle (!) même si vous avez déniché un site qui en parle, vous déplacez le débat de fond, celui de la communication dans l’UE et/ou dans le monde vers l’origine juive du concepteur de l’Eo, auquel ont succédé de nombreuses générations de locuteurs très différents les uns des autres, aussi bien socialement que par leurs convictions politiques et religieuses. De même votre remarque sur le mot diaspora : comme je l’ai dit plus haut, une diaspora n’est pas forcément juive, c’est mon dico qui le dit. Allez voir les sites importants comme SAT-Amikaro et Espéranto-France et trouvez-y donc une quelconque obligation d’adhérer à une doctrine, on verra après. A mon avis, il serait plus constructif que vous répondiez aux arguments de Skirlet plus haut dans vos échanges.



  • Krokodilo Krokodilo 30 décembre 2006 14:26

    Corouve :

    Ouvrez votre dictionnaire : le deuxième sens de diaspora est une extension de sens à toute communauté éparpillée. On peut ainsi parler de diaspora chinoise, malaise, etc. Zamenhof avait bien pris soin de se démarquer du mouvement juif militant, pressentant que certains voudraient abusivement rapprocher l’espéranto de l’origine ethnique de son concepteur. Dans la langue elle-même, c’est à peine si deux suffixes sont inspirés de l’hébreu, je crois, tout le reste est inspiré de diverses langues d’Europe continentale. Quant à Israël, ils ont d’autres chats à fouetter, et ils viennent à peine récemment de faire des timbres à l’effigie de Zamenhof, alors qu’en France de nombreuses rues portent son nom depuis belle lurette.

    En outre, je trouve votre acharnement à rapprocher l’espéranto des origines juives de son concepteur assez malsain. Faites-vous de même avec les chansons d’Yves Montand ? Les découvertes de Marie-Curie sont-elles à rattacher à la Pologne ?

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