Vous n’aurez jamais la preuve de l’existence ou de l’inexistence de Dieu. Les Chrétiens font très souvent l’expérience de la rencontre avec Jésus et peuvent témoigner de cela. Pour le reste, les textes sont écrits par des hommes qui ont rencontré Dieu ou pas. Nous ne pouvons pas nous séparer de la perspective humaine, car même le Coran a été écrit par des hommes. Il contient d’ailleurs bien trop d’incohérences pour pouvoir être le texte même de Dieu.
Les hommes qui écrivent ces textes ont pu être inspiré par une rencontre ou par des ambitions humaines. Avec un peu de discernement, cela est bien visible. De fait, les guerres de religions ne sont que des guerres politiques où la religion a été utilisée pour contester un pouvoir en place. Lorsque la dispute portait sur des points théologiques, la solution a toujours été le schisme mais pas la guerre. Cherchez qui a les armes pour comprendre. Autant que je sache, il ’y a jamais eu de distribution d’armes pour les curés. Et même les tribunaux de l’inquisition n’avaient pas les moyens d’appliquer leurs sentences. Il fallait que le pouvoir temporel s’en occupe.
Quand nous étudions l’islam, nous ne pouvons pas trouver de verset réellement inspiré. Nous pouvons découvrir toutes les strates déposées par chaque calife pour justifier de son pouvoir. Même la langue du Coran, dérivée du Syro-Araméen, est impossible dans la zone de la Mecque qui n’a pas pu exister avant le 8ème siècle et les califes abbassides. L’islam du 7ème siècle est une hérésie judéo-chrétienne dérivée du mouvement ébionite dont la théologie est décrite par Origène et Eusèbe dès la fin du 3ème siècle. ʿAbd Al-Malik est le premier créateur de l’islam (les mots calife, islam et muslim ont été créé par lui) et il n’existe aucune trace de Muḥammad en tant que prophète avant ʿAbd Al-Malik. Pas même une épitaphe sur une tombe.
Contrairement aux hommes, Dieu pardonne toujours. Encore faut-il accepter le pardon de Dieu et demander pardon aux victimes, voire réparer le préjudice subi.
L’enfer est toujours notre choix personnel lorsque nous refusons d’entrer sur ce chemin de pardon. L’enfer est le paradis des orgueilleux, disait St Augustin.
@Édouard Rochefort l’Agence Parisienne du climat sort bien ce chiffre mais ne parle pas du chapeau dans lequel elle l’a trouvé. C’est l’étude scientifique à l’origine de ce chiffre que je cherche, si elle existe... C’est une base, en science de citer ses sources pour permettre à d’autres de refaire les calculs et les expériences. J’ai déjà lu plusieurs thèses de doctorat sur le climat et le moins que l’on puisse dire, c’est que les scientifiques sont plutôt prudents sur la valeur des résultats. Il y a bien quelqu’un qui transforme ces hypothèses en certitudes et cela ressemble à un travail de faussaire. Par ailleurs, je suis plutôt un spécialiste de la méthode scientifique, ce qui me permet d’apprécier le sérieux d’une étude. Toutes les études ne se valent pas et c’est pour cela que la méthode scientifique permet la critique et la répétition des expériences. Lorsque l’on ferme la porte à la critique comme nous l’observons actuellement, c’est qu’il y a un loup.
@Édouard Rochefort 25% de l’effet de serre par le CO2, cela ressemble à un chiffre sorti d’un chapeau. Peut-être avez-vous l’étude qui établit indubitablement ce chiffre, car je ne l’ai pas trouvée. Que cela soit le fruit d’une expérience en éprouvette, je veux bien, mais la réalité de la planète est autrement plus complexe. J’ai entendu parlé d’une saturation de l’effet déjà atteint aux concentrations actuelles. Qu’en est-il réellement ? Par ailleurs, s’il y il y a bien une corrélation entre densité de CO2 et réchauffement, il n’est pas établi le sens de la corrélation. Est-ce l’augmentation de température qui suit l’augmentation du CO2 ou l’inverse ? Je ne nie pas le réchauffement climatique, mais avant de prendre des mesures, il me semble important de comprendre l’origine de ce réchauffement. Le rôle du CO2 ne me semble pas formellement établi et je crains que les mesures qui nous seront bientôt imposées ne tiennent pas compte de la véritable origine de ce réchauffement et ne produiront pas d’effet. Ne faudrait-il pas plutôt essayer de traiter prioritairement les pollutions de tous types. Les pollueurs ne font rien et sont certainement heureux que l’on détourne l’attention sur le CO2. L’accélération que l’on nous montre est principalement le fruit de simulations. Je sais, et je suis bien placé pour le savoir, que si nous voulons obtenir un résultat précis et prédéfini, une simulation est nécessaire. « To err is human, but to really foul things up you need a computer. » (Paul R. Ehrlich). Pour le climat, de nombreux paramètres réels nous échappent complètement et sont réglés au doigt mouillé. Tant qu’à faire, faisons en sorte qu’ils contribuent au résultat attendu. Avec des ordinateurs puissants nous pouvons obtenir des résultats précis à 50,00001% au lieu de 50%. Je ne met pas en doute l’étude que vous fournissez sur la glace de l’Antarctique, mais cette étude ne contribue pas a définir la source de ces changements. Je suis rassuré de voir que la contribution de la fonte à l’élévation des océans est somme toute assez faible et que les auteurs concluent qu’ils doivent faire plus de recherches.
Par ailleurs, la peur est un outil de pouvoir et nous assistons à la mise en panique de la population. Ainsi, vous accepterez tout ce que les Etats vous imposeront.
@Édouard Rochefort C’est bien le problème. Il affirment sans démontrer. Le manque actuel, c’est le lien entre la teneur en co2 et le réchauffement, or ce lien n’a été démontré qu’en éprouvette dans des conditions qui n’ont rien à voir avec ce qui se passe dans l’atmosphère, en particulier à haute altitude. Savez-vous que le CO2 n’est que 0,04% de l’atmosphère, très loin derrière la vapeur d’eau, principal gaz à effet de serre et le CO2 est nécessaire à la vie ? L’effet de serre du CO2 est probablement saturé malgré sa faible teneur. Par ailleurs, le GIEC refuse les mesures des températures à la surface de la Terre par satellite qui ont une bien meilleure couverture que le réseau de thermomètre. Et la température à la surface de la Terre n’est qu’une partie de la température moyenne. Il serait temps de bien définir ce concept. Pareil pour les océans où les échanges de température entre la surface et le fond se font très mal et pas partout. Pour la fonte de la banquise, il est important de comprendre si cette fonte se fait par dessous (influence des courants) ou par dessus (influence de l’atmosphère). A l’inverse, pour la mesure des océans, le GIEC ne valide que les mesures par satellite et rejète les mesures par marégraphe qui pourtant contiennent plusieurs siècles de données fort intéressantes pour la détection des cycles long (supérieur au siècle). Il est vrai que les marégraphes donnent des valeurs plus faibles, en raison notamment d’un principe d’Archimède qui veut que les terres s’élèvent lorsque les océans s’enfoncent sous leur poids. Le marégraphe de Brest n’indique pas d’évolution significative (en dehors des cycles identifiés) depuis le XVIIIème siècle (montée entre 1,5 et 2mm/an). Il existe une thèse de doctorat sur le sujet. Les marégraphes du Pacifique ne montrent pas d’évolution du différentiel terre/océan. Nous savons que l’Océan Arctique est celui qui monte le plus vite mais les terres autour montent encore plus vite du fait de l’allègement consécutif à la fonte des glaciers. Cette fonte a commencé avec la fin de la dernière glaciation mais son accélération actuelle peut bien être due à la diminution de son inertie. Un petit glaçon font plus vite qu’un gros bloc de glace. Gardons la tête froide et ce cédons pas à la peur. Le système terrestre change en permanence et l’approche scientifique doit être dynamique. Beaucoup de questions se posent et les réponses ne sont pas nombreuses. Si nous voulons progresser, il faut découpler le financement de la recherche de la problématique du réchauffement climatique.