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Pierre Régnier

Pierre Régnier

Je suis né en 1938, quelques semaines avant Munich. J’ai milité jadis à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), plus tard au PSU et à la CFDT. Au sein de cette confédération j’ai été, juste avant le démantèlement de l’ORTF en 1974, l’un des Secrétaires Nationaux du syndicat de la radio-télévision de service public. J’ai publié en 1986, en collaboration avec deux amis, "Le Gâchis audiovisuel" aux Editions Ouvrières (devenues Editions de l’Atelier). A de nombreuses reprises pendant des années j’ai tenté, par la proposition de libres opinions à la presse, de convaincre qu’il faut "désacraliser la violence religieuse". J’ai constaté un triple refus (des responsables religieux, politiques et médiatiques) de prendre en compte cette nécessité selon moi évidente. C’est seulement sur des sites Internet (citoyens, républicains, laïques, religieux individuels) que j’ai réussi à l’exprimer.

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  • Premier article le 16/11/2007
  • Modérateur depuis le 13/11/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 22 novembre 2007 19:21

    cher « autre Pierre R. » de Montréal.

    La violence de l’islam est bien réelle mais je pense qu’on ferait mieux de chercher à la faire disparaître en exigeant que les institutions religieuses de TOUTES les religions rejettent clairement et fermement LEURS PROPRES BASES THÉOLOGIQUES de la violence religieuse.

    Toutes, directement ou non, prétendent encore aujourd’hui qu’il y a une « bonne », une « juste » violence prétendument commandée par Dieu.

    Dans la rubrique Actualité / Religions d’AgoraVox vous trouverez mes « 9 propositions pour en finir avec la violence religieuse ». Elles sont dans mon premier commentaire (en vert donc) à la suite de mon article « Quand la communauté Sant’Egidio ajoute à l’hypocrisie catholique » (16 novembre).

    La proposition 8 dit : le « choc des conceptions » (pacifiste et crminogène) au sein des religions est le plus sûr moyen d’éviter le « choc des civilisations ».

    Bien cordialement. P.R.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 novembre 2007 16:48

    Merci Jeanclaude

    Votre commentaire s’ajoute à ceux des chrétiens qui, choqués par ce qu’ils entendent dans leur église, notamment à la messe, m’ont dit ces dernières années constater une régression du catholicisme.

    Vous aurez remarqué cependant que je ne demande pas simplement un retour à la situation antérieure. Je demande qu’on se débarrasse d’une conception crminogène de Dieu, trimillénaire et maintenue jusqu’à ce jour dans toutes les religions.

    Il est certain que les responsables musulmans auront le plus grand mal à se débarrasser de cette conception dans une prise de position commune. C’est seulement, chez eux, de la lucidité et du courage individuels de chaque responsable qu’on peut attendre une avancée vers la mise en compatibilité de la religion avec les Droits humains. Constatons seulement que certains d’entre eux, comme Dalil Boubakeur, refusent jusqu’à l’idée même que les bases de la violence seraient dans les écrits sacrés, et qu’il serait donc nécessaire de les désacraliser. Au lieu de rejeter à titre personnel la conception criminogène du Coran et du Prophète Mohamed il a, comme chacun a pu le constater au moment de l’affaire des dessins danois reproduits dans Charlie Hebdo, choisi de s’en prendre à ceux qui dénoncent les bases de la criminalité.

    On me dit souvent injuste parce que, pour ma part, je m’en prends surtout aux responsables du catholicisme. Ce n’est pas seulement parce que c’est la religion de ma jeunesse et que, donc, c’est celle que je connais le mieux ; c’est aussi et surtout parce que c’est dans cette religion que le nécessaire rejet est le plus facile à effectuer (revoir mon texte « Les prisonniers de Sant’Egidio »). C’est enfin parce qu’il me paraît évident que, si la conception criminogène était clairement rejetée par les institutions catholiques, les responsables de l’islam et du judaïsme (ou encore de la « Foi bahaïe ») seraient plus à l’aise pour la rejeter de leur propre religion (je considère que c’est dans la « Foi bahaïe » qu’on a le plus avancé vers le rejet mais cette religion est très minoritaire).

    Concernant le judaïsme je dois vous rapporter ici un constat prometteur. Lorsque, le 15 septembre 2001, j’ai commencé à proposer à des éditeurs une compilation titrée « Pour en finir avec la violence religeuse » les dernières lignes de la conclusion étaient celles-ci :

    « Encore aujourd’hui les religions justifient, cultivent, enseignent la violence religieuse, créant ainsi de dangereux schizophrènes. Pour en finir avec la violence religieuse il faut que cela cesse. Il faut exiger des religions qu’elles se rendent, dans l’interprétation de leurs textes sacrés, compatibles avec les droits de la personne humaine. Cette exigence ne doit pas être celle du monde athée contre le monde religieux, ni celle des religions les unes contre les autres. Elle doit être celle de tous les adeptes -croyants de toutes les religions, agnostiques et athées- de la communauté humaine tolérante, pacifique, égalitaire et solidaire. »

    C’est sous la signature de Daniel Farhi, rabbin du MJLF (Mouvement Juif Libéral de France) que j’ai retrouvé plus tard, dans un livre paru en 2002 (La violence religieuse, ce qu’en disent les religions) une courageuse analyse de ce qui a créé, dans la Bible, la schizophrénie religieuse. Le reste du livre (interreligieux) était hélas décevant : aucune recherche des moyens de libérer les croyants de leur fardeau spirituel criminogène.

    Bien cordialement.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 19 novembre 2007 02:12

    à ben :

    Soit, je n’aurais pas dû, agacé, parler de Solers. Je n’aurais pas dû essayer de « recadrer » nos échanges de cette façon. Pour le faire bien il aurait fallu de nombreuses pages rien que pour parler du roman en général. Le roman ne fait que montrer ? Ou approuver ? Ou critiquer, condamner ? Veut-il simplement distraire ? Soutient-il une thèse ?... Tout de même, Ben, je n’ai pas dit que Solers faisait l’éloge de la torture, j’ai seulement dit qu’elle ne le choquait pas parce qu’il ne l’avait pas même remarquée dans le roman de Sade.

    à Icks PEY :

    Si je vous ai bien compris, quand les auteurs de l’Ancien Testament mettent par écrit, selon Ratzinger/Benoît XVI, « tout ce qui est conforme au désir de Dieu et cela seulement » il faut comprendre que, par exemple, lorsqu’ils lui attribuent des maltraitances et des massacres cela ne signifie pas que Dieu les a effectivement commis mais seulement... qu’ils ont raison de les lui attribuer. Je vous laisse discuter, avec d’autres croyants, à partir de cette curieuse nuance qui vous semble fondamentale. Pour le moment vous n’éclairez pas ma lanterne (que vous supposez bien pâle).

    Quant à moi, pour tenter de mieux « recadrer », donc, et répondre accessoirement aux lecteurs analystes bienveillants qui veulent me coucher sur leur divan pour m’aider à me débarrasser de ma « propre violence », de ma « rage », de mon « ressentiment », de la « jouissance » que je trouve « à attaquer, à mordre, à piquer... », de ma tendance à me « complaire » dans ma « lecture erronée de l’Ancien Testament »... je rappellerai une fois de plus le seul objectif de mon article : des croyants maltraitent et tuent PARCE QU’ILS ONT RETENU de l’enseignement REÇU DE LEUR RELIGION que Dieu les a appelés à maltraiter et à tuer. Vérification faite, il y a bien cela, même si c’est à côté d’enseignements contraires, dans le message religieux. Ça se résume ainsi très simplement : selon les institutions religieuses LE TOUT des textes sacrés, l’appel à faire le mal comme l’appel à faire le bien EST L’AUTHENTIQUE PAROLE DE DIEU. A tous je demande de cesser de répéter la tricherie institutionnelle que, dans mon interpellation à la communauté Sant’Egidio j’ai exprimé ainsi (je fais un simple copié/collé et je souligne, puisqu’il semble qu’on n’a pas vraiment lu) :

    Les institutions religieuses « continuent de prétendre qu’il n’y a qu’un problème d’interprétation DE LECTEUR. C’est là que réside la plus manifeste tricherie. C’est très explicitement que des terroristes tuent au nom de Dieu. C’est très explicitement que des textes sacralisés par leur religion font dire à Dieu qu’il commande de tuer. C’est très explicitement que LES PLUS HAUTS RESPONSABLES de ces religions maintiennent qu’il s’agit bien là de la parole de Dieu. Il faut donc obtenir d’eux qu’ils CHANGENT leur interprétation DE PRÉSENTATEURS ET D’ENSEIGNANTS, DE TRANSMETTEURS, et qu’ils affirment désormais très explicitement le contraire : « quand il y a appel au meurtre dans nos textes sacrés ÇA N’EST PAS LA PAROLE DE DIEU ». Notre époque, qui affronte incontestablement des problèmes de violences nouvelles - par leur forme, leur intensité, leur complexité - a au moins le clair devoir de transmettre aux générations futures - enfin ! - cette radicale réforme. »

    Si c’est très durement que j’interpelle aujourd’hui la communauté Sant’Egidio c’est parce que, après l’avoir regardé avancer ces dernières années j’avais cru pouvoir comprendre qu’elle allait être la communauté religieuse qui, enfin, allait exiger cette réforme.

    Je peux encore préciser en répondant à « La mouche du coche » qui est allée coller son commentaire récent tout là-haut dans notre forum. Je suis bien d’accord que, pour certains hommes au moins, lorsqu’ils « ont envie de faire la guerre, ils vont chercher dans les textes des justifications à leur dessein »... Bien d’accord que, pour certains au moins « Ce n’est pas la guerre dans la Bible qui leur donne envie de faire la guerre. C’est leur envie de guerre qui leur fait trouver la guerre dans la Bible. » Et moi ça ne me gêne pas du tout qu’il les trouvent, les appels à faire la guerre. Ni même qu’ils trouvent des exemples de massacres particulièrement épouvantables. Ni même que ceux qui leur donnent ces exemples les attribuent à Dieu. Ça ne me gêne pas parce que, pour moi, les textes où l’on trouve cette divinisation de l’horreur ne sont nullement la parole de Dieu. Ce sont des propos de « chercheurs de Dieu » qui imaginent, et qui se trompent. Et je ne demande pas qu’on retire ces propos des livres sacrés, surtout pas. On n’a pas le droit de tronquer ainsi des livres historiques. Que ces croyants chercheurs aient imaginé cela il y a 2500 ans n’est nullement surprenant pour moi, et nullement choquant. Comme tout le monde j’en ai lu bien d’autres, des horreurs, dans les livres d’histoire ! Ce qui me gêne - non ce qui me scandalise, ce qui m’indigne - c’est que les autorités religieuses D’AUJOURD’HUI réaffirment, en 2007, que ces appels épouvantables à massacrer, à faire la guerre ÉTAIENT ET RESTENT BIEN L’AUTHENTIQUE PAROLE DE DIEU. Et je répète que la pérennisation de cette folle interprétation n’est nullement fatale (je renvoie plus haut à mes 9 propositions pour en sortir).

    Et je peux encore préciser ceci, cette fois à l’intention de Jean-Claude. Chaque génération n’est peut-être « responsable que de ses actes » comme vous l’affirmez mais voyez comme certaines responsabilités bien situées dans le temps engagent les générations suivantes. Voyez à quel point la très vieille triade « divinisation / sacralisation / dogmatisation » de conceptions humaines criminogènes est difficile à rejeter, des millénaires plus tard ! Voyez aussi, s’il vous plaît, à quel point les institutions religieuses d’aujourd’hui ENGAGENT NÉGATIVEMENT les générations futures. Pour ma part je les trouve bien responsables de cet engagement : en ne remplissant pas, surtout si c’est consciemment, par manque de courage, leur devoir actuel - rejeter solennellement la vieille conception criminogène de Dieu - elles se rendent, au moins partiellement, responsables des crimes commis aujourd’hui au nom de Dieu, mais aussi de ceux qui seront commis dans le futur.

    Sartre aurait dit ceci, qui me paraît bien juste et bien réconfortant : « L’important ce n’est pas ce que la vie a fait de nous, c’est ce qu’on fait de ce que la vie a fait de nous ». De la même manière on peut dire que « L’important ce n’est pas ce que les religieux du passé ont fait de la religion, c’est ce que ceux d’aujourd’hui FONT de ce que leurs prédécesseurs ont fait de la religion ». L’important, pour les religieux de notre époque c’est qu’ils DÉSACRALISENT la violence religieuse.

    Bien cordialement à tous.

    Pierre Régnier



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 17 novembre 2007 23:51

    à Ben, seulement sur les deux dernières lignes :

    Je n’ai plus guère envie de lire Sollers depuis que m’est arrivé ceci : je venais de finir la lecture de « La Philosophie dans le boudoir » de Sade, et je suis tombé sur un texte de Sollers qui en faisait l’éloge. C’était à une époque où on s’indignait - à juste titre - de la justification, par un général, de la torture pratiquée par l’armée française en Algérie. Or Sollers n’avait même pas remarqué que Sade fait, à la fin de son livre, l’apologie de la pire forme de torture qui soit : les tortionnaires s’assurent que la torturée souffrira en permanence et durablement jusqu’à sa mort, lente, provoquée par la torture. Pas plus que Sollers, pas plus que le présentateur du livre, les nombreux admirateurs de Sade ne sont choqués par une telle apologie. C’est qu’une sinistre mode veut que, dans notre société enfin « sexuellement libérée », une torture de ce type soit « au fond, bien méritée ». La torturée avait en effet commis ce crime sans doute abominable : elle avait refusé de donner aux tortionnaires sa fille de quinze ans pour qu’ils jouent sexuellement avec elle, de toutes les manières possibles et imaginables !

    S’il vous plaît, Ben, on échange ici sur un sujet très grave. Alors n’en rajoutez pas dans la violence. Et proposez moi des lectures plus utiles à notre réflexion commune : comment débarrasser l’humanité de la conception violente de Dieu, à ce jour toujours justifiée, même si c’est indirectement, cultivée, enseignée, transmise aux générations futures par toutes les religions ?

    Bien cordialement quand même.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 17 novembre 2007 23:01

    Par ordre chronologique des commentaires lus ci-dessus,

    à torr-ben, à propos des psaumes :

    Dans un récent courriel à un diffuseur de l’excellent livre de John Kiser sur les moines de Tibhirine j’ai écrit ceci : "

    «  » C’est un très beau livre sur des hommes courageux, confiants dans la bonté et la justice de Dieu, ainsi que dans leurs propres comportements. Pacifiques, tolérants, généreux, ouverts aux autres et cherchant sincèrement à les comprendre dans leurs différences, profondément inter-religieux, au meilleur sens du terme, ils sont ainsi amenés à vivre une vie difficile, dangereuse, dans la sérénité et le partage avec leurs voisins musulmans. Ils aiment et sont aimés. Ils sont exemplaires.

    La page 175 nous montre cependant qu’ils n’échappent pas complètement - eux non plus ! - au fardeau spirituel porté par les croyants de toutes les religions : par fidélité à la tradition et à l’enseignement reçu de leur église ils adhèrent à la conception selon laquelle des paroles de haine (dans les psaumes) peuvent, tout autant que les appels à l’amour, être des paroles en provenance de Dieu. Ils se rassurent même de ce qui devrait les inquiéter : cette conception existe aussi chez les musulmans, puisqu’elle est aussi dans leurs textes sacrés !

    Force est donc de constater qu’on ne peut pas trouver plus qu’ailleurs, chez ces moines exemplaires, le rejet de ce qui fait et consolide toute l’horreur religieuse et inter-religieuse, relancée dans notre époque comme elle le fut épisodiquement, à toutes les époques, depuis l’invention du monothéisme.

    Il faudra donc encore attendre et chercher ailleurs la claire rupture avec la conception criminogène de Dieu. On ne la trouvera certainement pas dans le double discours papal qui, dans le nouveau catéchisme de l’église catholique, justifie et, en quelque sorte RE-SACRALISE cette conception, en un temps où il faudrait, dans toutes les religions, la DÉ-SACRALISER une fois pour toutes. Le passage 106 (entre autres) est sur ce point très explicite : dans les textes sacrés des chrétiens, le mal et les appels à commettre le mal sont bien AUSSI le désir de Dieu.

    Ce n’est pas seulement triste, c’est désespérant. Quelle communauté religieuse, catholique ou autre va enfin, sur ce tragique problème, « mettre les pieds dans le plat » ? «  »

    J’ai été fortement réconforté quand à ce courriel l’écrivain catholique traducteur du livre, dont j’ai fait récemment la connaissance, m’a répondu par le même canal que c’est là « un commentaire très juste ».

    *****

    à Icks PEY, à jeanclaude, à torr-ben encore (qui ne m’a nullement blessé dans son nouveau commentaire) :

    Je n’ai pas posé les questions que vous m’attribuez. Il est donc normal que vos « réponses » n’en soient pas, et que vous pensiez me contredire avec de nombreux arguments qui sont aussi les miens.

    *****

    à moebius :

    A propos du discours de Ratisbonne... et au risque de me répéter encore (mais ça finira peut-être par ramener tous ceux qui s’en éloignent à la réalité de mon propos initial) j’ai, dans un texte proposé à une revue ce printemps 2007, écrit ceci :

    «  » Dans le catéchisme de l’église catholique à propos de l’Ancien Testament on dit ceci : « Dieu n’est en aucune façon, ni directement ni indirectement, la cause du mal moral » (311). Mais on y affirme également le contraire : « Dieu a inspiré les auteurs humains des livres sacrés. En vue de composer ces livres sacrés, Dieu a choisi les hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, Lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, ET CELA SEULEMENT. » (106, c’est moi qui souligne). Une telle affirmation, répétée en plusieurs endroits, signifie clairement que c’est bien Dieu qui a voulu, exercé ou commandé toutes les horreurs qui lui sont attribuées dans la Bible, telles que l’extermination effective des Cananéens rapportée dans le Livre de Josué (un Livre, précise le catéchisme, resté aussi saint que tous les autres de l’AT). En tenant à réaffirmer que les catholiques doivent toujours croire cela le cardinal Ratzinger, président de la Commission de préparation du catéchisme et futur pape Benoît XVI, alimentait la guerre interreligieuse plus sûrement et plus durablement que dans ses propos de Ratisbonne. Il confirmait que la conception criminogène de Dieu reste bien une « valeur chrétienne », comme elle reste depuis 3000 ans une « valeur juive », comme elle reste une « valeur islamique » depuis la création de l’islam. «  »

    Bien cordialement à tous.

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