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Pierre Régnier

Pierre Régnier

Je suis né en 1938, quelques semaines avant Munich. J’ai milité jadis à la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne), plus tard au PSU et à la CFDT. Au sein de cette confédération j’ai été, juste avant le démantèlement de l’ORTF en 1974, l’un des Secrétaires Nationaux du syndicat de la radio-télévision de service public. J’ai publié en 1986, en collaboration avec deux amis, "Le Gâchis audiovisuel" aux Editions Ouvrières (devenues Editions de l’Atelier). A de nombreuses reprises pendant des années j’ai tenté, par la proposition de libres opinions à la presse, de convaincre qu’il faut "désacraliser la violence religieuse". J’ai constaté un triple refus (des responsables religieux, politiques et médiatiques) de prendre en compte cette nécessité selon moi évidente. C’est seulement sur des sites Internet (citoyens, républicains, laïques, religieux individuels) que j’ai réussi à l’exprimer.

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  • Premier article le 16/11/2007
  • Modérateur depuis le 13/11/2009
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Derniers commentaires



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 1er janvier 2008 23:49

    à Arnaud

    Merci pour votre commentaire du 27 décembre (qui risque d’être très peu lu puisque vous ne l’avez pas placé ici, à la suite des précédents).

    J’ai pratiquement répondu à votre objection principale dans un texte postérieur à celui que nous commentons ici. Ce nouveau texte, publié le 4 décembre, peut être lu dans la rubrique Chroniques du site québécois Centpapiers. Son titre : La Décennie « au profit des enfants du monde » va finir en catastrophe.

    J’y donne quelques exemples de violences contenues dans l’Ancien Testament mais j’insiste surtout sur le fait que l’Eglise catholique D’AUJOURD’HUI confirme, comme par ailleurs le judaïsme et l’islam, que les violences attribuées à Dieu dans les textes sacrés sont bien des violences VOULUES PAR DIEU.

    Une fois de plus je répète que ce n’est pas moi qui crois en un Dieu criminogène mais que ce sont les institutions D’AUJOURD’HUI des trois grands monothéismes qui enseignent qu’il faut y croire. Plus précisément, elles enseignent qu’il faut croire que Dieu appelle à la fois au meilleur ET AU PIRE.

    C’est cela principalement, quoi qu’on en dise, qui provoque la violence effective, et c’est contre cela que je m’élève avec insistance depuis plus de dix ans.

    Cessez de contourner ce vrai problème, Arnaud et, puisque vous êtes croyant, exigez de votre religion qu’elle rejette enfin, une fois pour toutes, cette duale conception criminogène. Je vous rappelle que, pour ce qui la concerne, c’est seulement ainsi que l’église catholique cessera de trahir, sur ce point, le Jésus des Évangiles dont elle se réclame.

    Oui, il y a eu des progrès dans l’histoire de l’humanité, mais en ce moment les religions, et particulièrement le catholicisme, régressent dangereusement.

    Je vous souhaite une bonne année 2008, en espérant qu’elle sera, pour le bien de tous les humains, croyants et non-croyants, celle de la désacralisation de la violence religieuse.

    Bien cordialement.

    Pierre Régnier



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 8 décembre 2007 17:30

    à bluff

    Je n’ai pas répondu moi-même à Michel Maugis pour deux raisons : D’une part, je n’aime pas le ton qu’il emploie, lequel empêche d’échanger dans la sérénité. D’autre part je trouve que c’est une erreur de ne pas inclure ses commentaires à la suite de tous les autres. Ça complique énormément la lecture de qui veut tout lire et ça tend à créer des dialogues qui éloignent du sujet, au lieu d’alimenter le débat sur le thème originel. Mais après tout, pourquoi pas ? C’est peut-être voulu comme ça et je n’ai aucune raison de m’y opposer. Simplement, je ne me sens guère concerné.

    Et pourtant ! Sur deux points importants je suis, en gros, d’accord avec M. Maugis. Sur l’un d’eux, on aura pu le deviner à la lecture de mon précédent commentaire adressé à vin100 : je pense que le capitalisme conduit à la barbarie. Petite nuance, je dis l« économisme » et non pas « le capitalisme ». Celui-ci est une tendance naturelle dans le développement de l’économie alors que, en employant le terme d’ « économisme » (bien moins ambivalent et ambigu que le terme « libéralisme ») je veux parler du CHOIX de la SOUMISSION au capitalisme (alors qu’il faut lutter contre cette tendance naturelle). Vient alors le problème du prétendu communisme qui aurait, ici et là, été déjà réalisé ou, au moins, tenté. Ce prétendu communisme n’est rien d’autre pour moi qu’un épouvantable totalitarisme ou, pour faire court, le fascisme stalinien, jamais nommé par son nom. Il y aurait des livres entiers à écrire là-dessus et je ne vais évidemment pas aller plus loin ici. Qu’il soit simplement clair que, pour moi, le socialisme ou, si l’on y tient, le communisme, ce n’est pas le passé mais l’avenir, que c’est un avenir PLUS soucieux des libertés que l’économisme et, évidemment, que le fascisme stalinien ET NON PAS MOINS.

    L’autre point sur lequel je suis plutôt d’accord avec M. Maugis c’est que, à sa naissance l’homme n’est pas en manque de Dieu, et que c’est de l’extérieur qu’il en reçoit, plus tard, la notion, le concept. Là-dessus l’athée Michel Thys a fait en Belgique une intéressante conférence dont il m’a adressé le texte. Vous pourrez en lire un bref résumé en tapant sur Googgle « athéisme michel thys » puis en choisissant la proposition « Croire ou ne pas croire. Choisit-on vraiment ? »

    Ceci m’amène à intervenir, bluff, à la suite de votre commentaire à dup et à M. Maugis. De la même manière que le fascisme stalinien n’est pas le communisme, le christianisme n’est pas, ou n’est TOUJOURS PAS, la doctrine de Jésus puisque, à côté de la conception non-violente de Dieu (au moins dans ce qu’il demande aux hommes) enseignée par Jésus, les églises chrétiennes tiennent toujours à enseigner que la violence attribuée à Dieu dans l’Ancien Testament est bien, AUSSI, l’expression de son vrai désir.

    Comme la très grande majorité des chrétiens cette violence prétendument « de Dieu » vous ne VOULEZ pas la voir, même quand elle lui est très explicitement attribuée. Ça n’est pas bien grave si ce que vous retenez des Évangiles suffit à faire de vous, comme c’est heureusement le cas chez la très grande majorité des chrétiens, un croyant qui se consacre à réaliser dans sa vie le meilleur du christianisme. C’est seulement dommage car ça n’aide pas à avancer, à éliminer très concrètement la violence effectivement commise au nom de Dieu, dans le christianisme, dans le judaïsme, dans l’islam ou ailleurs. Cette violence effective est la conséquence LOGIQUE de l’enseignement DUAL de toutes les religions selon lequel Dieu a bien demandé AUSSI qu’on tue « pour la/sa bonne cause ». Qu’on le veuille ou non, l’attentat du 11 septembre 2001 (pour ne prendre qu’un exemple symbolique d’aujourd’hui) se situe dans la stricte CONTINUITÉ des crimes engendrés par l’enseignement de TOUTES les religions. Pour qu’il n’y ait pas de confusion sur ce que je pense : ÇA N’EST PAS FATAL. Ça peut changer et, donc, IL FAUT que ça change.

    Je reproduis souvent le passage le plus significatif - franchement STUPÉFIANT -qu’il m’ait été donné de lire sur la croyance durable dans la prétendue « bonne » criminalité de Dieu. Il est dans le plus fameux livre du plus célèbre et vénéré penseur juif, Maïmonide. Je l’ai reproduit ici même, sur AgoraVox, mais dans un commentaire devenu difficilement accessible. C’est pourquoi je vous propose d’aller le lire sur le site centpapiers où je l’ai reproduit tout récemment à la suite de mon texte « La Décennie »au profit des enfants du monde« va finir en catastrophe » (voir la rubrique Chroniques).

    Un exemple de violence « de Dieu » très explicite se trouve dans un texte auquel vous faites vous-même référence mais qu’on ne lit à peu près JAMAIS complètement : là où il est écrit « Tu ne tueras pas » il y a aussi « Je suis un Dieu jaloux, châtiant la faute des pères sur les fils, sur la troisième et sur la quatrième génération » On fait revendiquer par Dieu la vengeance, sur des descendants par nature complètement innocents, comme quelque chose d’exemplaire ! Pas moins ! Et il y a par ailleurs dans l’Ancien Testament de très nombreux passages où l’on fait dire à Dieu, sous une forme ou sous une autre : « Tu tueras abondamment »... Et l’Église catholique nous dit aujourd’hui qu’il FAUT CROIRE que c’est bien là, aussi, la parole de Dieu !

    Sur ce point précis, cette Église est en retard non seulement sur Jésus, qu’elle trahit, mais aussi sur des prophètes hébraïques plus anciens, qui rejettent déjà cette conception d’un Dieu criminel et vengeur. Lisez par exemple Jérémie (Jr 31-29,30) ou, plus clair encore, Ezéquiel EXPLICITANT la nouvelle règle de la « Nouvelle Alliance », celle de la « rétribution personnelle » : « Qu’avez-vous à proférer ce dicton en terre d’Israël : »Les pères mangent du raisin vert, et les dents de leurs fils sont agacées«  ? .../... la personne qui pèche c’est elle qui mourra » (Ez 18). La Bible, même dans l’Ancien Testament, est une progression vers le bon sens et la non-violence, vers ce qu’on appellera plus tard les Droits de l’homme. Des prophètes y disent déjà sans détours que la conception que l’on a eu de Dieu avant eux EST PARFAITEMENT RÉFORMABLE. Elle reste encore partiellement criminogène après eux mais un nouveau venu, de loin le meilleur des réformateurs, Jésus, va effacer cela et prôner la non-violence totale. Viendront ensuite les pères de l’église catholique, qui réintroduiront la conception criminogène de Dieu dans la croyance dogmatique. Elle sera toujours là, dans le Catéchisme, au début du troisième millénaire !

    Ouvrez les yeux, bluff, et puisque, semble-t-il, vous êtes chrétien, agissez avec vos co-religionnaires pour changer cela, pour que la conception que les INSTITUTIONS religieuses ont de Dieu change, pour qu’ils en rejettent enfin le volet criminogène, lequel, très logiquement et très banalement, continue d’engendrer très concrètement des maltraitances et des meurtres commis au nom de Dieu.

    Un correspondant qui me dit être en accord avec moi « sur le fond mais pas sur la forme » pense que je « jette de l’huile sur le feu » en disant « publiquement » ce que je pense sur ce problème de la conception criminogène de Dieu. « Laissez donc les catholiques mettre les choses au point entre eux » me dit-il encore « Le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ». Si vous pensez comme lui, agissez en silence et seulement entre chrétiens, mais agissez !

    Pour ma part, parce que je constate que ça dure depuis près de 2000 ans, cette dramatique ambiguïté, et parce que je constate que la conception criminogène de Dieu des juifs et des chrétiens a été reprise et réactualisée, systématisée plus tard par les musulmans, parce que je constate que, TRÈS LOGIQUEMENT, cette continuité dans l’égarement produit les crimes « de Dieu » dans notre monde d’aujourd’hui, et parce que je ne vois pas comment ce genre de crimes pourrait disparaître à l’avenir sans que soit éliminée LEUR CAUSE PRINCIPALE, je continuerai de faire tout le tapage possible pour qu’on l’élimine.

    Bien cordialement.

    Pierre Régnier



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 2 décembre 2007 19:30

    à Vin100

    Bonjour Vincent.

    Je ne sais si je dois vous remercier car vous me mettez dans l’embarras. Non pas lorsque vous me rappelez que « l’Église m’a nourri en son sein » car, pour l’essentiel, la nourriture était plutôt bonne, même si le peu « qui n’est pas passé » reste impossible à avaler, surtout quand on s’obstine à m’en resservir chaque jour..

    Mais voilà : plus haut dans notre débat, répondant à Ben, bien intentionné, j’ai commencé à m’éloigner de mon sujet et, sollicité à propos de Rimbaud, de Sollers... j’ai donné mon sentiment sur un point de littérature. J’ai vite fait machine arrière : ça nous aurait entraîné trop loin et, par surcroît, sur un terrain où je n’ai guère de certitudes.

    Je suis avec vous devant un dilemme semblable : si je vous réponds ça va m’entraîner vers la philo, la politique, que sais-je encore ? Mais le problème est un peu différent car c’est en restant très précisément sur le sujet initial que vous faites avancer le débat. Vous reconnaissez que ma demande est logique mais vous demandez si l’on peut, si l’on doit y répondre. Vous suggérez aussi que c’est peut-être « par un rééquilibrage de l’ensemble du corps malade » (ici, je suppose, la société) que l’on pourrait faire disparaître la violence religieuse, laquelle ne serait, au fond, que le résultat d’un « déséquilibre excessif ».

    Ne pas répondre, ce serait mettre un terme au débat alors qu’il avance réellement. Répondre, ça risque de nous entraîner très loin.

    Je choisis de répondre, en vous disant ce qui me vient à l’esprit et en espérant que d’autres prendront la relève - d’autres échangeant avec vous sur ces questions, ça peut m’intéresser aussi - et qu’AgoraVox voudra bien, techniquement ou dans une concertation d’un comité de rédaction, permettre cette extension.

    Il est arrivé bien souvent qu’au terme d’une discussion des amis athées me disent : « mais en fait, ce que tu veux, c’est sauver le christianisme ». Je réponds invariablement que ce n’est pas mon but, que je vise seulement à ce qu’il cesse d’être « aussi » criminogène (en plus d’être pacifiant), et que les autres religions cessent également de l’être mais que, si ça passe par une régénération, une consolidation de l’un et des autres ça ne me gène nullement. Pourquoi pas ? Je n’ai aucune envie de me battre contre les religions. Je leur trouve même toujours, et même si j’ai quitté la mienne, bien des côtés attachants. Et c’est vrai qu’il me reste « quelque part » de la nostalgie pour la JOC de ma jeunesse, cette communauté où l’on voulait absolument que nos croyances catholiques passent AUSSI ET AVANT TOUT par une exigence de justice et de non-violence, et que cette exigence soit très concrètement TRADUITE DANS LA RÉALITÉ SOCIALE.

    Où, de quel côté, sont aujourd’hui mes amis jocistes de jadis ? Dans quel suivisme béat, dans quel unanimisme papiste sont-ils englués, eux aussi ? Eux que je n’entends plus jamais exiger le christianisme auquel nous avons cru ensemble.

    Entre mes amis athées et mes amis croyants sans exigence, je me suis donc trouvé bien seul. Longtemps ce fut très dur. Aujourd’hui ça ne me pèse plus du tout. D’autant moins que, je crois le percevoir, mon isolement est chaque jour un peu moins évident. C’est désormais la forme à donner à l’exigence de changement qui semble faire problème, plus vraiment sa nécessité.

    Avant d’aller plus loin, et pour ne pas allonger inutilement, ici, par une répétition supplémentaire, je vous demande avec insistance, Vincent, d’aller lire les extraits de Maïmonide (12e siècle) comme je le demandais à bahr dans ma toute première réponse aux commentaires (le 17 novembre). Vous y verrez à quel point de déraison criminogène sont conduits les penseurs les plus éclairés (voire les plus éclairants) quand ils sont enfermés dans la croyance dogmatique en la vieille conception de la « parole de Dieu ».

    Voici, en copié/collé, un autre exemple pris dans un texte que je tentais de publier il y a tout juste un an :

    « Chacune des religions étant convaincue qu’elle est la bonne et que les autres sont dans l’erreur, chacune garde donc intactes ses propres raisons de faire la guerre mais »pour la bonne cause« , laquelle est décrite par Dieu très différemment, voire sous des aspects très exactement opposés, à chacune des religions. C’est ainsi, pour prendre un exemple vieux de 3000 ans et toujours très actuel, que la terre d’Israël appartient bien aux Juifs puisqu’ils ont lu dans la Bible, sacrée sur ce point comme sur tous les autres, que Dieu la leur a donnée. C’est une justification suffisante à l’existence de l’actuel état d’Israël. Mais, comme le rappelait récemment un représentant du Hamas, c’est aux Palestiniens qu’appartient cette terre, puisqu’ils ont lu dans le Coran, toujours intégralement sacré, que c’est à eux que Dieu l’a donnée. C’est donc bien une raison suffisante pour décréter la nécessité de faire disparaître l’actuel état d’Israël. Chacun peut comprendre que, si rien ne change sur ce point précis, DANS LES BASES SACRÉES DES DEUX RELIGIONS, les raisons de faire la guerre seront toujours intactes dans 3000 ans. »

    Ces deux rappels, donc, simplement pour qu’on n’oublie pas que c’est la conception criminogène de Dieu DANS TOUTES LES RELIGIONS qui est ma cible permanente.

    Revenons au christianisme. Si j’avais seulement la conviction qu’il peut se débarrasser de sa conception criminogène, si je n’étais pas certain qu’il DOIT le faire, que c’est absolument indispensable « pour le rééquilibrage DE L’ENSEMBLE DU CORPS MALADE » je n’insisterais sans doute pas. Je laisserais tomber si, en pensant à mes petits enfants je n’étais persuadé que, pour eux, demain, sans le rejet préalable de la théologie criminogène, la paix et les Droits de la personne humaine SERONT IMPOSSIBLES (point 5 de mes « 9 propositions pour en sortir », voir mon commentaire déjà cité du 17 novembre).

    (Aïe ! Je relis ce commentaire, puis le suivant, et je m’aperçois que j’ai fait une énorme coquille : j’ai écrit : « je bataille... pour que des hommes... Pape, Grand Rabbin ou Recteur de Grande Mosquée, enseignent que Dieu trouve son plaisir et sa justice dans des massacres... » J’espère que les lecteurs auront rectifié d’eux-mêmes. Je voulais évidemment dire « je bataille POUR QU’ILS CESSENT d’enseigner que Dieu trouve son plaisir... »)

    Sur le supposé « besoin de mystère », de contradictions, d’incohérences dans les religions ; ou encore -c’est la même chose- sur la supposée opposition (incompatibilité ?) entre la vérité et la charité :

    Paul, je vous le rappelle, était un converti (qui avait reçu une « fulgurante » révélation) et, on le sait, c’est chez les convertis de ce genre qu’on trouve le plus de radicalité, de prosélytisme, de dogmatisme... Il lui fallait opposer des concepts, faire comprendre que les croyants auraient à TRANCHER entre foi et raison, entre rationalisme et croyance aveugle. Il savait que c’est ainsi qu’on forme une secte (ça n’a pas changé). Fort heureusement, il avait vu la grande générosité de Jésus et c’était cela qu’il mettait en premier.

    Mais en réalité il DÉFINISSAIT ainsi ce qu’allait être le christianisme, il ne choisissait pas parmi ses possibles. Il aurait aussi bien pu voir dans la vie de Jésus une formidable avancée vers ce qu’on appellerait aujourd’hui les Droits DE L’HOMME, une formidable manière de tourner le dos à la violence, de cesser de la croire divine dans les écrits antérieurs de sa religion.

    Le problème n’a pas changé depuis Paul : pour les actuels disciples de Jésus le choix est le même (mais les chrétiens d’aujourd’hui ont 20 siècles d’expériences, dont toutes celles qui ont prouvé la nocivité du mauvais choix, ce n’est pas rien !) Ils ont à CHOISIR entre une conception de Dieu qui exclut en lui toute violence et une autre conception qui la lui fait porter (et qui le rabaisse ainsi au niveau des pauvres créatures humaines). Et bien entendu, s’ils font le second choix, ils font aussi celui du « mystère », de l’invraisemblance et de la contradiction, celui de la schizophrénie qui conduira certains d’entre eux -dans leur religion ou dans une autre à venir, peu importe- jusqu’au massacre de masse commis au nom de Dieu.

    Pourquoi une nécessaire adhésion, selon l’église catholique, à l’idée d’un Dieu violent dans l’Ancien Testament et, pire encore, appelant les hommes à la violence ? On ne répond jamais directement à cette question. Dans un premier temps on laisse entendre que les mauvais LECTEURS de l’AT, ceux qui manquent de foi et d’abandon dans « celui qui détient La Vérité » ne savent pas lire. Ils lisent, en effet, ce qui est écrit alors que, si l’on a « la foi qui sauve », on doit s’abandonner à toutes les interprétations contradictoires, à toutes les invraisemblances supposées salvatrices, pourvu qu’elles viennent de Dieu... non, qu’elles soient PROCLAMÉES VENANT DE DIEU... dont les voies sont, comme chacun sait, impénétrables.

    Foi d’abord dans le système spirituel établi par Paul, ensuite seulement on peut parler sérieusement. On comprend alors que ce qu’on prenait pour un mystère n’en est pas un. Le Nouveau Testament « explique l’Ancien », tout s’éclaire et l’on peut « dépasser l’apparente contradiction ». En réalité ON S’ENFERME dans le dogme et la bonne conscience en refusant de voir, dans le monde réel, les dégâts provoqués par le mauvais choix.

    Après avoir regardé cela pendant deux millénaires, on peut voir que la contradiction N’EST NULLEMENT DÉPASSÉE, et trouver très logique que des schizophrènes tuent au nom du Dieu « mal conçu » (mais issu, quoi qu’on en dise, de leçons bien apprises). On peut alors s’indigner que, malgré les désastres provoqués pendant des siècles par le « mystère de la contradiction », des responsables catholiques du plus haut niveau - aujourd’hui Jean-Paul II, Benoît XVI et le magistère - RE-SACRALISENT la conception criminogène. Ceux-ci prétendent qu’ils le font « parce qu’elle est depuis toujours la parole de Dieu » alors que, en réalité, ils le font parce qu’elle est inscrite en clair depuis toujours dans les démarches et dans les textes DES ÉGLISES, ce qui n’est pas la même chose. Ils disent « Dieu ne peut pas se tromper » En réalité ils pensent : « NOUS, responsables du christianisme, n’avons pas pu nous tromper ainsi depuis 2000 ans ! ». Aveuglement volontaire, très banal manque d’humilité, très banale vanité très humaine. Dieu, s’il existe, n’a rien à voir là-dedans.

    Ne perdons pas le fil de notre démarche d’origine : ce sont tous les humains du monde réel d’aujourd’hui qui ont le droit de demander des comptes à ces responsables. Partiellement et indirectement, certes, mais bien réellement, le massacre du 11 septembre, ceux de Londres, de Madrid, le meurtre de Théo Van Gogh, les menaces qui pèsent sur Taslima Nasreen, sur Ayaan Hirsi Ali... c’est le résultat de leur entêtement dans le mauvais choix. Constatant ces désastres causés, qu’attendent-ils pour changer d’attitude ? Pour rendre leur religion enfin compatible avec les droits DES HUMAINS ? Impossible, répondent-ils en chœur, la « parole de Dieu » - en réalité LEUR construction mentale de croyants, transcrite dans les textes puis dogmatisée PAR EUX - est sacrée !

    Là où vous m’embarrassez le plus, Vincent, c’est que vous m’incitez à comparer deux domaines de « l’ensemble du corps malade » : car si les PREMIÈRES responsabilités, et donc les premiers devoirs religieux sont bien là, il n’en est pas moins vrai, cependant, que c’est « l’ensemble du corps » qui est « bien malade » et donc « à rééquilibrer ».

    La violence religieuse nécessite, pour son élimination, la coopération spirituelle des croyants, des agnostiques et des athées, mais, plus important encore, il faudrait aussi, d’abord, « que la planète soit sauvée », que la mobilisation se fasse - et vite - sur ces autres nécessités absolues que sont le radical changement dans la répartition des ressources naturelles et des revenus du travail, ainsi que le ferme rejet de la croissance comme mesure de la qualité de la « bonne gouvernance ». Seulement voilà, il y a complicité du pouvoir, de la pseudo-opposition politique et des médias pour ne rien changer. Les médias : la société de Mac Luhan (« le média c’est le message »), la « société du spectacle » de Debord, l’aliénation qui crée jusqu’aux moyens d’empêcher de la discerner.

    On peut alors, sans passer pour un fou ou un charlatan, mettre en place en même temps, d’une part un « Grenelle de l’environnement » pour « sauver la planète » et, d’autre part, une Commision Attali pour « libérer la croissance » et un Traité européen garantissant « la concurrence libre et non faussée ». Les deux démarches sont très exactement opposées et pourtant possibles puisque bien réellement engagées. L’important, ce sont alors les expressions magiques qui accompagnent la folle entreprise mais qui « sonnent bien » : liberté d’entreprendre, créativité, énergie, production de richesses, développement durable (développement MATÉRIEL s’entend, pas spirituel mais, ça, on ne le précise pas, ça pourrait éveiller des soupçons). Et la presque totalité des médias marche dans cette déraisonnable - non, tragique - contradiction !.. Ce n’est qu’un exemple, même s’il symbolise parfaitement la gravité de l’état du « corps malade ».

    Que nos descendants se débrouillent avec ces folies contradictoires ! Dans une probable barbarie : déjà, « l’émigration sauve qui peut » a commencé dans les pays les plus pauvres, ceux qui subissent le plus durement le déraisonnable et inhumain (sans le partage) type de développement dans lequel le monde s’obstine depuis un siècle et demi. Il nous faudra être de plus en plus fermes, de plus en plus sauvages pour résister aux immigrants si l’on veut sauver notre « pouvoir d’achat », notre « niveau de vie »...

    Le Besoin du pape et de notre Président de manifester combien ils sont sur la même longueur d’onde spirituelle et combien, par conséquent, ils s’aiment, fait monter le symbole dans une rencontre « de sommet ». C’est le sommet de deux égoïsmes, de deux égocentrismes hyperdéveloppés, deux absolues nécessités, pour deux individus très exceptionnels et très humains, de SE réaliser dans l’application de leur volonté de puissance.

    La fuite en avant dans l’économisme, d’une part, le maintien d’une vieille croyance criminogène d’autre part, sont deux choix dominants de notre époque qui mènent à l’épuisement de la planète dans la barbarie.

    Il y a, j’en conviens volontiers, une autre éventualité : c’est moi qui imagine, crée, entretient, cultive des prétendues raisons de craindre le pire. Ce commentaire, comme ceux qui précèdent, n’est rien d’autre que l’expression d’une conviction personnelle parmi d’autres.

    Bien cordialement.

    Pierre Régnier



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 27 novembre 2007 13:28

    à Icks Pey : Commentaire de votre réponse du 26 novembre à Vin100.

    Tout d’abord un point sur la forme : c’est délibérément que je place mes réponses aux commentaires en bas de colonne. C’est, me semble-t-il, le seul moyen de faire évoluer le débat pour tous, pas seulement pour tel ou tel intervenant (pour ceci il y a, éventuellement, les échanges par courriel).

    Sur le fond :

    C’est parce que je vous crois sincère, dans votre lecture erronée, que je pense utile de rappeler une fois de plus la réalité de mon propos. C’est aussi parce que vous êtes loin d’être le seul à lire autre chose (presque le contraire) que ce que j’écris. Chaque fois que je demande le rejet, PAR LES INSTITUTIONS RELIGIEUSES, de LEUR conception criminogène de Dieu il y a des auditeurs ou des lecteurs qui me répondent : « Vous croyez que Dieu est criminogène parce que... » Or je ne crois pas DU TOUT en un Dieu qui commande ou a commandé la maltraitance et le meurtre. Et ce qui m’indigne, précisément, c’est que les religions CONTINUENT D’ENSEIGNER QU’IL FAUT Y CROIRE.

    Il n’y a rien de compliqué là-dedans, et il n’est pas nécessaire d’avoir fait cinq ans d’études de théologie -on dit que c’est la bonne dose- pour comprendre et s’indigner comme moi. Il suffit de regarder très objectivement les faits, de lire et d’écouter très objectivement les propos -les positions, les engagements... ou les fuites- des responsables religieux D’AUJOURD’HUI pour constater qu’ils trichent et refusent, précisément, d’assumer leurs responsabilités ou, plus précisément encore, DE FAIRE LEUR DEVOIR : changer radicalement LEUR conception de la parole de Dieu.

    Je prends un exemple très simple. Je vais le chercher dans l’islam actuel parce que le problème y est plus visible, plus flagrant AUJOURD’HUI que dans les deux autres religions mais il est, dans celles-ci, exactement du même type.

    Des musulmans tuent au nom de Dieu et menacent de tuer celles et ceux qui s’expriment librement sur l’islam. Ils ont bien trouvé des raisons de tuer, PRÉTENDUMENT DIVINES, dans le Coran. Par exemple : Sourate IV, verset 89, à propos des « hypocrites », des « incrédules » qui « se détournent du chemin de Dieu » : « Saisissez-les, tuez-les partout où vous les trouverez ». Sourate IX, verset 5 : « Tuez les polythéistes »... (Le Coran, éd. Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967). Pour que leur religion devienne compatible avec les Droits humains les responsables musulmans ont LE DEVOIR de proclamer très officiellement : « Ce type de propos, comme tout autre appel à la maltraitance et au meurtre N’EST PAS LA PAROLE DE DIEU, le prophète S’EST TROMPÉ en tranmettant au nom de Dieu de tels propos criminogènes aux croyants de l’islam ; à partir de maintenant notre religion REJETTE L’INTERPRÉTATION SELON LAQUELLE CE SERAIT LÀ DES PAROLES DE DIEU etc.. » Peu importe la forme, c’est bien ce genre de rejet très officiel et très clair que tout le monde, plus ou moins consciemment, attend pour qu’enfin les religions soient compatibles avec la recherche de la paix et du « vivre ensemble » pacifique.

    Les musulmans dits « modérés », au moins, procèdent-ils à ce clair rejet ? Les responsables des autres religions y procèdent-ils, pour ce qui les concerne ? Non. C’est le contraire qui se produit. Par exemple Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris s’en prend, avec d’autres musulmans -officiellement fondamentalistes, ceux-là- À CEUX QUI DÉNONCENT, en l’occurrence dans des dessins danois reproduits en France par Charlie Hebdo, LES SOURCES SACRÉES BIEN RÉELLES DE LA VIOLENCE ISLAMIQUE. Comment peut-on espérer, dans ces conditions, qu’un jour viendra où il n’y aura plus de musulmans schizophrènes passant à l’acte meurtrier ?

    Les autorités politiques, dans les pays républicains laïcs et démocratiques au moins, c’est-à-dire là où c’est possible, ont alors, évidemment dans ce contexte, LE DEVOIR d’exiger que, par la révision radicale de LEUR interprétation de LEURS propres textes sacrés, les institutions religieuses RENDENT leurs religions respectives COMPATIBLES avec les Droits de la personne humaine, ce qu’elles ne sont manifestement pas.

    Or que fait, par exemple en France, Michèle Alliot-Marie, la Ministre de l’Intérieur chargée des cultes ? Elle va le 10 octobre à la mosquée de Paris rencontrer Monsieur Boubakeur et, au mépris des règles de la laïcité républicaine, elle lui promet solennellement d’aider au développement de sa religion sur le territoire national : « L’Islam de France mérite un engagement fort de l’Etat. Il vous est pleinement acquis ».

    Pas même une petite réserve du genre « Il vous SERAIT pleinement acquis SI VOUS REJETIEZ CLAIREMENT DE VOTRE RELIGION LA CONCEPTION CRIMINOGÈNE DE DIEU ».

    Elle va le 4 juillet rencontrer les évêques de France et leur déclare solennellement : « Dans un monde qui a vu s’effondrer la plupart des repères idéologiques et moraux, les religions ont plus que jamais vocation à éclairer la société, qu’elle soit civile ou politique ».

    Pas même une petite réserve du genre : « Les religions POURRAIENT ÉCLAIRER LA SOCIÉTÉ... SI ELLES REJETAIENT FERMEMENT, UNE FOIS POUR TOUTES, LE VOLET CRIMINOGÈNE DE LEUR CONCEPTION DE DIEU ».

    Vous le voyez, Icks Pey, loin de « faire fausse route en affirmant, maladroitement, que le Dieu des chrétiens aime la violence » j’accuse, sans ambiguïté, de malfaisance et de lâcheté les responsables religieux et politiques qui font fausse route et pérennisent, EN UN TEMPS OÙ C’EST PARTICULIÈREMENT DRAMATIQUE, la conception criminogène de Dieu, en PRÉTENDANT qu’ils ne penvent pas faire autrement puisque cette conception est sacralisée depuis qu’elle existe.

    Si vous me lisiez vraiment vous verriez que j’ai précisé ausi, pour les chrétiens, que c’est EN TRAHISSANT le Jésus des Evangiles dont ils se réclament que ceux-ci enseignent ou acceptent la conception duale -pacifique ET criminogène- alors que Jésus, lui, a passé sa vie JUSQU’À Y TROUVER LA MORT, à tenter de convaincre ses co-religionnaires que SEUL LE BIEN EST COMMANDÉ PAR DIEU.

    Il me semble que tout cela était parfaitement clair dès les premières lignes de mon texte d’origine.

    Bien cordialement.



  • Pierre Régnier Pierre Régnier 23 novembre 2007 13:15

    à Jean-Michel Aphatie

    Comme vous je n’aime pas les commentaires ou articles « mal rédigés, vides, creux, sans intérêt, nuls »...

    Il y a incontestablement un côté « défouloir » dans les interventions sur Internet, comme par ailleurs, par exemple, dans le Répondeur de « Là-bas si j’y suis » sur France-Inter et, dans ces défouloirs, par définition, il y a de tout. Mais ces moyens d’expression ouverts à tous sont une bien réelle avancée démocratique.

    Je disais cependant récemment à des amis militants laïcs d’Internet que ce réseau est, selon moi, un progrès S’IL PROLONGE les publications sur papier et sur les antennes radio, ou S’IL EST PROLONGÉ par elles, mais qu’il serait une véritable régression S’IL LES REMPLAÇAIT. J’en suis convaincu.

    Le plus important, pourtant, est sans doute ailleurs. Ceux qui s’expriment « durement, de manière agressive, outrancière, soupçonneuse, sectaire, avec rage » et trop souvent « sans distance, sans recul, sans humour » contre votre présence sur AgoraVox ont sans doute le sentiment que vos textes prennent la place de ceux des auteurs qui n’ont pas la possibilité de s’exprimer ailleurs.

    En m’exprimant tout récemment sur AgoraVox j’ai tenu à reproduire un texte que j’avais proposé deux ans plus tôt au Figaro (voir à la date du 16 novembre, dans la rubrique Actualité / Religions, « Quand la communauté Sant’Egidio ajoute à l’hypocrisie catholique »). J’aurais pu reproduire ceux que j’avais précédemment proposés à Libération, à La Croix, au Monde... (pour ne citer que des grands quotidiens nationaux, il y en eut bien d’autres) *.

    Abordais-je des sujets anodins dans ces textes ? Depuis plus de dix ans j’essaie de faire prendre conscience que, pour en finir un jour avec la violence religieuse, il faut exiger des religions qu’elles rejettent clairement leurs BASES THÉOLOGIQUES de cette violence effective **. Impossible, répondent en chœur toutes les institutions religieuses, ces bases sont sacrées, elles sont la parole de Dieu ! Et les responsables DE TOUTES les religions s’en prennent, comme dans le cas des dessins danois reproduits dans Charlie Hebdo, à ceux qui mettent en lumière ces bases criminogènes, lesquelles empêchent partout le respect des Droits de la personne humaine.

    Face à cela les responsables politiques sont partout extrêmement lâches. Mais LES GRANDS MÉDIAS LE SONT TOUT AUTANT. Aucun ne veut aborder franchement ce sujet tragique mais « religieusement incorrect ».

    En arrivant enfin à l’aborder, librement et sans altération sur Internet, je m’efforce de maîtriser la colère que cette censure imbécile a provoquée en moi depuis dix ans et, me semble-t-il, je reste courtois dans la fermeté de mon propos. J’avoue pourtant que c’est parfois bien difficile.

    Je souhaite pouvoir continuer à lire sur Internet des textes bien choisis de journalistes professionnels, dont les vôtres. Il serait cependant bien AUSSI que, sur des sujets d’importance capitale, pour le présent et pour l’avenir, tels que la théologie criminogène les journalistes professionnels, dans ce qu’ils font paraître dans leurs supports habituels d’information, prennent leurs distances par rapport à la lâcheté des responsables politiques et religieux.

    (*) Je dois signaler ici une exception remarquable : le 30 octobre 2003 j’ai pu faire paraître dans France-Soir un texte titré « Le foulard , faux problème ». Il m’a fallu tout de même, en y renvoyant par la suite, préciser que deux mots avaient été, par le journal, remplacés par deux autres, et que ça changeait sensiblement le sens de mon propos.

    (**) voir sur le site de FLJ (Faire Le Jour) les exemples concrets qui font suite au texte de Jean-Michel Demetz paru dans L’Express du 17 novembre « Tu n’abjureras pas l’islam ! ».

    Pierre Régnier (ancien secrétaire national du Syndicat CFDT de la radiotélévision de service public, co-auteur du livre « Le gâchis audiovisuel » (éditions de l’Atelier, 1986).

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