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 C BARRATIER

C BARRATIER

Je travaille depuis l’âge de 18 ans auprès des enfants, successivement instituteur, professeur, permanent des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), principal de collège, proviseur de lycée, mais aussi responsable de rencontres internationales de jeunes en Avignon et dans des chantiers bénévoles, conseiller municipal avec un suivi de crèches municipales, d’un Conseil municipal des Enfants, de chantiers internationaux dans ma commune. Je suis aussi Délégué Départemental de l’Education nationale appelé à suivre régulièrement le fonctionnement d’écoles publiques ou privées.

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  • Premier article le 28/03/2009
  • Modérateur depuis le 15/02/2010
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Derniers commentaires



  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 juillet 2010 15:49

    L’exemple venant d’en haut, force est de constater que les dirigeants sarkoziens ont pris l’argent des contribuables pour se faire plaisir aux frais de l’état qu’ils ont mis dans un déficit sans précédent. La progression, au dessous d’eux, des chapardages et autres malversations est normale dans ce contexte. Si des gens ont le droit de se remplir les poches, tout le monde doit prendre ce droit : nous sommes égaux en droits et en devoirs.

    SARKO n’a pas respecté ses devoirs, - ni ses promesses. L’insécurité atteint des records, favorisée par le recul des services publics partout.

    L’Europe, le monde, mènent des politiques qui sont inspirées par les élus des pays membres de l’OCDE, de l’OMC, de l’Union européenne, l’OTAN...etc. Ce n’est pas avec un béni oui oui comme Sarko de la mondialisation sauvage que cela changerait ! S’incliner devant ce qui se passe dans le monde est quelque part croire que c’est une fatalité (tout est fait dans la classe dominante pour qu’on croit cela). Si on vote, c’est parce qu’on se sait plus fort que toute prétendue fatalité !

    Donc votons pour la justice, l’égalité, la liberté, la fraternité, - la REPUBLIQUE, et non pas pour un héritier d’une aristocratie étrangère dont les ancêtres ont dû attaquer militairement la France pour tenter de tuer sa Révolution. Ne nous couchons pas devant ces apatrides qui n’ont d’autre patrie que l’argent confisqué et placé ailleurs que dans leur patrie !



  •  C BARRATIER C BARRATIER 26 juillet 2010 14:11

    Réponse à Ornithorynque


    Il y a des écoles catholiques, juives, coraniques satisfaisantes, cela ne fait aucun doute, sinon elles disparaîtraient. Il est bien normal que les parents paient leurs constructions puisque leur communauté (diocèse) en est propriétaire, et non pas la collectivité. Il s’agit d’une propriété privée, donc, comme le sont devenues les autoroutes et comme le deviendra la Poste.

     Les associations de Maires qui couvrent la totalité des communes de France ne parlent pas comme votre Maire d’une économie pour la commune, mais bien d’un surcoût. Voyez leurs sites et leurs revues que vous pouvez consulter dans votre commune.

     Ils sont d’ailleurs en train, ces maires, même en zone rurale, de mettre en place des policiers municipaux (dans ma commune un policier pour  4 communes l’année dernière, deux pour 6 communes en septembre 2010). Ils ne disent pas qu’en finançant des polices privées cela leur coûterait moins cher.

    Vous n’êtes pas le premier à soulever la question idéologique du coût des services publics supposés moins chers que les services privés. Mais personnellement, j’ai toujours trouvé la clinique plus chère que l’Hôpital, le médecin spécialiste privé plus cher dans son cabinet qu’à l’Hôpital, plus cher à l’Hôpital quand il travaille pour son compte que lorsqu’il est dans le même hôpital en service public pour l’hôpital…C’est le débat de la privatisation, en général faite en vue de profits personnels d’une manière ou d’une autre. D’ailleurs vous confirmez que les parents de votre école privée paient, et ne situent donc pas dans l’accès gratuit pour tous à l’école. C’est normal pour vous car votre école privée assure une mission de service privé. Il n’y a pas d’école privée confessionnelle qui ait reçu une concession de service public. Vous citez même sa clientèle limitée à trois groupes religieux, vous le savez bien car dans ce type d’écoles on demande la croyance des gens, enfants et parfois personnels enseignants ou de service dans les dossiers à remplir. Mais tous les autres ? Votre école monothéiste reste donc statistiquement fermée à tous les autres, avec des dieux ou autres, ce qui n’est pas le cas d’un service public. Vous en doutez ? Voyez ici :

     

    http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=69912

     

    S’agissant de mes chiffres, je les confirme, il s’agit d’une comptabilité publique contrôlée par le gestionnaire qui dépend de la perception, - un gestionnaire public donc. Conseiller municipal je participe à son élaboration. D’ailleurs le diaporama avec lien dans mon article  déroule de manière exhaustive les pages scannées de la comptabilité communale utiles pour le calcul du forfait communal de CHESSY. Je suis on ne peut plus transparent. Je ne connais pas votre commune, vous ne la citez pas, mais si vous l’indiquiez, il serait intéressant à des contribuables citoyens d’aller examiner les choses de près : Aucune mairie ne peut refuser l’accès à la comptabilité publique, la vôtre non plus.

     

     Ce qui est certain est qu’un forfait communal de 2800 euros n’existe pas (je cite votre chiffre), la moyenne nationale est au dessous de 500. Vous mêlez des dépenses qui n’entraient pas dans le sujet du forfait communal (strictement du fonctionnement) en intégrant des coûts de construction (investissements). Il est difficile de comparer deux coûts de constructions de choses différentes en des lieux différents. Ma commune a terminé cette année 2010 une extension de son école publique : Une cantine de plus de 200 m2 avec sa cuisine, des annexes, un bureau, un groupe de sanitaires, et deux salles de classe + un petit préau, on est donc à 500 m2 environ pour 499149, 53 euros. C’est très bon marché avec des qualités d’esthétique, d’isolation, de fonctionnalité, qui nous permettent  d’accueillir la totalité des convives de l’école publique et de l’école privée réunis (adultes et enfants).

    Encore une fois ce sujet pointu nous a entraîné vers des questions périphériques bien intéressantes. Je vous en remercie.

     



  •  C BARRATIER C BARRATIER 23 juillet 2010 23:07

    Je viens de recevoir la question de Reivax. Voici un exemple récisément sur le sujet de la cantine. Avant 2008 dans ma commune, les enfants allaient manger à 250 m de leur école communale dans un centre de formation aux métiers agricoles et périphériques. Ils étaient accompagnés pour y aller par des salariés de la commune. Les ATSEM participaient à cet accompagnement et aidaient les plus petits à table. Le coût salarial de tous ces personnels municipaux d’accompagnement entrait dans le calcul du forfait communal payé à l’école privée qui s’élevait à 1000 euros/enfant par an. Ainsi l’accompagnement des élèves de l’école privée était payé au tarif école publique, compris dans les 1000 euros par enfant. Mais la Mairie payait en plus à l’OGEC 8000 euros pour l’année pour l’accompagnement des enfants de l’école privée à la même cantine. Ces 8000 euros représentaient donc la somme annuelle payée en plus, sans équivalent dans la dépense municipale pour les enfants de l’école publique. L’accompagnement était payé une fois pour l’école publique, deux fois pour l’école privée. En plus c’était un personnel communal qui assurait pour les deux écoles la mise de table et le nettoyage, et son salaire entrait en plus je pense dans le calcul du forfait communal.

    Autre cas qui a été vu dans d’autres communes : La dépense par enfant de l’école publique ( le forfait communal) est multipliée non pas par le nombre d’enfants de la commune mais par le nombre total d’enfants de l’école privée. Dans ma commune, l’école publique n’accepte pas les enfants d’autres communes. Mais il y a plus de 2 fois plus d’enfants à l’école privée venant d’autres communes qu’il n’y en a, à l’école privée, habitant ma commune. Si ma commune avait payé pour les autres communes, cela aurait plus que doublé la somme totale. La somme payée par ma commune aurait alors été plus de deux fois plus grande par enfant de ma commune à l’école privée que la dépense par enfant de ma commune à l’école publique. Ce qui n’empêcherait pas l’école privée de recevoir éventuellement de l’argent d’autres communes en plus des paiements des parents.

    Je ne suis pas un spécialiste, je n’aime guère les chiffres, ces investigations et découvertes peuvent être le fait de tout citoyen, la comptabilité de la commune est totalement publique. Mais cela « prend un peu la tête », c’est pourquoi tant de citoyens se laissent faire.
    Dans ma commune nous avons seulement constaté quelques erreurs ; des enfants habitant d’autres communes étaient comptés par l ’école privée comme habitant ma commune. Il n’y a plus d’erreur maintenant je pense.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 23 juillet 2010 19:32

    Lorenzaccio


    Comme vous le remarquez les écoles payées par l’Etat, publiques ou confessionnelles, ont des programmes identiques qui comprennent l’enseignement de la morale.Les parents des écoles communales savent combien, chez les Professeurs des Ecoles, est grand le souci d’enseigner la morale commune, et de la mettre en pratique à l’école même, dès la maternelle. Pour l’école catholique, la morale enseignée est catholique, elle est excellente pour les catholiques. Pour l’école laïque, elle est le respect de toutes les philosophies (le respect, donc bien plus que la tolérance).

    La déclaration des droits de l’Homme n’est pas propre à une religion, elle est au-delà, dans ce qui traverse toutes les philosophies humanistes. L’athéisme est une philosophie humaniste comme le catholicisme et a ses préceptes moraux comme le catholicisme a les siens : ils sont très semblables, par le vivre ensemble, chacun prend chez l’autre. La morale laïque n’est pas la morale athée, elle retient ce qui est commun aux croyants et aux non croyants. Les gens formés par la laïque et la catho ne se distinguent pas les uns des autres dans la qualité morale de leur vie, Sarkozy qui a fait ses études à l’école catholique n’en est pas un « produit » : on lui a enseigné l’humilité, l’égalité, et pas l’amour de l’argent et du bling bling, on lui a enseigné la franchise et l’honnêteté.

    S’agisssant des missions, l’école publique a une mission de service public, l’école catholique une mission d’évangélisation, qui vient d’être renforcée par des consignes vaticanes, diocésaines, et de la Direction nationale de l’Enseignement catholique qui a adressé à tous ses chefs d’établissement un document intitulé Annonce explicite de l’Evangile dans les établissements catholiques d’enseignement. (septembre 2009)
    « En matière d’annonce explicite de la foi, explique Eric DELABARRE, Secrétaire général de l’EC, , il y a une nécessité de donner des grandes lignes de conduite pour dire ce que l’on peut faire, ce que l’on doit faire et comment. Il ne s’agit pas de convertir les jeunes, mais de proposer pour les professeurs un témoignage de croyant ».
    Dans un entretien donné sur le site de la Conférence des évêques de France, il répond à la question de savoir quelle part prend l’Enseignement catholique dans l’évangélisation :
    « Tout élève proche ou éloigné de la foi a le droit d’entendre que Jésus-Christ peut être un chemin pour lui s’il exerce sa liberté responsable. (...) L’annonce explicite de l’Evangile dans les établissements catholiques d’enseignement montre une vraie prise de conscience de l’importance de satisfaire le droit des parents et des enfants à entendre cette annonce dans le respect des libertés de chacun. Dans le cas contraire, l’Enseignement catholique ne répondrait pas à la mission qui lui a été confiée. Il ne suffit pas de vivre l’Evangile à l’intérieur de nos établissements, même si c’est bien et nécessaire. Il faut dire au nom de quoi nous vivons. Et c’est un défi ! »
    On s’aperçoit vite que si une rencontre personnelle avec Jésus n’a pas été vécue chez l’enfant, il sera beaucoup plus difficile - voire presque impossible
    - de lui apporter une formation spirituelle, d’autant plus si le catéchisme revêt un caractère obligatoire, au même titre qu’un autre « cours ». Il paraît donc indispensable de distinguer les enfants croyants des non-croyants, les premiers pour les instruire et nourrir leur foi, les seconds pour leur proposer cette annonce explicite, dans le but de rencontrer le Christ. »
    C’est un peu ce qu’espérait Mgr Jean-Pierre Cattenoz, quand il demandait, dans une charte pour l’enseignement catholique qu’il avait lancée pour son diocèse en 2006, de « remettre le Christ au centre ». Il avait alors proposé d’organiser un Grenelle de l’enseignement catholique, dans l’optique de réfléchir tous ensemble pour proposer aux jeunes une première annonce de la foi.
    La nécessité d’évangéliser à l’école, c’est aussi ce que rappelait le secrétaire de la Congrégation pour l’éducation catholique quand il a invité, le 15 janvier 2009, les responsables de l’Eglise à ne pas perdre de vue que l’école catholique pourrait devenir « dans une société toujours plus sécularisée, le seul lieu de contact avec le christianisme », rappelant ainsi comme bien d’autres le rôle important de l’école catholique dans l’évangélisation des jeunes.
    En matière d’enseignement de la morale, l’école catholique a donc bien une mission communautaire qui n’est pas celle de l’école laïque qui a une mission publique plus large, pour préparer un vive ensemble différents.

     

    Certes, il serait mauvais que les écoles confessionnelles soient interdites, il serait insuffisant que l’école publique ait un monopole, dès sa fondation la République ne l’a pas souhaité. Il serait encore plus  dommageable à la société que la majorité des enfants apprenne des morales différentes dans une mosaïque d’écoles non laïques, - athées, coraniques, catholiques, juives, bouddhiques, sataniques…et notre République ferait bien de consolider son école laïque et donc républicaine, puisque notre République est constitutionnellement laïque. Il y a déjà eu dans notre pays des guerres de religion, ça suffit.

    Je n’avais pas prévu ce débat à partir d’un travail très technique concernant l’argent du contribuable et la transparence dans son utilisation, mais il est très intéressant de réfléchir aussi à ce qui est proposé dans le débat.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 23 juillet 2010 14:33

    La qualité de l’enseignement est largement aussi bonne dans les écoles publiques que dans les écoles confessionnelles, qu’elles soient catholiques, coraniques, juives. Cela l’Inspection le sait. Le « pédagogisme » fut fondamental à l’école privée, lié au projet d’établissement. Des écoles « nouvelles » étaient obligées d’être privées pour appliquer leurs méthodes et programmes, interdits dans le public.

    Les parents choisissent en fait une école privée dans une démarche identitaire, communautariste : autrefois les aristocrates du coin et ceux qui refusaient l’école de la République car ils étaient anti républicains, s’y retrouvaient, c’était précisément l’époque de  l’excellence des résultats à l’école publique, avec le fameux certificat d’études. Aujourd’hui le repli communautaire est plus lié à une religion (les écoles coraniques ont certainement le plus grand avenir dans notre pays). Le problème de la juxtaposition de communautés concurrentes n’apprenant pas à vire ensemble, c’est BEYROUTH ou les BALKANS, la guerre civile demain…ou déjà ?

    Les réductions d’horaires à l’école élémentaire sont une catastrophe qu’ils soient appliqués à l’école publique ou à l’école privée. Autrefois il y avait classe les lundis, mardis, mercredis, vendredis, samedis, soit 5 jours, soit 30 heures hebdomadaires. Aujourd’hui il y a classe les lundis, mardis, jeudis, vendredis, 24 heures en tout. 20% de moins en temps pour apprendre les fondamentaux. De plus l’Etat donne aux enseignants des tâches qui étaient celles des parents : l’éducation sexuelle, le code de la route, l’équilibre alimentaire, les théories environnementales, la prévention de la grippe…tout y passe.

    La mixité sociale est en échec dans les banlieues, cela a des répercussions à l’école, et on met dans ces classes difficiles des débutants, alors qu’il faudrait un corps spécialisé de choc( au plan psychologique, pédagogique, de l’autorité, avec une cantine intégrée et des personnels ad hoc pour s’en occuper et imposer une nourriture saine et variée) dans des lieux protégés par une police de proximité de toute intrusion. Ces lieux à l’abandon produisent une jeunesse inculte, violente, une sorte de maffia communautaire. Il n’y a pas d’école privée dans ces secteurs, les parents qui ne font pas partie du « milieu » vont ailleurs. L’école ne reçoit pas, là, des moyens de sortir en plus grand nombre des enfants de leur tragique piège social, et ces enfants là, les écoles privées qui les prendront seront coraniques, les autres n’en veulent pas.

     

    Mais tel n’était pas mon sujet : qui est que tout citoyen puisse vérifier si on utilise bien son impôt, et si on traite dans sa commune à égalité les associations confessionnelles et celles qui ne le sont pas. Qui reçoit le plus d’argent communal en subvention facultative par enfant formé ? L’OGEC presque partout, à qui par ailleurs la commune paie la contribution-impôt obligatoire. Les écoles privées ont leurs enseignants payés par l’Etat comme les écoles publiques.

    Les Maires n’informent pas les citoyens de leurs distributions comparées de produits de l’impôt local. Les parents d’élèves et proches de l’école privée sont presque partout les candidats aux élections mais (et c’est normal) sans qu’on le sache. Les programmes électoraux ne disent jamais un mot sur le sujet. Tout se fait ensuite en catimini. Il convient que les autres citoyens, largement majoritaires dans la population, essaient d’être représentés en proportion de leur importance.

    Mon sujet était enfin d’inviter chacun à obtenir la transparence municipale sur le sujet. Tous les choix sont respectables, encore faut il faire connaître de quoi on est partisan. Car ce sont les actes qui définissent ensuite pour qui on roulait !

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