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 C BARRATIER

C BARRATIER

Je travaille depuis l’âge de 18 ans auprès des enfants, successivement instituteur, professeur, permanent des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), principal de collège, proviseur de lycée, mais aussi responsable de rencontres internationales de jeunes en Avignon et dans des chantiers bénévoles, conseiller municipal avec un suivi de crèches municipales, d’un Conseil municipal des Enfants, de chantiers internationaux dans ma commune. Je suis aussi Délégué Départemental de l’Education nationale appelé à suivre régulièrement le fonctionnement d’écoles publiques ou privées.

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  • Premier article le 28/03/2009
  • Modérateur depuis le 15/02/2010
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Derniers commentaires



  •  C BARRATIER C BARRATIER 13 août 2010 16:33

    Un résistant ne prend pas d’otages, ne torture pas, ne viole pas. Il ne s’en prend pas à des gens qui ne lui ont rien fait. Un terroriste tue des innocents, méprise les droits de l’homme. Il est totalitaire, ce que n’est pas un résistant.
    Il arrive que des résistants deviennent terroristes (guerre d’Algérie).
    On comprend mieux avec des exemples : Les hommes et les femmes qui se sont levés contre les troupes hitlériennes, irrespectueuses des droits de l’Homme, furent bien des résistants. Les huguenots pourchassés par les catholiques et leur roi de France furent des résistants à un totalitarisme de la pensée.
    On n’est terroriste qu’avec des conséquences terrorisantes , les assassinats aveugles, on agit alors comme le fait une armée qui bombarde une ville. Un résistant ne terrorise pas, il essaie seulement de ne pas se laisser écraser, museler..
    Parmi nous, aujourd’hui, à l’appel de la République, des résistants se lèvent. Ils n’emprisonnent personne, ils se permettent de s’exprimer librement et peuvent aller facilement au refus d’obéissance, à la désobéissance civile. Ils ne sont pas armés. Ce sont des résistants quand même.
    Voir sur le site Retraités dans la république :
    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=170

    Avec un accès à une belle vidéo de haut vol d’un juge courageux qui s’exprime au plateau des Glières.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 12 août 2010 17:35

    Il y a une stabilité dans le comportement associatif des jeunes : il doit être centré sur une activité, une tâche, la réalisation d’un projet. Les activités d« exploration », de sport, d’aide humanitaire, de camping débrouillardise, le chantier...marchent bien aux Eclaireurs de France par exemple. J’ai eu l’occasion de voir vraiment changer d’attitude des jeunes très déviants embarqués dans une aventure spéléologique, une fouille archéologique(encadrée par les « Antiquités préhistoriques »), la réalisation d’un film, où il fallait se dépasser soit dans l’effort, soit dans l’attention, mais où la récompense était là : la découverte, la production de valeur, la rédaction ensuite d’un dossier de presse...
    J’ai beaucoup encadré il y a 30 ans...et j’ai repris du service en 2009 dans un chantier international de jeunes (Association Jeunesse et Reconstruction). Je témoigne que les jeunes ont les mêmes qualités et les mêmes besoins qu’autrefois.

    L’associatif a une grande valeur, en lien avec celle des encadrants qui doivent être formés.

    Il est nécessaire que l’activité rassemble des filles et des garçons, l’activité où chacun respecte vraiment l’autre.. La danse, le chant (avec un apprentissage soigné le moins scolaire possible, très « pratique ») sont des médiateurs irremplaçables. Car en autonomie, en séjour où on est hébergé 3 semaines, il faut occuper collectivement de manière valorisante tout le temps que l’on a à vivre ensemble.

    Cela apporte un plus à chacun pour sa vie entière. C’est pourquoi l’éducation populaire mérite d’être développée, au lieu d’être asphyxiée aujourd’hui.

    En même temps ne nous leurrons pas, les jeunes sont des consommateurs comme les adultes qui les encadrent. Il leur faut une qualité que l’encadrant est là pour leur apporter, bénévole ou payé !
     Ils ont besoin des adultes : la non directivité fut un échec cuisant pour ceux qui ne comprenaient pas que l’activité s’apprend (les techniques), qu’il y a des gens qui savent, même s’il est nécessaire qu’il y ait action des jeunes : apprendre c’est prendre, c’est actif, c’est ouvert, cela laisse la place à de l’invention personnelle à valoriser. Lancer dans une commune une action « jeunes » sans un solide encadrement ne peut que mener à l’échec.

    Les jeunes ne supportent pas d’être l’objet de prosélytisme, pour les « encarter » où que ce soit.
    Or il arrive que les fondateurs de l’association aient une idée de ce genre dans la tête.

    Cet article est sans doute une occasion de relancer des choses de terrain. En tout cas, moi j’aime bien, et je trouve que le temps bénévole qu’on donne sans y penser reçoit en retour une bonne récompense au plan humain. N’apprend - on pas tout le temps, et une part de jeunesse ado ne subsiste-t-elle pas en nous ?



  •  C BARRATIER C BARRATIER 10 août 2010 19:47

    Il faut placer la loi GAYSSOT dans un contexte de retour de signes nazis, - interdits. Je me suis souvent demandé s’il fallait laisser libres de s’exprimer les ennemis de la liberté d’expression, car ces sbires là au pouvoir nous enlèveraient l’envie de les contredire ! Mais je n’ai pas tranché.

    Par contre n’importe qui ne s’improvise pas chercheur compétent en histoire qui est une science. Lorsqu’on n’est pas en mesure de prouver ce qu’on écrit, on devrait s’interroger sur les raisons d’écrire cela, qui ne sont pas des raisons d’historien, mais des raisons de règlement de compte personnel. Le faire alors qu’on connaît la loi est une manière de s’élever contre la République.

    Nous savons que le citoyen ordinaire croit un peu trop facilement ce qu’on lui raconte. C’est vrai avec les gourous de sectes comme pour les religions. Il est arrivé dans l’Histoire qu’au nom de ces élucubrations on ait tué, violé, torturé : l’inquisition, la croisade contre les cathares, la persécution des huguenots par exemple. Nous avons fait des lois qui désormais empêchent cela. Un appel au meurtre, une fatwa par exemple, sont punis dans notre pays, et personne ne reconnaît que leurs auteurs ont droit à la liberté d’expression, - pourquoi pas d’action ?

    Je pense donc que la loi GAYSSOT existant, il faut effectivement l’appliquer. Les juges ont décidé. L’appel est possible. Après il faut bien appliquer le droit. Un moyen de détruire la République est de ne pas appliquer ses lois de la même façon pour tous. Je serais assez rigoriste sur ce sujet y compris lorsque les prévenus sont placés dans des positions de pouvoir.

    Je pense que ce monsieur ne devrait plus avoir le droit d’enseigner l’histoire, d’embrigader ses étudiants au lieu de leur faire appliquer la démarche scientifique.

    Quant à citer son nombre d’enfants pour débattre du sujet, je trouve que c’est bien mince au plan de la logique et de la démarche scientifique. Pourquoi pas sa taille, son habitat, ses gouts de collectionneur ou non...Un seul point pourrait interférer, sa santé mentale, on ne traite pas un malade mental comme un malfaiteur. Dans l’état actuel de ce qui est apporté à ce débat, je suis pour qu’il purge sa peine et qu’on garde la loi GAYSSOT, décidée au nom du peuple français, quel que soit le « pédigré » de ceux qui la critiquent.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 9 août 2010 17:36

    A creuser, en prison on est mieux qu’en maison de retraite. C’est vrai que la maltraitance est terrible en MDR, et que les gardiennes sont trop souvent des personnes sans formation. Il y a des coups, des humiliations, les gens n’ont pas le temps de manger....et ils bouffent Sodexo comme en prison...
    A creuser aussi : flinguer un rapace impuni avant de mourir...

    Mais là on touche à quelque chose d’essentiel : Quant on n’a plus rien à perdre, on peut faire n’importe quoi. Que perdent nos « racailles » de leur avenir en s’adonnant à la violence, aux trafics de drogue ? Rien je le crains. Un énorme raté de notre société...qui va le payer en perdant peut être sa liberté.

    La République sera sociale ou ne sera pas disait je crois JAURES. Ce ne sont pas les racailles qui l’ont tué. Ou plutôt si, celles qui ont pris le pouvoir et nous manipulent comme des pantins que nous sommes en nous laissant faire.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 9 août 2010 17:22

    Très bien.
    Ce passé et son savoir faire sont très bien expliqués dans un film de Jean DRUON, Quelques choses de notre histoire (avec à l’écran le prétentieux Friedman et sa maffia du Mont Pèlerin). Et il y a Walter, Retour en résistance. Et le livre « les jours heureux » qui vient de sortir.......Comment faire connaître aux citoyens de ce pays ces outils d’information ? Ne comptons pas sur la télé !

    Ils étaient revenus en force avec PETAIN, chassés ils sont revenus dans un pétainisme toujours autant rétrograde. Ne les sous estimons pas. Ils restent dangereux.

    Ils ont trouvé leur point fort : faire peur. Et c’est vrai que des racailles les aident bien, hors de toute citoyenneté et de toute civilisation. Pas de cadeau à leur faire, ne les soutenons jamais, c’est à croire qu’ils sont payés pour affaiblir la République par les conséquences de leurs méfaits.

    Nous avons à agir sur deux fronts, donc, ces malfaiteurs désespérés sont les alliés naturels des réactionnaires qui nous ramènent au temps où n’existait pas le rétroviseur : avant les Lumières et la Révolution. L’image est bien choisie.

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