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 C BARRATIER

C BARRATIER

Je travaille depuis l’âge de 18 ans auprès des enfants, successivement instituteur, professeur, permanent des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), principal de collège, proviseur de lycée, mais aussi responsable de rencontres internationales de jeunes en Avignon et dans des chantiers bénévoles, conseiller municipal avec un suivi de crèches municipales, d’un Conseil municipal des Enfants, de chantiers internationaux dans ma commune. Je suis aussi Délégué Départemental de l’Education nationale appelé à suivre régulièrement le fonctionnement d’écoles publiques ou privées.

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  • Premier article le 28/03/2009
  • Modérateur depuis le 15/02/2010
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Derniers commentaires



  •  C BARRATIER C BARRATIER 17 avril 2010 18:50

    Merci Olivier CABANEL pour cette documentation éclairante. Et pour la visite tout à l’heure  de votre très beau site.Créer un groupe ? Pourquoi pas Reconquête de la République des lumières.

    Je découvre une envergure inquiétante au personnage que je reconnais avoir sous estimé. Va-t-il nous laisser libres d’écrire et de chanter encore longtemps ?

    Je comprends le nouveau pacte qu’il a signé avec l’Eglise catholique lors de son discours de LATRAN. Il ne laisse rien au hasard. Il sait que l’église alliée au pouvoir a fait la richesse des rois (et sa propre fortune), il sait que le peuple a besoin d’un opium pour endurer les reculs sociaux et les mépris. Une autre vie, une espérance, pour mieux déposséder ceux qui n’ont plus les mêmes droits (au travail, aux soins, à la santé). Il ne peut pas y avoir de l’argent pour tout le monde, les prédateurs politico religieux le savent.

    Je me permets de reproduire sur mon site (en vous citant ainsi qu’Agoravox) ce bel article qui sera en parfaite harmonie avec les autres articles. Ce site fut créé en riposte (humble mais digne) au discours de LATRAN (J’ai été instituteur et je ne reçois pas une gifle sans réagir, surtout venant d’un anti - républicain comme Sarkozy).

    Il est là

    http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=153

     

    Je peux l’enlever si vous le souhaitez. Mais je crois qu’il faut diffuser, diffuser encore et toujours…Il faut retourner en Résistance.

    Encore merci



  •  C BARRATIER C BARRATIER 14 avril 2010 15:47

    Il est toujours temps d’entrer en résistance. La solidarité est le principe premier (article 1 du code de la sécurité sociale) de notre République, et nous visons encore dans l’héritage des lois de 1945 appuyées sur le programme du Conseil national de la Résistance en matière de santé et de retraite.

    La retraite est du salaire, et à ce titre les salariés peuvent être protégés par le droit, jusqu’à l’arbitrage de la Cour européenne de justice, qui leur a dernièrement donné raison par exemple pour l’égalité en bonifications de retraites pour les hommes et pour les femmes, prenant en compte le nombre d’enfants élevés. Le support juridique de la décision fut le fait que la retraite est du salaire, et qu’il y a égalité Hommes/femmes en matière de droit salarial.Nous avons donc de solidas points d’appui pour défendre le concept RETRAITE= SALAIRE intouchable.

    Certes, par la volonté des rédacteurs libéraux des traités européens, et des traités de l’organisation mondiale du commerce, un boulevard a été ouvert pour la concurrence entre les états afin d’obtenir un nivellement par le bas en matière de social (comme de fiscalité). Seule une reprise en main politique des gouvernements par rapport à ces nouvelles lois mondiales peut encore sauvegarder la solidarité face aux puissants promoteurs assuranciels d’individualisation de l’assurance santé et de la retraite.


    Les salariés sont spoliés d’après tous les chiffres officiels. Il y a 15 ans, 72 % du produit Intérieur Brut allaient à la masse salariale comprenant les cotisations retraite et santé. Aujourd’hui seulement 59 % du PIB va à la masse salariale. On sait où est parti le reste.

    Quant au nombre de salariés par rapport au nombre de retraités, c’est un faux problème à cause de la productivité d’abord, et ensuite en termes de partage de la richesse produite. Les retraités reçoivent en gros 70 % de ce qu’ils recevaient en activité, ce qui veut dire que dans le partage du PIB, plus ils sont nombreux, moins ils consomment des parts entières du PIB (petites parts de 70 % des parts normales). Plus il y a de petites parts, plus les parts normales devraient être grosses à PIB stable. Les mêmes qui nous disent que ce n’est pas possible sont ceux qui disent que le PIB va encore augmenter et qu’ils raisonnent sur la base d’un effectif stable de la population. notre taux de fécondité ne permet pas tout à fait le maintien de l’effectif national. Si on fait appel à des immigrés, ce ne sont pas des retraités qui vont arriver...

    Bref on nous ment pour que les Français prennent des fonds de pension qui vont rapporter gros aux PDG des assurances...



  •  C BARRATIER C BARRATIER 3 avril 2010 18:39

    Je ne crois pas que la « mission » de service public puisse être reconnue à une association du seul fait qu’elle proclamerait qu’elle l’accomplirait. Encore faudrait il que l’Etat, le département, la commune, lui aient par convention officiellement et réglementairement confié ce service.
    Une association peut être reconnue d’utilité publique sans pour autant avoir reçu une mission préalable de l’accomplir.
    Une partie importante de la subvention aux associations vient de la déduction fiscale autorisée et utile pour les citoyens imposés, pas pour les autres. Il y a les subventions directes et les subventions indirectes comme les prêts de locaux ou de stades.
     Le problème peut donc se poser si une entreprise se présente et exerce la même activité utile en concurrence avec l’association existante. La question est donc :Peut on subventionner des entreprises à but lucratif au même titre que des associations qui ne déclarent aucun but lucratif ? Ce n’est pas clair : les indemnités à des responsables, les frais de mission et parfois les voitures de fonction, voir des logements, ne sont ils pas lucratifs ?
    Actuellement des subventions sont accordées qui sont le « fait du prince », sans qu’une association qui n’obtient rien puisse déposer une réclamation recevable.
    On aimerait donc qu’une entreprise ou une autre association qui se crée puissent bénéficier d’une égalité de traitement dans des conditions connues, explicites.
    Je pense que le travail législatif permettra d’y voir plus clair, et que dès lors que les entreprises ou associations concurrentes auront obtenu les mêmes défraîements directs ou indirects ce sera plutôt mieux.
    Actuellement il n’y a pas transparence dans l’attribution comparée des avantages. Et inégalité dans le traitement des uns ou des autres...
    Je remercie l’auteur d’avoir soulevé un problème auquel on ne pense pas. C’est dans l’évolution des choses qu’il peut y avoir progrès (ou recul). A suivre citoyennement pour que ce ne soit pas un recul.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 21 mars 2010 20:50

    Il vaut mieux ne pas tout mélanger, (au risque d’écrire des choses fausses), par exemple en citant mes chiffres (même en précisant  que je donne les effectifs des seules classes élémentaires privées, les seules concernées par la contribution légale obligatoire), mais en donnant  un chiffre faux qui mêle les enfants scolarisés dans les classes maternelles et les enfants scolarisés dans les classes élémentaires. Et voilà comment Marvel arrive à un effectif de 30 à 40….en y ajoutant mais sans le dire les classes maternelles qui ne sont pas concernées par l’obligation de payer par la commune.

     

    Ce qu’il ne dit pas, c’est que nous avons voté, au conseil municipal de CHESSY, le même forfait communal pour les classes maternelles privées (qui n’est pas dû), et pour les classes élémentaires (où il est dû). Ce qui signifie qu’aujourd’hui à CHESSY le contribuable paie encore deux fois plus qu’il ne doit à l’école privée. La très large majorité des contribuables n’est pas cliente de l’école privée catholique, et pourra nous le reprocher un jour, car c’est son argent que nous distribuons sans y être obligés.

     

    Auparavant le contribuable payait plus de 4 fois ce qu’il devait. La commune était même dans l’illégalité, en payant sur plusieurs postes de dépenses, plus pour chaque enfant de l’école privée (classes maternelles et classes élémentaires) que pour chaque enfant de sa propre école publique. C’est parfaitement interdit par la loi, même sur un seul poste !

     

    A CHESSY 3000 euros représentent 1% des impôts locaux payés par les familles, 30 000 euros non dus représenteraient 10% de l’impôt local de chaque famille, riche ou pauvre. Etait ce raisonnable d’agir de ponctionner ainsi le contribuable sans l’avoir informé ? Sans l’avoir annoncé dans un programme électoral ?

     

    Mieux encore, (c’était le bon temps pour les profiteurs), la mairie fournissait quelques années plus tôt  une employée municipale pour encadrer les enfants de l’école privée catholique dans l’interclasse de 11h30 à 13h30. Cela est interdit par la loi, des poursuites judiciaires auraient été normales, mais citoyen de la commune je n’avais pas encore mis le nez sur ce « pot aux roses », personne d’autre non plus. On fait aveuglément confiance à ses élus.

     

     Je découvre (par des appels chaque jour depuis que ce débat est ouvert sur Internet) que de très nombreuses communes de France connaissent les mêmes errements ignorés de leurs électeurs.

     

    Pour le reste, je peux dire que de tout temps les parents d’élèves de l’école privée ont travaillé à l’entretien de leur école communautaire. J’en connais pas mal qui ont toujours trouvé cela normal. C’est leur affaire privée, l’école est à eux,  par l’intermédiaire de leur diocèse qui n’est pas celui des non catholiques.

     

     Quant aux familles qui traditionnellement sont clientes de l’école privée, elles comptent dans leurs rangs de nombreux personnages qui ont toujours refusé l’idée même de la laïcité, de la République, et dont les prédécesseurs furent un temps comblés par le gouvernement de Pétain dont Sarkozy suit les pas. La majorité des familles est aujourd’hui républicaine, et la fréquentation de l’école privée est plutôt un phénomène communautaire confessionnel.

     

    MARVEL évoque le mélange des enfants hors l’école : dans les écoles de musique, sports divers, théâtre, heureusement il y a du brassage, car aucune de ces écoles associatives n’est à CHESSY confessionnelle. Elles sont laïques et donc neutres. On pourrait même dire que ces écoles là exercent une mission de service public pour tous, puisque sans communautarisme et sans évangélisation, ce qui ne peut pas être le cas d’une école faite clairement pour une religion et annoncée comme telle. 

     

     Des fonds publics vont bien sûr à des sociétés communautaires, l’école n’est pas la seule à en recevoir, il existe des régions de France où les prêtres, pasteurs, rabbins, imams, etc sont payés par l’Etat. La République a les manches larges. Pour autant une église, une mosquée n’accomplissent pas de mission de service public, mais bien un service privé évangélique, comme les écoles catholiques. Et c’est très bien ainsi, comme il est très bien qu’elles reçoivent les fonds publics légaux et ceux que le contribuable veut bien leur donner en plus.

     

    CHESSY, connue pour son minerai bleu, l’azurite (ou chessylite), va finir par devenir célèbre pour son calcul légal respectant mieux le contribuable. Je suis effaré du nombre de sites Internet qui ont repris ce calcul sous divers titres. L’information circule, j’ai des retours par messagerie et téléphone, et, comme j’ai le temps il m’est agréable de faire connaître ce que j’ai appris de la loi républicaine, par le débat,  à des personnes qui ont moins de temps que moi. Vive la retraite.

     

    PS Je suis plutôt volontaire pour des actions jeunes bien que je ne sois plus très jeune (chantier international de juillet dernier, conseil municipal des enfants), et bien sûr à titre personnel aussi bien dans des milieux confessionnels que d’autres.

     



  •  C BARRATIER C BARRATIER 20 mars 2010 20:10

    Oui, une grande voix s’est tue en Ardèche

    Recueillement, ferveur, au dessus de tous les clivages, autour du cercueil de notre Jean FERRAT, si représentatif de l’identité française : respect humain profond, attachement à notre République laïque et sociale. Grâce à FR3 qui retransmettait la cérémonie, ce moment  avait la valeur d’obsèques nationales d’un homme du peuple resté dans le peuple.

    Le chef des armées SARKOZY n’a pas hésité, lui, à laisser des avions de chasse Rafale interrompre une longue minute le message émouvant du grand frère du défunt. Un vacarme assourdissant, qui déchira notre si belle montagne de paix, de silence, de respect.

    Comment avoir osé laisser faire ce survol d’Antraigues à ce moment là ? Irrespect, vaine provocation, à l’encontre de magnifiques obsèques civiles, simplement républicaines ? Comment la France rassemblée devant le monde entier, par la vertu de la diffusion, a-t-elle pu surmonter sa honte ?

    Une atteinte qui n’ébranla pas ceux qui étaient là rassemblés, eux, dans l’identité française. Après le film « Walter, retour en résistance » que je recommande, notre dernier grand artiste témoigne que le temps de résister est revenu, et que nous devons le suivre, l’accompagner, nous les républicains.


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