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Christian Labrune

Christian Labrune

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  • Premier article le 06/02/2012
  • Modérateur depuis le 31/07/2013
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Derniers commentaires



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 14:30

    ZETER répète en boucle son crédo d’ Israel voleur de terre sans aucune connaissance des faits historiques.

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    @Ilan Tavor

    Il n’empêche, j’entends toujours parler de la « nakba », et je ne comprends pas très bien ce que cela veut dire. Pourquoi ceux qu’on n’appelait pas encore des « Palestiniens », au lendemain de la déclaration d’indépendance lue par Ben Gourion, ont-ils rameuté cinq armées arabes pour détruire Israël ? Etait-ce pour venger la destruction de l’Etat palestinien, le massacre de son président, de son premier ministre, la dispersion par les armes de sa représentation parlementaire démocratique ? J’aimerais avoir des précisions là-dessus.

    Je suppose qu’il y aura eu de terribles massacres de l’élite gouvernementale palestinienne, à la fin de mai 48. Sinon, cette guerre ne pourrait pas s’expliquer. J’ai chez moi pas mal de bouquins d’histoire et je suis à dix minutes de la bibliothèque de Beaubourg, mais sur l’état de la nation palestinienne avant 48 et sur les causes de cette « nakba », je n’ai jamais rien trouvé. Pourquoi ? J’en suis réduit à croire que les Arabes de la région détestaient le peuple juif et voulaient achever le travail d’extermination entrepris par le IIIe Reich, mais je peux quand même difficilement imaginer que des « Palestiniens » attachés à une religion de paix et d’amour (l’islam) aient jamais pu vouloir une chose pareille.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 14:10

    Israël est le pays des juifs. point !

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    @George L. ZETER

    Israël est le pays des Juifs et de tous ceux qui en sont les citoyens. Il y a des chrétiens en Israël, des Druzes, des musulmans (20%), des Bédouins, et j’en oublie peut-être. C’est ce qu’on appelle des minorités.

    Il est de fait que ces minorités sont terriblement persécutées et condamnées à choisir entre la valise et le cercueil. Les 250 mille Arabes restés en Israël à la fin de la guerre de 48 ne sont plus que 1.75 million aujourd’hui. C’est tout dire.

    Les chrétiens sont salement persécutés, quelquefois enduits de poix et ils servaient avant-hier de torches vivantes pour la célébration de Yom Haatzmaout (fête de l’indépendance), exactement comme sous le règne de Néron.

    Les Druzes, comme les Palestiniens du Liban, ne peuvent pas s’intégrer à l’activité économique ou militaire du pays : des lois sévères le leur interdisent.

    Enfin, je ne parle pas des minorités sexuelles, qui font l’objet de terribles massacres qu’on appelle, à Tel Aviv comme à Jérusalem des « gay prides ».

    Tout cela est horrible et sans comparaison avec la bienveillance dont jouissent les minorités partout dans les pays musulmans. Je pense aux Yézidis, aux chrétiens d’Orient en Syrie, aux Juifs des pays du Maghreb. Il paraîtrait qu’il en reste encore quelques uns en Algérie (mais personne n’en est sûr), dans les Aurès, et leur puissance est telle qu’ils sont devenus les vrais maîtres du pays.

    Cela dit, je ne prétends pas dire le Vrai. Si je me trompais, ceux qui sont mieux informés que moi rectifieraient, et j’y consens.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 13:18

    Prouvez le !

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    @Ilan Tavor
    Ce qui serait très intéressant, c’est qu’on nous explique comment l’Etat palestinien a été sauvagement détruit, à la fin de mai 48, tout de suite après la renaissance d’Israël.
    Je ne suis pas historien, je serais incapable de dire si ce puissant pays était une république ou une monarchie ou autre chose. Le chef d’état était-il Mohammed Amin al-Husseini ? Je n’en suis pas très sûr. Quelques détails sur l’attaque du Parlement palestinien, sur le sort atroce qui fut réservé au chef d’Etat, au Premier ministre palestinien, aux membres de son gouvernement, et à tous les députés de son parlement, ça nous remettrait tout de suite les idées en place.
    Je suis tellement ignorant que je ne sais même combien de chambres il y avait dans le système de représentation parlementaire palestinien. Une Assemblée et un Sénat, comme en France actuellement ? J’avoue ma totale ignorance et j’attends qu’on nous éclaire.



  • Christian Labrune Christian Labrune 10 mai 2019 13:06

    Bien il y a encore des politiques honorables en France comme le député républicain Éric Ciotti qui s’est prononcé en faveur de la défense de l’État hébreu par la France.

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    @Ilan Tavor

    Je ne dis pas le contraire, mais ces gens-là sont devenus tellement minoritaires qu’ils sont à peine audibles. Un parti conservateur, « de gouvernement », comme on dit, (LR) n’est même plus capable, bien qu’il soit dans l’opposition, de réagir aux déclarations crapuleuses du Quai d’Orsay dont un Macron, bêtement, se fait le porte-parole : soutien indéfectible au pire des régimes depuis le troisième Reich, et antisémitisme constant. Quand je vois l’Ambassadeur de France en Israël convoquée pour se faire remonter les bretelles par le premier ministre, et à très juste titre, j’ai honte d’être français.

    Après la pluie de missiles sur les villes du Sud, il y a eu une émission spéciale, en direct ou léger différé, de la série « Elie sans interdit ». Y intervenait un général français qui a débité dans les premières trente minutes la doxa imbécile du Quai d’Orsay. Le pauvre homme pense qu’il faut faire cesser le blocus de Gaza (il faudra dire ça aussi aux Egyptiens !) pour qu’une classe moyenne s’y développe, puisse prospérer. Du fait même de cette classe moyenne et aisée, le Hamas et le Jihad islamique disparaîtront comme par enchantement. C’est l’esprit même de la conférence de Münich, en 38, qui avait très bien, comme on sait, « sauvé la paix ».

    Dans la deuxième partie de l’émission, il est confronté à des interlocuteurs qui ont une meilleure connaissance des questions stratégiques, en particulier à l’excellent Olivier Rafowicz qui fut longtemps le porte-parole de Tsahal et qui le ratatine superbement dès sa deuxième prise de parole. Quand on est Français, comment ne pas penser à la drôle de guerre, à Gamelin, à tout un état-major dont la vision des choses est périmée, et qui se montrera incapable de faire face à la situation ?

    Quelques heures après que j’eus envoyé sur la liste de modération l’article que j’ai reproduit plus bas, on apprenait que le porte-avions USS Lincoln se dirigeait vers le détroit d’Ormuz. Trump, pas plus que Netanyahou, n’est un belliciste, mais il est très clair que la situation actuelle ne pourra pas durer indéfiniment et que si l’Iran continue à faire agir ses Gardiens de la Révolution en Syrie, ses milices au Liban ou à Gaza, on va vers un conflit majeur inévitable.



  • Christian Labrune Christian Labrune 9 mai 2019 23:22

    UN ARTICLE CENSURE SUR AGORAVOX


    La région parisienne s’étend sur 12012 kilomètres carrés. La superficie d’Israël, c’est 22072 kilomètres. A peu près le double, et donc l’équivalent de 3,25 départements français. Dimensions ridicules à l’échelle de la planète, ce qui n’empêche quand même pas ce pays parti de rien, en 70 ans, de s’être hissé au huitième rang des puissances mondiales.

    A peu près sept cents missiles viennent de tomber en pluie sur Israël en deux jours, après plus de 400 au milieu du mois de novembre dernier, et un missile tombé, au milieu de mars dernier sur une maison du moshav Mishmeret au centre du pays. Le dôme de fer élimine en plein vol plus de 85% de ces engins, mais 15% sur un millier, cela représente quand même 150 risques mortels pour les habitants . Imaginons que seulement cent cinquante missiles envoyés par des organisations terroristes, dans le but de tuer autant de Français qu’il est possible, tombent sur la région parisienne et ses alentours.

    De nombreux Israéliens ont été blessés. Plusieurs sont morts. L’aviation israélienne (330 interventions) a dû détruire encore des bâtiments administratifs, vides de préférence, et des sites stratégiques. Peu de victimes collatérales. Deux Gazaouis ont été délibérément éliminés : l’un, sur sa moto, qui venait de lancer un missile, et Hamad al-Khodori, commandant des brigades al-Qassam chargé des relations avec un régime de Téhéran qui rend possible et encourage, par le financement et les livraisons d’armes, ces sortes d’exactions. Sa voiture a été pulvérisée en pleine rue, sans dégâts collatéraux. Première élimination programmée depuis des années d’un terroriste connu. Immédiatement après, le Hamas a parlé d’un cessez-le feu. Les Haniyeh, les Sinwar qui se tiennent fort courageusement enterrés à dix pieds sous terre, et de préférence sous des hôpitaux pendant ces sortes d’opérations, ont parfaitement compris qu’ils risquaient rapidement de finir de la même façon. Ce matin, les tirs de missiles ayant cessé, Tsahal, comme d’habitude, a suspendu ses frappes, sans toutefois cautionner le principe d’un cessez-le feu bidon décidé unilatéralement par un Hamas en difficulté : le dernier cessez-le feu n’aura pas duré un mois !

    Les réactions en Israël à cet arrêt sans doute provisoire des interventions de Tsahal, sont assez véhémentes, souvent dictées par l’exaspération des populations et, dans la presse ou les différents partis, par des motifs purement politiques. Il faudrait, une bonne fois pour toutes, dit-on, résoudre le problème. Or, Netanyahou l’a déjà dit, et il n’est pas le premier : le problème du Hamas est un problème sans solution.

    Si l’idéologie des dirigeants israéliens était celle des Palestiniens, il va de soi que la bande de Gaza, étant donné le potentiel militaire d’Israël, serait immédiatement ratatinée avec tous ses habitants. Plus sérieusement, ce qui serait tout à fait possible, c’est d’envoyer les blindés dans Gaza, et d’aller massacrer les terroristes dans leurs abris souterrains, et « jusque dans les chiottes », selon l’expression qu’on prête (faussement) à Poutine. Personne n’y verrait rien à redire, et certainement pas ces Gazaouis qui ont manifesté naguère contre le Hamas en n’ignorant rien des risques qu’ils prenaient. De ceux-là on n’entend plus parler : le Hamas les a tirés comme des lapins, à balles réelles, et personne n’aimerait être à la place de ceux qui ne sont pas encore morts. Mais il ne suffit pas d’avoir des blindés. C’est quand il faut en sortir que les difficultés commencent. Il y aurait des scènes de carnage abominables, beaucoup de morts des deux côtés, et le même problème, de toute façon, resurgirait avant quatre ans.

    Les Israéliens des régions les plus arrosées par les pluies de missiles, ceux de Sdérot et d’Ashkélon qui vivent depuis plus de dix ans dans un état de guerre permanent voudraient que tout cela finisse au plus vite. En même temps, ils ne tiennent pas à ce que de jeunes soldats, leurs enfants, aillent se faire massacrer, et pour rien, par des terroristes. Aux dernières élections, on aurait pu croire qu’ils allaient voter contre le Likoud, mais c’est l’inverse qui s’est produit : trois fois plus de votes à Sdérot pour le parti de Netanyahou que pour celui d’un Gantz pourtant partisan, du moins dans ses discours, de solutions plus radicales.

    Pourquoi l’armée israélienne accepte-t-elle systématiquement, depuis l’opération « bordure protectrice » de 2014, des cessez-le feu qui n’en sont pas, au risque de perdre, comme il est souvent dit, sa force de dissuasion ? Parce que le problème n’est ni à Gaza ni à la frontière du Nord où menace le Hezbollah, mais à Téhéran. C’est le régime des mollahs qui finance, organise et commande les entités terroristes. Quand il sera tombé et qu’elles cesseront d’être financées, il ne s’agira plus que d’un simple problème de police, de lutte contre le terrorisme, assez comparable à celui que nous connaissons déjà en Europe.

    L’effondrement du régime islamo-nazi de Téhéran est plus que souhaité, il est programmé par l’Amérique de Trump, laquelle préfèrerait évidemment que les Iraniens se chargent eux-mêmes de balayer l’ayatollarchie : la démocratie peut difficilement être imposée de l’extérieur, et la désastreuse expérience irakienne est encore dans toutes les mémoires.

    Dans combien de temps le régime de Téhéran, qui accusait hier Israël, de concert avec le grotesque Mussolini des Turcs, d’une odieuse « agression » contre les pauvres et bons Palestiniens va-t-il enfin disparaître ? Ses mollahs peuvent encore compter, pour notre plus grande honte, sur un gouvernement français qui recourt, pour contourner les sanctions, à des méthodes mafieuses directement inspirées par l’expérience acquise du Hezbollah dans toute sorte de trafics criminels.

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