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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 15 décembre 2006 16:26

    C’est peut-être l’occasion de s’interroger sur la puissance de la langue comme facteur identitaire, et sur les difficultés du multilinguisme, que ce soit en Belgique, en Suisse ou dans l’Union européenne en général.



  • Krokodilo Krokodilo 15 décembre 2006 16:08

    Pour une fois, on s’approche d’un des points principaux : y a-t-il des langues plus faciles que d’autres ? Certains le contestent.

    Effectivement, si l’espéranto n’était pas largement plus facile qu’une autre langue, son intérêt se limiterait à ne pas être une langue nationale, à être neutre (même si le vocabulaire est européen : si nous ne le disons pas régulièrement, Asp va nous le reprocher !) ce qui serait déjà pas mal, mais insuffisant. C’est pourtant une évidence : le chinois, avec ses milliers d’idéogrammes, est ardu, et l’existence des tons qui modifient le sens complique encore le tout, phénomène heureusement compensé en partie par une grammaire régulière. L’anglais, lui, a malheureusement une phonétique irrégulière, sans aucune règle,et énormément d’idiomatismes. Le français aussi est difficile, on en voit tous les jours les preuves... car moi-même comme beaucoup d’autres, je ne le maîtise pas.

    L’espéranto a la particularité d’avoir évité tout ce qui rend telle ou telle langue difficile, pour ne garder que la régularité. Le principal effort porte donc sur l’apprentissage des racines, mais le bénéfice est grand, car une racine donne par dérivation pas mal de mots, donc la mémoire est moins sollicitée. Il ne faut pas être Eisntein pour comprendre cela, simplement être un peu curieux et avoir l’esprit ouvert. Tous les essais qui ont été réalisés ont confirmé cela, le blocage est ailleurs, idéologique, dogmatique, politique. les forces sociales à l’oeuvre sont puissantes : création récente de France 24 en anglais (!) à se demander comment ce n’est pas anticonstitutionnel... tentative relancée de ne rédiger les brevets qu’en anglais (protocole de Londres) etc.



  • Krokodilo Krokodilo 15 décembre 2006 15:33

    On cherche à convaincre, certes, mais pas Asp ni ses clones, qui posent sans cesse les mêmes questions et nous obligent à répéter sans cesse les mêmes arguments. C’est effectivement utile pour ceux qui seraient intéressés par le sujet sans avoir déjà lu ce débat, mais c’est parfois pénible.



  • Krokodilo Krokodilo 15 décembre 2006 10:06

    Asp : « (la plupart des articles de la version EO ne sont que des remplissages postés par des militants dans le but de faire masse). »

    Effectivement, le principe même de Wikipedia, c’est d’être vide au départ et de se remplir petit à petit, que ce soit en anglais ou dans tout autre langue, y compris en Eo !



  • Krokodilo Krokodilo 14 décembre 2006 17:17

    Bonjour Ronan, (et salutations si vous êtes le même Ronan du journal Le Taurillon)

    Il ne s’agit nullement d’unifier les langues ! Ce n’est pas du tout comme avec l’euro qui a remplacé les monnaies. C’est au contraire faire vivre chaque langue tout en utilisant l’espéranto comme langue véhiculaire, langue auxiliaire. J’aime le français, même si je désespère de l’apprendre complètement, et je sais que je n’aurais ni le temps ni les capacités de maîtriser une autre langue, que ce soit l’anglais que j’ai pourtant eu en LV1 , ou une autre langue tout aussi difficile.

    Plus d’anglophones que d’espérantophones : oui, mais il n’existe aucune étude sur le nombre de gens qui maîtrisent l’anglais un niveau « fluent » ou même moyen. Un groupe publicitaire avait naguère voulu faire une campagne mondiale uniquement en anglais, pensant rationaliser, ils ont dû déchanter : un infime pourcentage des populations visées comprenait les messages correctement ! Vous ne parlez que d’un milieu qui pratique régulièrement : financiers, pilotes, monde du spectacle, de la pub, sportifs de haut niveau, scientifiques congressistes, journalistes, politiciens voyageant, diplomates, personnel d’hôtel, etc., mais sortez de ce petit cercle (petit en pourcentage mondial) et allez discuter de la pluie et du beau temps dans un café sans touristes, vous verrez.

    « A cela, double question : qu’est ce que vous avez contre l’anglais ? »

    C’était un des pires choix comme langue auxiliaire, car langue dotée d’une phonétique quasiment unique au monde, sans règles aucune, aberrante, et d’un nombre de tournures idiomatiques record, d’un usage redoutable des prépositions, toutes difficultés qui en font une langue élitiste car nécessitant une longue immersion linguistique pour qui veut réussir le TOEFL ou le TOEIC. Aucune entreprise ne fera jamais d’offres d’emploi en demandant un niveau globish ! L’anglais, c’est le « fluent » pour les élites et le « kitchen-english » pour tous ! De plus, que ce soit l’anglais, le français, ou une autre langue nationale, son adoption comme langue auxiliaire mondiale donnerait un avantage inouï à tous ses natifs, en terme d’emplois, de postes de pouvoir à Bruxelles ou dans les instances internationales, dans les comités de rédaction des revues, dans les télés (voir France 24 ! !), toutes injustices déjà visibles avec l’anglais. Avez-vous quelque chose contre l’équité ?

    « D’ailleurs, si c’est le risque de voir les autres langues disparaître, eh bien il s’avère simplement que c’est leur fin, qu’elle auront vécu, et perdu. Même l’anglais n’est pas éternel. L’espéranto non plus d’ailleurs ! »

    Waouu ! Si les régionalistes lisent votre message, ça va décoiffer ! Ils se battent pourtant régulièrement pour la survie de leur langue, partout et pas seulement en France. Si vous nous traitez d’utopistes rêveurs, je vous rétorque que je vous trouve bien défaitiste.

    « alors je dirais qu’il ressemble à ce caniche chouchouté par l’élite intellectuelle »

    Une nouvelle fois : les « élites » et les décideurs, les faiseurs d’opinion, les polyglottes, sont pratiquement tous anglophones ! Dès que l’un d’eux, comme l’auteur de l’article, ou Piron, ou Jacquard ou kersaudy, ou Grin dans son rapport officiel, ose ouvertement suggérer l’espéranto comme solution à ce bazar linguistique, il se fait traiter de doux dingue, ou simplement ignorer poliment.

    « Une remise en cause de la loi naturelle sélective. »

    Vous entérinez la loi du plus fort, la guerre larvée entre grandes puissances linguistiques. Nous proposons une solution plus juste et plus rationnelle. Suggérez-vous aussi la disparition des tribunaux pour revenir à la loi du plus fort ? Déjà les tribus primitives avaient compris que la loi du plus fort doit être tempérée par une loi interne à la tribu. On peut aussi se passer d’antibiotiques pour favoriser la sélection naturelle. Ou revenir au duel pour départager deux prétendants.

    « mais créé artificiellement »

    Pour la grammaire oui, mais le vocabulaire est tout ce qu’il y a de naturel, il a été puisé parmi les mots fréquemment rencontrés dans les diverses langues européennes, en ne gardant que le radical commun. Les préfixes et suffixes ont également été pris dans diverses langues, naturels eux aussi, quasiment bio !

    « Ainsi, je ne pense pas que c’est en luttant qu’on gagne dans le milieu linguistique. » Une nouvelle fois, je crois que vous allez énerver les régionalistes !

    « Il ne manquerait plus que cela devienne une guerre des langues ! Comme si on en avait déjà pas assez ! » Je ne comprends pas, vous parlez vous-même plus haut de loi du plus fort. c’est déjà une guerre des langues !

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