Pierre Régnier

@Claude Courty

Votre évocation du syndicalisme m’amène à intervenir une fois encore.

J’ai été élu permanent à la CFDT de la radio-télé de service public, puis membre du bureau national et… souvent déçu. Mais je n’ai pas abandonné le syndicalisme, j’ai respecté les règles que nous nous étions données et que je continue de considérer comme bonnes, notamment la nécessité de “retourner au travail” après deux ans de permanence afin d’éviter une éventuelle sinécure.

Mais je vois à peu près comme vous (en pire) ce qu’est devenu le syndicalisme : un pouvoir réactionnaire. Une illustration bien actuelle : tous les candidats à la présidence de la République croient intelligent de mettre à leur programme l’augmentation du pouvoir d’achat alors qu’il est déjà trop élevé, ce qui contribue à la surconsommation détruisant les moyens naturels de vivre sur la planète. Ceci me conduit une fois de plus à exprimer notre divergence fondamentale sur la “fatale pyramide” même dans un monde surpeuplé (comme nous le voyons l’un et l’autre)  : pour moi le pouvoir d’achat des plus démunis doit bien augmenter mais celui des plus riches doit énormément diminuer.

Bien cordialement.

@ETTORE

Les mêmes faces du 3 Dé ?  Pourriez-vous expliquer ?

Rien n’oblige les croyants à penser que les aspects criminogènes de leur religion ne peuvent être désacralisés et rejetés.

Ce sont les hiérarchies religieuses et leurs théologiens qui les dogmatisent et interdisent qu’on les soumette à la raison.

@rosemar

Votre article est bien intentionné mais il est inutile. Et pourtant, dans ses premières lignes, il laisse entendre que le problème - le drame - est dans la “divinisation” et la “sacralisation” de la violence attribuée à Dieu par ceux qui croient en Lui.

Sur ce point, les trois plus importantes religions monothéistes n’évoluent toujours pas : elles continuent de justifier et d’enseigner - de transmettre aux jeunes nouveaux croyants - la monstrueuse attribution à Dieu de grands massacres commis à l’époque de l’Ancien Testament, en précisant hypocritement qu’il faut “bien les interpréter” !

Cette croyance est fondatrice du judaïsme. Elle est une trahison, par les faux chrétiens, de Jésus de Nazareth et de son message pacifiant. Dans les deux cas elle prépare la future relance et actualisation de la criminalité islamique, toujours mise en application dans le monde actuel.

Il n’est pas bon de répéter sans cesse la responsabilité des religions dans la violence effective si l’on n’exige pas sa désacralisation.

@DACH

C’est à zygzornifle qu’il faut poser la question, puisque c’est lui qui fait la proposition. Moi je ne fais que dire autrement, pour en souligner la sottise, la même proposition.

Mais peut-être que zygzornifle ne fait que plaisanter. Avec lui c’est toujours ça le problème : il ne fait que s’amuser ?

@Francis, agnotologue

Wikipedia présente l’agnotologie, dont vous vous réclamez dans votre pseudo, comme ce qui peut désigner l’étude de l’ignorance au sens large.

Je vois plutôt les trois personnes que vous nommez comme des individus exploitant l’ignorance pour en tirer profit.

L’ignorance des causes religieuses de la violence (dont les guerres) serait, selon moi, plus justement nommée la volonté d’ignorer ces causes. Les religions veulent les ignorer car les reconnaître et les étudier nécessite l’usage de méthodes rationnelles, lesquelles s’opposent au dogmatisme qui les refuse. Les athées anti-religieux veulent les ignorer parce que leur rationalisme est totalitaire, et non pas raisonnable, autre sens du rationalisme. Ils préfèrent alors cultiver la haine des croyants.

Les uns et les autres sont partiellement responsables des guerres.