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 C BARRATIER

C BARRATIER

Je travaille depuis l’âge de 18 ans auprès des enfants, successivement instituteur, professeur, permanent des Centres d’Entrainement aux Méthodes d’Education Active (CEMEA), principal de collège, proviseur de lycée, mais aussi responsable de rencontres internationales de jeunes en Avignon et dans des chantiers bénévoles, conseiller municipal avec un suivi de crèches municipales, d’un Conseil municipal des Enfants, de chantiers internationaux dans ma commune. Je suis aussi Délégué Départemental de l’Education nationale appelé à suivre régulièrement le fonctionnement d’écoles publiques ou privées.

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  • Premier article le 28/03/2009
  • Modérateur depuis le 15/02/2010
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Derniers commentaires



  •  C BARRATIER C BARRATIER 20 décembre 2020 14:12

    @titi
    Vous le verrez dans la livre, la loi de 1905 était indispensable pour répondre aux ennemis de la République qui étaient les cléricaux catholiques qui tenaient l’enseignement dans leurs mains avec, normal, le prosélytisme catholique et ses prières. Vous verrez dans le livre que d’autres chrétiens ont défendu la laîcité, comme les protestants mais aussi des catholiques.
    Les catholiques ne pouvaient pas entretenir leurs églises sans l’aide de l’Etat et l’argent obtenu de leurs paroissiens. D’où l’intérêt du transfert des bâtiments aux communes, qui n’avaient et n’ont toujours pas le droit de s’en servir, seul le diocèse dispose des églises, personne d’autre n’en a la clef.
    Les églises construites après 1905, il y en a beaucoup, n’appartiennent pas aux communes, et cela pose problème financier d’entretien et surtout de réparations aux paroisses et aux diocèses.Les mosquées sont dans le même cas.
    La loi de 1905 a finalement été une loi d’apaisement relatif, du donnant donnant, mais on le verra dans le livre, le combat anti laïque et anti républicain continue, de manière parfois violente avec l’évêque Xavier de Beauvais et les figures du « pays reel », héritières de Maurras.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 19 décembre 2020 20:50

    Il a fallu très longtemps, les protagonistes vont pouvoir recevoir les nouvelles lois des hommes sr ce sujet. La loi des hommes ne tombe pas du ciel, elle sort après concertations sur concertations. Sue ce sujet il y a bien sûr des contacts avec des responsables religieux et des responsables de la protection des animaux, à égalité comme il se doit.

    La loi des hommes s’imposera tranquillement dans les démocraties sans dictateur, comme notre République.

    C’est un bon point pour l’Europe, une pourtant bien lourde machine, qui dédramatise le sujet presque impossible à approfondir séparément dans chaque chaque nation.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 19 décembre 2020 20:22

    J’aime bien cet état des lieux qui clarifie la situation exceptionnelle de la France avec sa laïcité (c’est la laïcité qui est inscrite dans la loi de 1905, et pas ce que des adversaires de la laïcité appellent le laïcisme). Quand on veut démolir une idée on déforme souvent son nom. C’est comme avec les caricatures. Le livre « la Laïcité, une exception française » est le premier qui éclaire complètement le sujet, sans heureusement clore le débat. Il est bon que les citoyens s’approprient la laïcité, et ne pas laisser à des célébrités que je considère comme des citoyens et des citoyennes comme les autres, c’est à dire des gens très bien qu’ils faut essayer de devenir...De grands penseurs ont répété « Connais toi toi même »

    Je ne doute pas qu’après la lecture de notre ouvrage collectif, totale ou partielle, des « agoravoxiens » proposent des articles....Ce sera une sorte d’hyper ouvrage collectif !

    Il n’y a pas de Maître en laïcité, car elle deviendrait une caste, une communauté avec son chef, une communauté parmi les autres. La Laïcité est d’abord un humanisme large, qui permet de vivre ensemble sans changer nos convictions et sans essayer de faire changer les conviction des autres.



  •  C BARRATIER C BARRATIER 18 décembre 2020 18:09

    Pour compléter ce que je disais dans le débat un peu hors sujet :

    Abattage rituel versus souffrance animale : la fin d’un tabou ? Pour la justice européenne, imposer l’étourdissement préalable est compatible avec la liberté de culte. Une décision qui relance le débat en France.

    L’Express Article réservé aux abonnés

     

    Par Agnès Laurent

    publié le 18/12/2020 à 07:00 , mis à jour à 17:47 Voilà une décision qui ne va pas manquer de réveiller un débat totalement tabou en France  : faut-il revoir les conditions d’abattage des animaux « halal » ou « casher » au nom de la souffrance animale ? Les deux rites religieux prévoient, en effet, que les bêtes soient conscientes au moment de leur mise à mort et refusent le principe de l’étourdissement préalable. Or, le jeudi 17 décembre, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt qui fera date : elle estime qu’imposer un étourdissement préalable au nom de la souffrance animale n’est pas contraire pas à la liberté de culte. De quoi réveiller les ardeurs des défenseurs de la cause des bêtes. 

    Pour bien comprendre la décision de la CJUE, il faut revenir à l’origine de l’affaire. En 2019, deux régions belges - la Flandre et la Wallonie - imposent l’interdiction de l’abattage rituel sans étourdissement préalable au nom du bien-être animal. Même s’il est encore possible de pratiquer ces rites dans les abattoirs de Bruxelles, la troisième région du pays, et d’importer de la viande, la décision heurte les représentants religieux. Le Consistoire central israélite de Belgique, avec d’autres organisations juives et musulmanes, décide de contester cette interdiction devant la Cour constitutionnelle belge qui, à son tour, pose la question à la CJUE. 

    LIRE AUSSI>> Abattage rituel et souffrance animale : la justice européenne va bientôt trancher 

    Il faut dire que, depuis des années, deux principes s’opposent dans le droit européen. Le premier, inscrit dans un texte de 2009, impose aux Etats-membres "de tenir pleinement compte (dans leurs pratiques d’abattage) des exigences du bien-être des animaux en tant qu’êtres sensibles". Mais ce même règlement prévoit la possibilité de déroger à l’obligation d’étourdissement préalable pour "garantir le droit des membres de certaines confessions religieuses à la préservation de rites essentiels". 

    Tout se jouera dans les instances européennes

    Entre les deux, les Etats-membres ont souvent hésité. Début septembre, dans ses conclusions sur l’affaire belge, l’avocat général avait placé la liberté de culte devant le bien-être animal. Ce jeudi, la Cour a tranché nettement du côté des défenseurs des bêtes : "Les mesures que comporte le décret (flamand, ndlr) permettent d’assurer un juste équilibre entre l’importance attachée au bien-être animal et la liberté des croyants juifs et musulmans de manifester leur religion", a-t-elle indiqué dans un communiqué. 

    LIRE AUSSI >> Abattage rituel et souffrance animale : l’impossible débat 

    Contrairement à la Belgique, la décision de la CJUE n’aura pas d’effet immédiat en France, mais elle va relancer les revendications des défenseurs du bien-être animal. Jusqu’à présent, le sujet n’était abordé qu’avec la plus grande prudence par les responsables politiques, il en était devenu presque tabou. Tous redoutaient d’être instrumentalisés par le Rassemblement national, toujours prompt à s’emparer de ces questions. Ils craignaient aussi la réaction des responsables religieux, très hostiles dans leur majorité au principe d’un étourdissement préalable. Et tremblaient, enfin, à l’idée d’être accusés de s’en prendre à l’islam dans un contexte déjà très tendu. 

    La décision de la CJUE change la donne, en offrant une base juridique solide à la mise en oeuvre de l’étourdissement préalable. D’ailleurs quelques minutes seulement après sa publication, plusieurs associations de défense des animaux passaient à l’action. Au nom de sa Fondation, Brigitte Bardot publiait une lettre ouverte à Emmanuel Macron demandant une législation sur le sujet parce qu’il "n’est plus temps de blablater sur la question, mais d’agir". L214 exigeait aussi l’interdiction de l’abattage sans étourdissement. Et ce n’est qu’un début, le lobbying va repartir de plus belle. . 

    Sur le même sujet

    Mais le juge de paix viendra peut-être une nouvelle fois des instances européennes. Le règlement de 2009, objet de tant de discussions, doit prochainement être révisé. S’il intégrait la décision de la CJUE, le débat serait clos : tous les pays membres seraient invités à imposer l’étourdissement préalable dans les prochaines années. Reste à savoir lequel des deux groupes de pression - représentants des cultes d’un côté, partisans de la cause animale de l’autre- saura se montrer le plus convaincant dans les couloirs des institutions européennes... 

     



  •  C BARRATIER C BARRATIER 15 décembre 2020 13:10

    @OMAR
    Bravo, cela prouve que les musulmans peuvent parfaitement évoluer, ce dont je n’ai jamais douté. Il leur reste à bloquer dans leurs rangs les barbares décapiteurs. Dans le livre, il y a toute une partie dans le chapitre Ennemis et défenseurs de la laïcité, qui montre le mal que fait cette barbarie à l’image de la religion.
    Côté barbarie, il y a à faire encore ; les corridas, les blessures épouvantables faites aux chevaux, les élevages horribles de poulets ou de cochons. Au temps des Romains, il y avait les assassinats de gladiateurs. Optimiste, je crois que l’humanité avance en ..humanité....bien qu’il reste encore des admirateurs nostalgiques du nazisme.

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