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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 5 décembre 2007 14:14

    Salut tout le monde, effectivement, quelle que soit l’opinion de chacun, la politique de l’autruche et le refus d’aborder la question nuira in fine à la construction européenne, quoique à mon avis, nos eurocrates estiment que l’anglais sera officialisé lorsque tous les pays l’auront rendu obligatoire à l’école, en "douceur"... et d’ici là nous endorment avec de belles paroles sur le plurilinguisme.

    A part ça, ce petit article illustre bien l’artificialité de la distiction fait/opinion : j’y présente un fait confirmé par différentes sources ( et non-espérantistes), mais boycotté par de nombreux médias, suivi de 80 % de commentaires. Ce n’est pas une tribune libre, mais bien de l’actualité commentée, alors fait ou opinion ? L’essentiel est de clairement séparer les deux.



  • Krokodilo Krokodilo 5 décembre 2007 13:54

    Bonjour, 

     La distinction fait/opinion me paraît totalement inutile et arbitraire, car beaucoup d’articles consistent en une présentation de faits assortie de commentaires. Il en est de même dans la presse ou la télé, et du moment que la distinction est bien faite par l’auteur, ça fonctionne très bien. Il suffisait de rajouter la mention tribune libre pour des textes qui sont à l’évidence surtout d’opinion, mais pour ceux qui commentent des faits, le choix sera souvent contestable et contesté.

    A mon avis, c’est un dispositif à supprimer, en gardant simplement l’option tribune libre.



  • Krokodilo Krokodilo 5 décembre 2007 01:43

    Les cliniques privées ne s’occupent que des pathologies lucratives, des actes très techniques, bien cotés, rentables comme la chirurgie réglée ou les endoscopies digestives, et n’assurent pas la formation du personnel en tout genre comme les hôpitaux (infirmiers, médecins, chirurgiens etc) et délaissent le reste : personnes âgées avec polypathologies, accueil d’urgences lourdes genre accidents vasculaires cérébraux, néonatalogie, polytraumatisés de la route (les centre d’urgence des cliniques rendent bien service mais sont également ciblés). Si avec tout ça, ils ne sont pas hyper-rentables ! En outre, pratiquement tous le sspécialistes qui y travaillent pratiquent des compléments d’honoraires (légaux).

    Sur l’eau, les deux compagnies, Lyonnaise des eaux et Générale des eaux ont changé de nom essentiellement parce qu’ils avaient été associés à trop de scandales ! Il me semble me rappeler qu’un des premiers ingénieurs à avoir livré des infos internes et embêtantes pour une des boites a été menacé et même cogné. Il faudrait reprendre les archives du Canard enchaîné.

    Vous dites que si les communes confaient leur gestion pour 25 ans, elles verraient les coûts diminuer largement, c’ets très amusant ! Est-ce qu’en signant pour un siècle, pieds et poings liés, elles auraient droit à un superbonus ?



  • Krokodilo Krokodilo 4 décembre 2007 16:50

    Si vous en avez assez de nos arguments, voici un extrait de l’article cité par Skirlet :

    « The Elites and the Cranks. There is indeed a powerful opposition of all those elites who have studied for many years, investing monumental efforts in order to be able to communicate in one of the prestigious major national languages. This ability elevates them far above their compatriots who only speak « minor tongues » and casts them in a superior role they are reluctant to relinquish. After all, if « anyone » can master Esperanto in a tenth of the time it took to reach a similar level in one of the « Great International Cultural Languages », of what lasting value can it be ? »

    http://www.newenglishreview.org/custpage.cfm/frm/9560/sec_id/9560

    Deux parlementaires suisses viennent de proposer l’organisation UEA pour le prix nobel de la paix 2008 :

    http://fr.youtube.com/watch?v=aNLTPKDnjTU

    PS :Albert Jacquard, école polytechnique, ingénieur des Manufactures de l’État en 1948 et intégra l’Institut de statistiques dont il fut également diplômé, docteur honoris causa de diverses universités, prix scientifique de la Fondation de France, membre du Comité consultatif national d’éthique de 1983 à 1988, a fait plusieurs chroniques sur l’espéranto sur France-culture.

    Comme quoi, ceux qui trouvent injuste l’anglais lingua franca sont peut-être plus nombreux que certains médias et David Crystal veulent le faire croire...



  • Krokodilo Krokodilo 4 décembre 2007 16:16

    Rebelote, vous déformez mes phrases ! De grâce, relisez avant de vous emporter : « Je constate qu’on perd son calme et qu’on m’accuse de ne rien connaître aux langues et à la traduction, », j’ai simplement dit que vous n’étiez pas le seul à savoir quelques petites choses sur la traduction, c’est très différent !

    « Ensuite il faut accorder vos violons. Lire en une heure, apprendre en quelques jours, je ne l’ai pas inventé, c’est vous qui l’avez dit. » Je vous remets vos propres paroles : « « Aux remarques remplies d’optimisme sur « l’espéranto sans peine », je voudrais bien voir quelqu’un dont la langue est écrite par idéogrammmes lire l’espéranto en une heure, quelqu’un de langue non indo-européenne (un turc par exemple) apprendre le vocabulaire espérantiste en quelques jours. »

    Montrez-moi qui a écrit que le vocabulaire s’apprenait en quelques jours, dans quel message. On ne peut pas débattre sérieusement si vous déformez sans cesse nos propos.

    « Je ne sais pas si c’est moi qui ne sait rien sur les langues mais vous parlez du turc par exemple, exemple typique de langue agglutinante... mais aussi une des plus dures à apprendre, beaucoup de mes amis s’y sont essayés. »

    Vos amis ont essayé en combien d’heures ? Y ont-ils consacré autant d’heures que les petits Français ou Italiens consacrent à l’anglais, de gré ou de force, c’est-à-dire, de 1500 (minimum scolaire) à 15000 heures... pour ceux qui veulent réussir le TOEIC. Il faut comparer ce qui est comparable.

    « (...) et quand elles ne sont pas indo-européennes les mots vous semblent parachutés depuis des univers bien étranges. Il faudrait m’expliquer comment il en serait différemment pour un natif de langue non indo-européenne vis-à-vis de l’EO. »

    Personne ne vous dit le contraire, mais on leur impose et des racines parachutées, et une langue à la phonétique délirante, et une grammaire complexe ! Cela n’empêche nullement que l’Eo soit bine plus facile pour tous, et qu’il est plus équitable que francophones, germanophones, anglophones et autres fassent chacun un effort voisin, plutôt que d’obliger 90% des Européens à sacrifier des milliers d’heures dont les autres disposent à leur guise.

    Sur l’artificialité, si le volapuk n’a même pas démarré, c’est bien parce qu’il était trop abstrait, trop déconnecté des langues. Inversement, en Eo, il n’y a rien, pas un mot, pas un élément de grammaire qui ne vienne de l’humanité dans son ensemble, pas de Zamenhof ; lui en a proposé une synthèse géniale et les locuteurs ont développé la langue.

    Voici quelques citations de divers linguistes :

    « La résistance contre une langue internationale a peu de logique et de psychologie pour soi. L’artificialité supposée d’une langue comme l’espéranto, ou une des langues similaires qui ont été présentées, a été absurdement exagérée, car c’est une sobre vérité qu’il n’y a pratiquement rien de ces langues qui n’ait été pris dans le stock commun de mots et de formes qui ont graduellement évolué en Europe." (Edward SAPIR, linguiste américain, Encyclopaedia of Social Sciences, 1950, vol. IX, p. 168)

    « Ce sont des idiomes existants qui, en se mêlant, fournissent l’étoffe [de l’espéranto]. Il ne faut pas faire les dédaigneux ; si nos yeux [...] pouvaient en un instant voir de quoi est faite la langue de Racine et de Pascal, ils apercevraient un amalgame tout pareil. [...] Il ne s’agit pas, on le comprend bien, de déposséder personne, mais d’avoir une langue auxiliaire commune, c’est-à-dire à côté et en sus du parler indigène et national, un commun truchement volontairement et unanimement accepté par toutes les nations civilisées du globe. » (Michel BRÉAL, linguiste, XXe s.)

    Et il est à peine plus artificiel que le français lui-même, que très peu de français parlaient fin 19e, car la plupart ne connaissaient que leur langue régionale. Voilà ce qu’en dit Henriette Walter :

    « Cela dit, la langue française est elle-même artificielle. D’abord, par son orthographe. Prenez le mot « doigt ». Jusqu’au XVIe siècle, ce mot s’écrivait « doi ». Puis, les clercs qui copiaient les textes ont décidé d’aligner le mot sur son parent latin, « digitum », ce qui a donné « doigt ». (Les mauvaises langues ont suggéré qu’étant payés à ligne, les copistes avaient intérêt à allonger les mots !) De plus, pour des raisons esthétiques et mercantiles, les copistes ont souvent doublé des consonnes, puisque les longs traits des f, des s, des t et des p donnaient du cachet aux manuscrits. Ou le mot « huile » : il s’écrivait « uile », mais les copistes y ont ajouté un h pour le différencier du mot « ville », qui s’écrivait alors « uile », avant l’introduction de la lettre v. Ou le s de « temps », qui ne sert qu’а rappeler « tempus »... la liste de caprices inutiles est longue !

    Et ce n’est qu’au XVIIe siècle que l’Académie française a fixé le véritable usage du français, soit celui « qui distingue les gens de lettres d’avec les ignorants et les simples femmes ». Eh oui ! L’Académie l’a écrit noir sur blanc... Ce standard édicté par l’Académie a ensuite été utilisé pour l’enseignement du français dans toute la France. Malgré tout, à l’époque de la Révolution, le français n’était vraiment parlé que par 10% des Français. On pense qu’environ 25% des Français ne le connaissaient pas du tout. Ils parlaient surtout leur langue locale : basque, corse, gascon, etc. Dans les années 1790, « en vue de mieux faire connaître la langue française à tous les petits Français, il avait pourtant été décidé de mettre dans chaque école un maître pour l’enseigner, mais on n’avait pas pu trouver assez d’enseignants connaissant suffisamment la français. On crée alors les écoles normales d’instituteurs, destinées à apprendre le français à ces derniers. » (« L’Aventure des langues en Occident », H. Walter).

    « Le rapport entre les traductions automatiques et l’EO c’est que les deux fonctionnent pareillement : (...) »

    Absurde.

    « Je ne crois pas qu’on soit très géniaux les uns les autres. On ne fait que répéter, mais en choisissant ce qu’on répète et en s’informant le plus possible. »

    Tout à fait d’accord cette fois. Comme Pagnol le fait dire à Topaze (à peu près) « Je ne suis pas de ceux qui nourrissent la flamme, mais de ceux qui la chérissent, la protègent. » Ceci dit, un peu de curiosité d’esprit au sujet de l’Eo vous permettrait de savoir de quoi vous parlez. Personnellement, je ne connais pas le grec, mais le broken english oui, et je lis les rapports européens sur les langues.

    PS : dua (deuxièmement = due) n’était pas vraiment un « bug », plutôt un bogue !

    PS : le livre indiqué par esperantulo, Langues sans frontières, est de Georges Kersaudy (renseignements sur Wikipedia)

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