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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 4 décembre 2007 11:58

    De nada, esperantulo.

    Je rajoute quelques explications au message de Skirlet qui a mis les traductions des cinq mots cités par Philipakos, qui seraient impossibles à distinguer en espéranto...

    aube - tagiĝo, ektagiĝo : tago, c’est le mot jour, iĝ- le suffixe de l’action sur soi-même, -o la finale de ssubstantifs,ce qui donne devenir jour, la naissance du jour, joli, non ?

    aurore - aŭroro, matenruĝo, tagiĝo : rougeur du matin, et naissance du jour.

    matin - mateno (no comment !)

    matinée - antaŭtagmezo : antaŭ = avant, mezo = milieu, càd avant le milieu du jour.

    Belle démonstration, donc, mais pas dans le sens de l’auteur.



  • Krokodilo Krokodilo 4 décembre 2007 11:01

    « Avez-vous au moins conscience que vos discours ressemblent à s’y méprendre à de la propagande, dans ce qu’elle a de moins objectif et de plus fanantisé ? »

    Avez-vous conscience que vous dites n’importe quoi, que vous affirmez sans savoir, sans prendre la peine de vous renseigner, que vous déformez systématiquement nos propos ?

    Sur n’importe quelle langue inconnue de vous, vous n’oseriez pas faire le quart du genre de commentaires que vous faites sur l’espéranto, qui présente une étrange particularité : toute personne se croit autorisée à avoir un avis définitif et savant dessus ! Alors que sur toute autre langue, vous répondriez « je ne sais pas, je ne connais pas le coréen » ou « je ne connais rien à l’hébreu ».

    « Une bergère n’emploie pas les mêmes mots qu’une Marquise. En espéranto vous n’avez ni bergère ni Marquise, ni argot, ni aristos. »

    Vous croyez être le seul à connaître quelque chose à la traduction ? Le problème que vous évoquez se pose aux traductions dans toutes les langues ! Comment un traducteur vers l’anglais va t-il rendre un argot de paysan du Berry ou d’ailleurs dans une nouvelle de Maupassant ? Impossible, il lui faudra adapter, soit choisir arbitrairement un argot d’une région de GB, ce qui surprendra ceux de ses lecteurs anglophones qui localiseront cet argot, soit trouver une façon de déformer l’écriture pour évoquer une prononciation différente, bref bricoler : la traduction est un artisanat minutieux, et si l’on faisait vérifier certains classiques traduits par un groupe de traducteurs, on aurait de sérieuses surprises... Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que l’espéranto ne dispose pas des ressources linguistiques pour traduire avec les mêmes nuances ? Seulement vos préjugés, la répétition de clichés et de phrases définitives que vous avez entendues ailleurs. Il faut accepter que l’on ne sait pas tout, chacun de nous ne sait qu’une infime partie des connaissances humaines, encore faut-il l’accepter.

    « Aux remarques remplies d’optimisme sur « l’espéranto sans peine », je voudrais bien voir quelqu’un dont la langue est écrite par idéogrammmes lire l’espéranto en une heure, quelqu’un de langue non indo-européenne (un turc par exemple) apprendre le vocabulaire espérantiste en quelques jours. »

    Déformation manifeste de nos propos : aucun de nous n’a écrit qu’on pouvait apprendre le vocabulaire en quelques heures ! Ce sont les seize règles de grammaire qui sont simples. L’estimation de dix fois plus facile signifie simplement que pour avoir le niveau (médiocre) d’un bachelier qui n’aurait fait ni cours de soutien ni séjours linguistiques, c’est-à-dire qu’il a fait environ 1500 heures, il suffit de 150 heures environ en espéranto, du fait de la régularité sans pareille et du mécanisme d’agglutination et de dérivation. Moi-même, peu doué en langue et progressant tranquillement sans me fatiguer, je n’ai pas la prétention de retenir tout le vocabulaire, pas même l’ensemble des racines de base car certaines racines germaniques me sont totalement étrangères. Ca irait mieux avec plus d’oral, comme dans toute langue.

    Quant aux utilisateurs d’idéogrammes, que vous le vouliez ou non, l’espéranto est pour un Chinois largement plus facile que l’anglais ou le français. Par exemple, dériver unua, dua, tria (premier,deuxième, troisième) et unue, due, tria (premièrement, deuxièmement, troisièmement) à partir du radical de base unu, du, tri (un, deux, trois) sera pour lui plus logique car c’est le même mécanisme régulier dans sa propre langue, alors que un et premier sont des racines différentes. Les exemples identiques sont nombreux, sans parler de l’inénarrable « quatre-vingt-dix » (4 fois 20 plus 10 !) qu’on devrait remplacer par les octante ou huitante de nos voisins, mais à quoi bon vous indiquer en détail ce qui rend l’espéranto largement plus facile, y compris pour des asiatiques, si vous êtes déjà persuadé du contraire ? Un préjugé n’est pas une preuve.

    « Comme si le monde entier était à égalité devant l’espéranto. »

    Encore une fois, nous n’avons jamais dit ça ! le monde entier est-il à égalité devant l’anglais ou le français ? Concevoir une langue vis-à-vis de laquelle le monde entier serait à égalité, aucun linguiste n’envisage que cela soit possible, même à un génie. L’espéranto, sans être parfait, est le meilleur candidat actuel comme langue auxiliaire internationale : de toute façon, les Japonais et d’autres ont déjà inclus des milliers de mots anglosaxons, pour des raisons historiques, le vocabulaire européen est celui qui a le plus essaimé dans le monde, mais la grammaire est simple et basée sur des mécanismes présents dans la plupart des langues.

    « Les traductions automatiques sont toutes de cruels échecs (essayez et vous verrez). L’espéranto échapperait-il à ces règles-là ? PAS DE LANGUE SANS USAGE QUI VA AVEC. Et assez de propagande espérantiste, c’est un peu lourd des textes comme ça... »

    Effectivement, les traductions automatiques butent sur la complexité des langues, d’accord, mais quel rapport avec l’espéranto ? Pour la propagande que vous nous attribuez, apparemment, nous n’avons pas le droit de défendre notre point de vue sur la communication au sein de l’UE ou du monde entier, il nous faut accepter votre article basé sur un des articles de David Crystal, je crois, reproduit dans de nombreux médias, et accepter l’anglais comme lingua franca de l’UE. Et ça, ce n’est pas de la propagande peut-être ? Par ailleurs, vous n’avez pas commenté les divers extraits de non-espérantistes qui envisagent tout à fait sérieusement un déclin de l’anglais, en tout cas un échec de sa prétention à être la langue seconde du monde entier.



  • Krokodilo Krokodilo 3 décembre 2007 11:30

    Le qualificatif de « petit-blanc » (ironique) que j’ai moi repris plusieurs fois s’appliquait essentiellement au globiche, mais il convient finalement assez bien à l’anglais international, en ce sens que si l’on excepte les pratiquants réguliers, c’est-à-dire qui l’utilisent au moins plusieurs fois par semaine, la communication reste très rudimentaire. Et même parmi les utilisateurs réguliers, peu sont de niveau fluent, c’est-à-dire, sans réellement passer pour des natifs, comprenant au moins les idiomes et les plaisanteries dans une discussion avec des natifs à vitesse normale, ce qui est réellement un très haut niveau.

    Quand j’utilise occasionnellement l’anglais avec des touristes, je galère et me contente de mots clés assortis d’une grammaire douteuse. Pourtant, je l’ai étudié en première langue, et, sans être brillant je ne suis pas non plus dans les sous-doués. Donc, si l’on excepte les gens qui se sont hissés jusqu’au niveau TOEIC et qui ont entretenu régulièrement leur niveau par une pratique régulière avec des natifs, les autres n’ont qu’un kitchen/broken english à leur disposition, une connaissance superficielle d’une langue qui ne permet que des échanges superficiels.

    C’est en ce sens que moi et d’autres soutenons que le « choix » d’une langue nationale (difficiles pour la plupart) comme l’anglais mais aussi le français comme langue internationale, outre l’injustice, aboutit en fait qu’au fluent pour les « élites » et au kitchen english (« petit-blanc »)pour les autres. C’est une solution élitiste, irrationnelle et inefficace à la communication internationale. C’est la réalité actuelle, certes, et nous ne le nions pas, mais en retour vous niez le faible niveau de la commnication possible pour la moyenne des gens, dans l’UE et ailleurs.

    J’ai d’ailleurs pu constater que des touristes de pays plongés à fond dans l’anglais ne sont pas tous bien meilleurs, certains oui, d’autres non. Le problème dela barrière des langues n’est en rien résolu à l’heure actuelle, contrairement au sens de votre article, qui pourtant émettait quelques réserves sur la fin.



  • Krokodilo Krokodilo 3 décembre 2007 11:07

    Incroyable le temps que vous perdez à nous lire ! Vous n’avez rien de plus culturel à faire, comme regarder un match de foot à la télé, ou une course de formule un ?



  • Krokodilo Krokodilo 1er décembre 2007 20:24

    "The predecessor of this report on early language-learning across the European Union (Blondin, et al., 1998) was focused exclusively on published research. The new report presents three perspectives : that of research, of ‘good practice’ and of the underlying principles.

    In their attempts to gather reliable and validated empirical data, Blondin et al. (1998) noted how few research projects there were in this field, and how little they varied, whether they focused on the results of pre-secondary education or on the factors that might influence these results.

    "As with Blondin et al. (1998), the main gains in early languages learning lie in the development of positive attitudes and motivation. At the same time though, research published since then adds some important detail to the picture. None of the research which has been surveyed should be considered as demonstrating universal proofs which lead directly to particular desirable practices.(...)

    There is no research evidence to suggest that early languages-learning could possibly achieve success at a general level across the European Union or across any member state without substantial support through pre-service teacher education and the continuing professional development of teachers, and through national and transnational structures and initiatives.

    http://europa.eu/languages/fr/document/97/7

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