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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 19:19

    Même des non-espérantistes envisagent le déclin de l’anglais. Un article d’un site européen d’analyse politique :

    « La fin de l’Anglo-Américain comme langue hégémonique de la modernité : La fin de l’ordre mondial créé après 1945, dont l’actuel effondrement de l’influence des Etats-Unis est le dernier acte, supprime le principal moteur qui a porté en Europe (et dans le monde) le développement de l’utilisation de l’Anglais (ou plus exactement de l’Américain). Cette tendance est renforcée par l’affaiblissement de l’Anglo-Américain sur ses terres d’origine : aux Etats-Unis, l’Espagnol est en pleine ascension au détriment de l’Anglais dans de nombreux Etats ; au Royaume-Uni, la montée en puissance des langues celtiques portées par les revendications autonomistes ou indépendantistes en Irlande, au Pays de Galles et en Ecosse ont déjà fait reculer l’utilisation de l’Anglais dans les îles britanniques (qui n’est déjà plus que la troisième langue maternelle dans l’UE, en rapide diminution). Sur les vingt ans à venir, sur le continent européen, l’Anglo-Américain se maintiendra dans une niche de nature « internationale », à savoir une langue véhiculaire populaire, à base d’un vocabulaire très limité. »

    http://www.europe2020.org/spip.php?article507&lang=fr

    Imposer l’anglais à l’Union européenne est donc vital pour les lobbys anglophones. D’où l’énorme pression ces dernières années.



  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 17:34

    Le foetus est déjà né il y a un siècle, je dirais plutôt qu’il est aujourd’hui un adolescent en pleine force qui se sent pousser des ailes, se rebelle devant l’injustice et demande que l’on reconnaisse sa juste place dans le monde, celle de langue auxiliaire internationale !



  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 17:23

    Salut Marsu,

    Le gang des espérantistes débat au grand jour, et demande que l’Union européenne mette sur la table la question de la communication, alors que le gang de l’anglais fait dépenser aux français 80 millions d’euros par an pour financer French 24, et impose l’anglais à l’école primaire sans en avoir débattu à l’Assemblée nationale. Y a pas photo !



  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 17:12

    Problèmes techniques d’origine inconnue, affichage d’Agora vox très lent.

    Le globish n’est pas une langue, ce n’est qu’une liste de mots sans grammaire ; preuve en est que personne n’osera postuler à un emploi en répondant, à la question langues parlées : globish ! Il est plus honnête (comme vous l’indiquez) de parler de broken english. La « solution » anglais, c’est le « fluent » pour l’élite et le globish pour les autres.

    Pour les évolutions des langues qui seraient naturelles, j’ai lu récemment sur « Courrier international » que la Russie venait de créer son institut de soutien à la langue russe ; Après le British Council, l’Alliance française, les instituts Confucius, voici « Rouski Mir » (buget 300 millions de roubles pour 2007), ça se passe de commentaires : il s’agit bel et bien d’une féroce lutte d’influence. Imposer l’anglais dans l’UE est la seule chance pour les pays anglophones d’éviter le déclin.

    « Ce n’est pas par choix, ou par plaisir, que les scientifiques Français interviennent en anglais dans les colloques mais bien pour être compris. »

    C’est par défaitisme, sentiment de fatalité, et la difficulté qu’il y a pour une personne qui a une carrière d’apapraître comme un acharné d’équité linguistique. Il sera vite catalogué comme ceux qui ont très tôt donné l’alerte sur l’amiante ou les pesticides, ou l’écologie (René Raymond en France), ils sont qulifiés de zinzins ou traités en parias. un inidvidu isolé ne peut pas grand chose s’il n’ets pas soutenu par la puissance publique et :ou les médias. or, l’un comme l’autre roulent totalement pour l’anglais, hormis quelques accès de francophonie, mais on retombe dans la lutte entre langues, où le français demeure plus faible que l’anglais. Un lien vers un article d’un prof de Scince-po Montréal qui analyse la question de l’anglais dans les sciences :

    http://www.langue-francaise.org/Articles_Dossiers/Dos_Denis_Moniere_Montreal.php

    « L’espéranto, puisque vous en parlez, puise la majorité de ses sources dans l’Indo-européen. Qu’en pensent les Chinois ou les Japonais ? »

    Il faut le leur demander et aller voir les sites espérantistes asiatiques. Il suffit de lire les seize règles de grammaire pour comprendre qu’une langue dont chaque aspect est largement plus facile, ne peut que l’être pour tous. La critique de source indo-européenne est récurrente mais fausse : seul le vocabulaire est indo-européen, la grammaire est plus proche de celles du turc ou du chinois (dérivation régulière, agglutination, langues isolantes). En outre, pour des raisons historiques, le vocabulaire des langues européennes est celui qui a le plus essaimé dans le monde entier, formant des racines internationales plus ou moins modifiées (télévid- en russe, daktari = docteur en swahili, et de nombreux autres radicaux).



  • Krokodilo Krokodilo 29 novembre 2007 12:47

    Curieux article, où la deuxième partie contredit pratiquement la première !

    « Le chiffre est tombé il y a quelques jours : 1,5 milliard d’individus sont capables de parler anglais. »

    Tombé d’où ? Tombé du ciel, ou de la bouche du British council et de ses relais d’opinion (relais de propagande serait plus adapté) ? Dès le départ, on ne sait pas de quoi on parle, car l’expression parler anglais recouvre toute une gamme de niveaux qui va du balbutiement (titres de films et de chansons en VO, good hotel, girls, MacDo, camescope cheap ?) au très rare « fluent english ». Les affirmations que vous relayez sans précautions (sauf dans la suite de l’article) se basent sur le nombre de gens qui étudient l’anglais à l’école (souvent sous la contrainte : Italie, Portugal, France). Or, le niveau en fin de scolarité est très faible (ce qui est naturel, l’école ne pouvant être qu’une initiation aux langues), et si l’on ne pratique plus par la suite, on retombe très vite presque à zéro, y compris en LV1. En déduire qu’un million et demi de gens sont capables de parler anglais, c’est de la manipulation.

    A l’heure actuelle, il n’existe pas une seule étude scientifique qui ait évalué le niveau en anglais de la population d’un pays ! Les seules données fiables, comme l’a dit Seespan, sont celles des instituts qui font passer les TOEIC et autres TOEFL, et elles ne concernent qu’une infime partie de la population, de niveau universitaire ET très motivée pour se perfectionner en anglais.

    « Mais les bureaux linguistiques anglais nous affirment qu’on n’en restera pas là. Ils estiment que ce chiffre devrait atteindre les 3 milliards d’ici à dix ans. »

    Il s’agit donc bien de propagande, merci de le confirmer ! « Ils estiment », c’est même de la futurologie ; personnellement, j’estime que l’anglais est à son zénith et que son déclin est déjà amorcé, vous évoquez d’ailleurs cette hypothèse à la fin.

    « Entre un anglais parlé par un Nigérien et celui parlé par un Canadien les différences sont importantes et ne feront vraisemblablement que s’accentuer. »

    En effet, l’anglais a échoué dans sa prétention à être la langue-pont entre les peuples, il se dialectise à grande vitesse et les gens se comprennent à peine, natifs ou pas.

    « Il est alors question de messages pratiques et concrets, pas de littérature ou de philosophie. 1 500, c’est peu comparé aux 8 000 mots utilisés en moyenne dans une langue. »

    En effet, ça ne permet même pas des phrases banales, comme commander au restaurant, si le mot en question n’est pas dans la liste. Le Globish, c’est du « petit-blanc », comme on parlait autrefois de « petit-nègre », c’est à notre tour de percevoir l’extrême difficulté qu’il y a à maîtriser une langue étrangère, même à un niveau inférieur aux natifs.

    « (...) en remarquant aussi que, concernant les langues, rares sont les décisions officielles qui ont été suivies d’effets durables. »

    Evidemment, on n’applique pas les lois ! Selon la loi Toubon et l’article 2 de la constitution française, la langue de la république (donc de l’enseignement) est le français, excepté enseignement des langues ou dérogation des langues régionales.

    Il s’ensuit que sont illégaux : les matières enseignées en anglais par certaines universités et écoles supérieures, French 24, les programmes Erasmus mundus (subventions européennes), les sections dites européennes qui appliquent le programme EMILE (enseignement d’une matière intégrée à une langue étangère, par exemple, la géo enseignée en anglais), et l’anglais IMPOSE à l’éocle primaire (sans choix, sauf quelques exceptions en Alsace). L’Italie a au moins eu la décence de discuter une loi à l’Assemblée avant de rendre l’anglais obligatoire... Facile de taper sur Berlusconi et sa dérive dictatoriale, mais les moins démocrates ne sont pas toujours là où on le pense...

    « Reste la question de savoir pourquoi l’anglais, sous sa forme simplifiée, a supplanté le français ? »

    Parce que nos gouvernements et nos médias ont baissé les bras et ne défendent plus la diversité linguistique dans l’Union européenne, mais se contentent de soutenir l’anglais lingua franca, espérant garder avec l’allemand une place d’honneur de langue de travail, comme un wagon accroché à la loco de l’anglais, ou un petit chien qui suit le chef de meute. Pire, ils le favorisent en signe de respect au chef de meute, en votant le protocole de Londres et en rendant l’anglais quasiment obligatoire au primaire. Il serait pourtant simple de résister à cette hégémonie, de nombreuses façons existent, seule manque la volonté. Pasteur et Marie-Curie publiaient en français, alors que maintenant... Il suffirait pourtant d’un soutien actif des pays francophones pour renverser la vapeur : création d’un index des publications en français, soutien aux revues scientifiques francophones, voire obligation (pour garder un avantage juridique).

    N’oublions pas ce qui attend les langues qui ne résistent plus : le même sort que le suédois, avec un déclin du vocabulaire technique, une perte de vitalité de la langue : qui apprend le suédois ? Quoi qu’en disent les chantres de la francophonie, si le français est bien vivant et ne risque rien, sa diffusion diminue rapidement, de nombreux exemples l’attestent.

    « Ensuite les petits mots (in, out, on, off) accolés aux verbes ou aux noms pour leur donner un sens se révèlent concis et pratiques à la fois (take off, input, outside, etc.). »

    Le fait que dix verbes en forment plus de dix-mille autres lorsqu’ils sont accolés à une préposition ne facilite absolument pas leur mémorisation, au contraire ! Le mythe de l’anglais facile est un mensonge éhonté : sa phonétique est aberrante, unique au monde dans sa complexité, sans aucune règle, c’est même confirmé par le ministère de l’Education nationale ! Je vous renvoie à mon article sur Agora vox :

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18980

    « Que ceux qui craignent que la langue anglaise s’approprie le monde se rassurent donc. »

    Non, les pays anglophones en retirent simplement une fortune, une discrimination à l’embauche au niveau européen et dans les institutions internationales, des avantages économiques et scientifiques monstrueux, personnels : si vous avez un niveau moyen vous avez passé au moins 15000 heures à étudier l’anglais, 15000 heures que les natifs ont pu consacrer soit à l’étude du chinois ou de l’arabe (pour garder un avantage économique à l’embauche), ou à glander, ou à étudier plus avant leur discipline. Un spécialiste japonais disait qu’avec le temps qu’il avait consacré à l’anglais, il aurait pu passer un doctorat supplémentaire ! C’est comme si vous alliez en prison pendant 15000 heures pendant que les native englishs jouent au tennis !

    « De surcroît, il n’est même pas certain que cette forme d’anglais reste vecteur dominant de communication encore très longtemps car, de l’avis des spécialistes, elle pourrait très bien être remplacée par l’hindi, l’arabe ou le mandarin qui reste la langue première la plus parlée au monde (800 millions de locuteurs). »

    Cette fois, d’accord : l’anglais est passé sur Internet de 100% à 31%, surtout du fait de la montée en puissance asiatique. Une conférence a récemment eu lieu entre plusieurs pays asiatiques pour d’une certaine façon « normaliser » certains idéogrammes, probablement avec la perspective du développement du chinois comme langue de travail en Asie. L’espagnol pourrait aussi jouer ce rôle en Amérique du sud, pas étonnant que les lobbies mettent le paquet pour imposer l’anglais dans l’Union européenne ! Leur seul espoir d’éviter à l’anglais un rapide déclin, c’est de l’imposer dans l’UE.

    Dans l’UE, un plurilinguisme raisonné est la seule chance d’éviter cette profonde injustice d’une langue nationale imposée comme lingua franca d’une Europe qui devait être respectueuse de toutes ses composantes : un à trois ans d’espéranto (à favoriser en option pendant quelques décennies), puis une à deux langues étrangères selon les origines familiales, le pays voisin, ou le métier envisagé, un système souple plutôt que les rigides filières de langue actuelles.

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