• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 280 5969 16705
1 mois 1 114 33
5 jours 0 9 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 280 220 60
1 mois 4 4 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 5 juillet 2007 11:31

    La poste fait de la banque, la banque fait de l’assurance, l’assurance fait du blé, les notaires font de l’immobilier, les agences immobilières font promoteur immobilier, etc, etc. Les ultra-libéraux voient le monde comme un tourbillon sans fin ouù chacun doit concurrencer chacun, méga-pagaille. Le plus incroyable, c’est que cette soi-disant concurrence aboutit toujours à une entente illégale ! Les exemples sont innombrables, dans le bâtiment, l’eau, l’assurance, la banque, et dans tous les pays, c’est une tendance naturelle de l’homme et des multinationales de s’entendre pour tondre le mouton le plus possible sans le raser complètement, à la manière des parasites qui vivent sur la bête mais sans l’achever... pour préserver le futur.

    Quelques exemples chez nous : l’ex CGE et Lyonnaise des eaux qui devaient permettre aux communes de moins dépenser pour la flotte grâce à leur superbe gestion privée concurrentiellee top-niveau, eh bien bon nombre de communes se sont de nouveau regroupées en communautés de communes, ont repris la gestion de l’eau et se sont aperçues qu’on les avait arnaquées jusqu’à la moelle en surfacturant, en exagérant les coûts, et autres ficelles. Un truc marrant, pas mal de boîtes passent leur temps à changer de nom, histoire de faire oublier les scandales passés ! Alors, la concurrence, faut en prendre et en laisser, faire la part des choses. je crois moi aussi qu’on va trop loin dans le démantèlement des services publics. Je vais d’ailleurs lire le bouquin cité plus haut.



  • Krokodilo Krokodilo 4 juillet 2007 15:29

    Vous avez titré sur la discrimination supposée faite par les PDE (Professeurs des écoles, je préfère moi aussi instits), mais je ne vois pas dans votre article où se situe cette discrimination.

    Vous parlez de votre souhait de « tourner la page », mais n’allez-vous pas jusqu’à réclamer en somme un effacement complet de ce passé, sa négation ? Or, il est impossible de changer le passé ou ses origines.

    Et comme l’ont dit plusieurs commentaires, les enfants sont directs, plus souvent directs que méchants, et ils traiteront celui/cele qui a des lunetets de « binoclard », la grande gigue de « girafe »,etc. et si jamais ils sentent une réaction émotionnelle forte, les plus agressifs répèteront régulièrement leur attaque. par ailleurs, beaucoup de PDe aiment l’aspect de leur métier qui concerne la vie en collectivité, la découverte des autres, l’éducation à la vie en société, parfois même ils jugent cet aspect plus important que l’enseignement traditionnel ! A mon avis, ce que vous décrivez rentre simplement dans ce cadre.



  • Krokodilo Krokodilo 4 juillet 2007 15:05

    Saluton L’Enfoiré :

    J’espère que tu partages l’opinion que les « samideanoj » (pour les lecteurs : partisans d’une même idée) ne sont pas obligés d’être d’accord sur tout. Je ne crois pas qu’il ait été prouvé que les enfants qui apprennent plusieurs langues précocement marchent mieux dans les autres matières. Le problème des sciences humaines, c’est que les preuves, les expériences reproductibles, sont bien difficiles à établir : il faudrait isoler un facteur, faire un groupe d’enfants qui bosse dans sa langue nationale, et un autre groupe dans deux langues, et veiller à ce que ces deux groupes soient de même niveau socioculturel, sinon l’expérience est faussée. Je crois que rien n’a été prouvé dans ce domaine, on est en plein dans le dogme et la passion, dans les opinions plutôt que dans les preuves. Seule référence que j’ai sous la main : un article du Courrier international 25-31/01/07 qui relate une analyse allemande qui aurait été faite par un sociologue allemand réputé, Harmut Esser, des diverses études disponibles en Allemagne (turc), aux USA (espagnol), au Québec (français), toutes les études sont viciées, faussées dès le départ. Sa conclusion : rien ne permet d’affirmer que la pratique de la langue maternelle favorise les résultats scolaires des enfants dont les parents en parlent pas la langue du pays d’accueil.

    Autre point : l’UE avait financé un rapport sur l’apprentissage précoce des langues, par un groupe d’experts de divers pays ; or, ce rapport, favorable, était dans le détail plein de précautions et d’avertissements, très très prudent. Depuis, l’UE a commandé et reçu un nouveau rapport, plus favorable ! (le lien est dans mon article sur l’apprentissage précoce) Je ne dis pas que ce n’est pas un atout pour certains enfants, mais simplement qu’il y a dans ce domaine plus de dogmatisme que de science, et que ce n’est pas la seule compétence utile dans notre société : penser que nous devons tous devenir des polyglottes de niveau professionnel est une théorie, une opinion, pas une preuve.

    Par contre, le bon sens apporte plein de renseignements : s’il était si facile d’apprendre des tas de langues, est-ce que la Belgique et la Suisse auraient autant de mal avec leurs deux ou quatre langues nationales ? Chacun les maîtriserait et apprendrait en supplément une langue à grande diffusion comme l’anglais, l’espagnol, l’arabe ou le chinois. Je pense qu’il faudra un jour admettre que l’apprentissage d’une langue étrangère est un énorme travail, et maintenir son niveau également.

    Quant aux interprètes, même dans l’hypothèse d’une langue auxiliaire, ils ne manqueraient pas de travail, car ils s’y mettraient eux-mêmes pour la traduction de documents, de livres, la certification, l’enseignement, etc.



  • Krokodilo Krokodilo 4 juillet 2007 14:25

    Boileau419 :

    Effectivement, je lis souvent sur AV « intellgence économique » et autres anglicismes inutiles, et Agora vox développe une version en anglais, mais je leur dois de rappeler qu’ils permettent à des opinions minoritaires de s’exprimer sur des sujets comme l’espéranto - totalement boycotté par les grands médias français excepté FR3, les journaux régionaux, les infos en ligne récentes comme Le Taurillon, les Euros du village, etc.. Ils laissent aussi passer des articles du lobby anti-vaccination qui personnellement me choquent, ou des articles manifestement de commande et de propagande par exemple par les laboratoires pharmaceutiques, mais on dirait que c’est le principe retenu, qui fait son originalité : le débat (avec des commentaires parfois très agressifs, voire débiles), à chacun de lire et de se faire une opinion.

    L’espéranto, non je ne disais pas ça comme une blague, mais tout à fait sérieusement, je vous renvoie aux débats qui ont suivi les articles de Henri Masson sur AV, par exemple celui sur le globish, ou après certains de mes articles sur les langues. Je ne connais rien à l’allemand, et je veux bien croire qu’il est poétique, mais je pense que chaque locuteur d’une langue trouve la sienne plus poétique, parce qu’il a été éduqué dedans, qu’il a ressenti les émotions de l’enfance et de l’adolescence dans celle-ci. Je suppose que Pouchkine est assez poétique en russe, non ? Ou Dante en italien ? La comparaison des qualités poétiques d’une langue ne débouche sur rien de concret à mon avis ; j’ai fait un petit article sur les difficultés comparées des langues, aspect qui, lui, est lié à l’apprentissage et au débat sur la ou les langues de communication dans l’UE.

    Pour faire bref, je vois le sujet en deux temps :

    Premier temps : pourquoi tant de gens trouvent-ils la solution anglais lingua franca finalement pas si mal, et pratique ? Comme moi il y a quatre ans... Parce que le bon sens populaire et l’expérience personnelle, celle de leurs amis, de leur famille, leur indique que le plurilinguisme de bon niveau dans quatre langues est une chimère. Un atout à l’échelle individuelle de quelques individus à qui des circonstances particulières ont permis de devenir polyglottes confirmés (famille, obligation professionnelle, expatriation, etc.) mais chimérique à l’échelle de toute une population car acquérir ces qualifications est un énorme travail, et maintenir ce niveau plus encore. Ce même bon sens leur a fait apprécier de pouvoir échanger quelques phrases en anglais avec un Suédois, un Danois, un Grec, un Turc, un Asiatique. Bref, le bon sens a fait ressentir à chacun l’utilité d’une langue-pont entre les cultures, et la mondialisation en a montré l’utilité, la nécessité politique et commerciale.

    Deuxième temps : quelle langue-pont ? C’est ce débat qui n’a pas lieu, qui est refusé par l’UE et par les médias, soit par peur de paraître anti-européens, soit par conformisme, soit par conviction politique. Le latin, comme vous le proposez ? C’est une langue morte (déf. des dictionnaires), mais surtout tout aussi difficile que l’anglais ou une autre langue nationale. A la limite, je préfèrerais l’italien, dont la phonétique largement est plus régulière que celle de l’anglais. Mais l’injustice du choix d’une langue nnationale demeure vis-à-vis des autres langues et de leurs locuterus défavorisés. L’équité linguistique me paraît une condition sine qua non de la cosntruction européenne.

    A mon sens, une langue-pont, ou langue interculturelle, ou langue auxiliaire internationale, ne peut être que la plus facile possible, afin de pouvoir être utilisée (à des niveaux divers) par la plus grande partie de la population (UE ou mondiale), une solution démocratique là où l’anglais est une solution élitiste. Or, actuellement, seul l’espéranto répond à ces critères de coût-efficacité, temps-résultat, neutralité (langue non-nationale), d’internationalité : la grammaire est internationale, cad. basée sur des structures de base, langue agglutinante et isolante.

    Sans racines : le vocabulaire étant essentiellement européen, ses racines sont millénaires... L’espéranto a parfois été surnommé le latin moderne. Sans culture : la réponse est trop longue, je vous renvoie sur les nombreux sites du réseau. Mais l’émergence et le développement d’une langue construite sont par eux-mêmes un phénomène culturel très sous-estimé.

    Cela paraît absurde et irréaliste, utopiste, à beaucoup de gens, mais franchement, aucun politique n’envisage une seconde de remplacer l’anglais par le latin ou l’italien, nous sommes donc à égalité d’utopie de ce point de vue, sauf que les espérantistes existent en nombre, présents sur tous les continents, très actifs sur Internet, et en progrès même en France (je passe les détails), un des pays les plus réfractaires à l’espéranto. Donc, si personne ne connaît le futur, la solution Eo me paraît à la fois plus efficace et plus probable que le retour du latin.



  • Krokodilo Krokodilo 4 juillet 2007 13:34

    le « lobbying » est considéré outre-atlantique comme un mode de fonctionnement politique normal et démocratique : si des gens partagent un point de vue, un intérêt commun, il est légitime qu’ils le fassent savoir et agissent ! Mais dans l’UE ils y vont fort. Un bouquin très documenté à ce sujet : « les Lobbies à l’assaut de l’Europe », de Bernard Lecherbonnier, par ailleurs défenseur actif de la langue française.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv