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Krokodilo

Krokodilo

Médecin généraliste, je m’intéresse à tous les sujets sur lesquels je n’ai aucune compétence, ce qui me laisse un large champ d’intervention. A l’époque où j’enquêtais sur les OVNI, j’ai percé le grand secret de la zone 51 : les extra-terrestres sont effectivement venus sur Terre, mais ils ont trouvé l’anglais trop difficile et sont repartis. Depuis, je m'intéresse à la question des langues, de la communication internationale et de l’espéranto.

Tableau de bord

  • Premier article le 06/12/2006
  • Modérateur depuis le 09/01/2007
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Derniers commentaires



  • Krokodilo Krokodilo 3 juillet 2007 17:04

    Euros du village, je m’attendais à votre réponse, je crois même que j’aurais pu l’écrire. Votre article aborde de nombreuses questions complexes, je n’allais pas commenter tout ça, ce serait mal fait, très long et rasoir. J’ai simplement pointé un sujet que vous esquivez toujours (comme quasiment tous les médias français), alors que la langue est un puissant facteur identitaire dont les zones d’influence ont toujours été corrélées aux conflits historiques. C’est donc tout sauf un point de détail.

    Votre réponse est à double sens : je peux moi aussi légitimement vous trouver incorrigibles, car le déni d’un problème ne le fait pas disparaître. J’ai pris un exemple tiré de votre article : le futur IET (que vous appelez EIT...). Et il ne s’agit pas de moi, cet IET est réellement contesté par des universités qui préfèreraient recevoir directement les sous en question !

    Ce n’est pas seulement à Bruxelles que l’anglais domine, c’est dans toute l’Europe : la quasi-totalité des sites, documents et organisations européennes fonctionnent exclusivement en anglais (la liste est très longue), et quand deux Européens se rencontrent, le plus souvent c’est en anglais qu’ils vont communiquer tant bien que mal. On nous (les espérantistes/espérantophones) traite d’utopistes alors que je demande simplement que nous ouvrions les yeux sur la réalité, et que nous discutions du problème. Vous connaissez la sentence « tout a déjà été dit, mais comme personne n’écoute, il faut toujours recommencer ! »

    A titre de comparaison, les Belges et les Suisses n’ont pas de ces tabous et discutent régulièrement et sans fard de leurs difficultés linguistiques, occasionnées par le fait d’avoir plusieurs langues nationales. Les sites d’infos en ligne, Le Temps et La Libre Belgique laissent certains articles en accès gratuit ; tapez « langues » dans leurs moteurs et vous verrez combien d’articles sortiront. Faites pareil sur le Nouvel Obs, l’Express, le Point, etc... résultat : proche du néant.

    Alors que l’attitude de l’UE et la vôtre, c’est le déni, sauf dans votre réponse à mon message, enfin la vérité : « Enfin, que l’anglais soit une langue commune, véhiculaire (et non unique) est plutôt une bonne chose : c’est quand même pas mal de pouvoir se comprendre (d’autant que les services de traduction de l’UE sont les plus importants au monde - mais on ne peut pas demander à tout traduire ou à tout interpréter » C’est votre opinion, elle est légitime, et c’est celle de beaucoup de gens, de la plupart de nos « élites » ; là où le bât blesse c’est qu’ils ne le disent pas officiellement, et que c’est contraire à l’esprit de la construction européenne. Favoriser officieusement une position qu’on rejette officiellement est une attitude schizoïde, de l’équilibrisme. Il n’y a pas loin de l’équilibre à la chute ! C’est donc là où effectivement, nous ne sommes pas du tout d’accord : je n’ai rien contre la culture anglo-américaine, il s’agit de justice, d’équité, d’équilibre linguistique dans la construction européenne, mais comme vous dites, je ne vais pas ressortir tout mon argumentaire.

    « Le vrai problème n’est pas la langue, c’est la diversité. »

    Là, on est d’accord. Et où est la diversité quand l’Italie, le Portugal, et bientôt la France rendent l’anglais obligatoire à l’école, quand l’UE sera, est déjà anglophone ? Pour construire l’Europe, il faut en affronter les difficultés, et la question linguistique n’est pas la moindre, contrairement à ce que vous écrivez.

    Quant à savoir si j’aurais été aussi véhément contre le français, c’est un coup bas car une réponse affirmative sera suspecte. J’ai déjà écrit sur le forum de Vox latina (un des sites de défense du français) que j’étais gêné par certains propos car les mêmes arguments affichés contre l’hégémonie de l’anglais s’appliquent aussi au français ou à l’allemand dans l’UE en tant que ex-langues de travail écrasées par l’anglais. En fait, une fois convaincu par la rationalité et l’efficacité de la solution de la langue auxiliaire internationale, on ne peut plus soutenir aucune langue nationale dans ce rôle. Il en va autrement pour la francophonie ou la zone d’influence de telle ou telle langue. Et rappelons toujours que la langue interculturelle n’empêche nullement d’étudier d’autres langues ; la majorité des espérantistes sont polyglottes.



  • Krokodilo Krokodilo 3 juillet 2007 16:03

    Salut Zen, si vous me trouvez offensif, vous devriez lire des articles de Charles Durand... (il y en a un récent par exemple sur le site de DLF, Défense de la langue française)



  • Krokodilo Krokodilo 3 juillet 2007 12:03

    Comme toujours, pas un mot sur les problèmes linguistiques. Le référendum que nous devrions organiser dans tous les pays, c’est « voulez-vous d’une UE anglophone ? » De toute façon, elle l’est déjà. Un seul exemple : vous présentez « la décision de créer un Institut européen de technologie (EIT) d’ici fin 2007 » comme une bonne chose. Or, non seulement sa création est contestée par de nombreuses universités qui craignent le détournement de subventions qui auraient pu aller aux pôles d’excellence de divers pays, mais contestée également par les industriels qui devaient en financer le fonctionnement et doutent de son intérêt ; en outre, cet EIT (acronyme anglais : European institute of , etc.) sera évidemment anglophone, comme les programmes Erasmus mundus. L’UE renforce l’idée que la science et la modernité sont anglophones. Prochainement à Bordeaux, un congrès franco-israélien sur les neurosciences, toutes les communications apparemment en anglais d’après le programme, sous le patronage de notre ministre V. Pecresse. Je ne peux même pas parodier Astérix en écrivant « Toute l’Europe est anglophone. Toute ? Non ; un petit pays résiste encore à l’envahisseur », car la France ne résiste pas, nos élites ont fait allégeance à l’anglais lingua franca de l’UE, et presque tous nos scientifiquesont abandonné la lutte francophone.

    Si c’est une bonne chose, pourquoi ne pas le dire franchement, pourquoi le cacher systématiquement ? Pourquoi ces subventions aux séminaires bidons sur l’intercompréhension entre langues, pourquoi un commissaire au multilinguisme (passif, le commissaire, comme l’intercompréhension...) qui ne proteste pas quand le nouveau site de vidéos de l’UE n’affiche que des vidéos en anglais et nous ressort le logo « together since 1957 », en promettant comme toujours une version dans deux ou trois langues pour plus tard ? (cf. lien dans l’article récent sur le site du journaliste Quatremer) Pourquoi pas dans les 25 langues ?

    Répétons-le : à l’exception des services juridiques, tous les organismes européens de coopération, tous leurs sites, tous leurs documents sont anglophones, la plupart du temps exclusivement anglophones. Je tiens une liste à la disposition des éternels optimistes.



  • Krokodilo Krokodilo 29 juin 2007 16:29

    Cette émission apprenait surtout à réfléchir, à décortiquer de quelle façon nous pouvons tous être manipulés, et ça c’est impardonnable pour les puissants ! Pour ceux qui étaient allergiques à son patron, il y avait également d’excellents journalistes chroniqueurs, les gens mis en cause étaient invités à venir défendre leur point de vue, et l’émission avait pris soin de s’ouvrir elle-même à la critique par le biais d’une écrivaine chargée de répercuter les critiques de spsectateurs. Pas mal, quand même, non ?



  • Krokodilo Krokodilo 24 juin 2007 21:08

    « il ne sera pas question de transférer toutes les compétences nationales vers une entité supranationale, quelle qu’elle soit. »

    Pas toutes les compétences, cela sous-entend que certaines compétences ont déjà été transférées, nombreuses même, pour preuve les nombreux rappels à l’ordre de la France par l’UE voire les amendes sur des sujets aussi variés que l’endettement, la pollution des rivières, les conditions carcérales. Etant plus proche de moi de ces questions européennes, vous ne pouvez ignorer combien le transfert de souveraineté est déjà vaste. Pareil pour la structure, elle est calquée sur celle d’un état : nous avons un parlement européen, des hauts fonctionnaires, des lobbies, une commission qui est une sorte de conseil des ministres, demain peut-être un président. La comparaison avec les Etats-unis est donc tout à fait valable, les Présidents devenant des gouverneurs élus ! Reste qu’aux USA ils arrivent à communiquer entre eux, en anglais, voire dans leur presque deuxième langue nationale, l’espagnol.

    En tant que juriste européen, je suppose que vous êtes doté d’un bon anglais, et je vois dans vos réponses le reflet du déni qui règne dans les médias et l’UE du problème linguistique : il n’y aurait qu’une vague tendance à l’anglicisation qu’il convient de rééquilibrer en favorisant le plurilinguisme, ce qui serait en bonne voie.

    Nier un problème ne le fait pas disparaître. Les médias belges et suisses sont pleins de débats sur leurs difficultés linguistiques, itou au Québec, mais dans l’UE il n’y en aurait aucun ! Or, ce n’est pas ça du tout : l’UE est totalement anglicisée, la majorité des sites Internet, des documents, des organistaions officielles, des ONG, des débats, sont en anglais, et de plus en plus. c’est une injustice criante, financière (une fortune pour la GB), politique (l’UE c’est le respect des diversités et l’égalité de traitement des langues), économique (domination des organisations internationales par les anglophones, domination des revues scientifques, etc), humaine - injustice entre européens dont l’un doit bosser quinze ans pour comprendre l’autre qui pendant ce temps a appris un peu de chinois ou a joué au golf, ou qui le plus souvent sont dans l’incapacité de se comrpendre !

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